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Syrie: Al-Assad promet des réformes

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Créé le 25.03.11 à 04h11 -- Mis à jour le 25.03.11 à 08h06 Dans les rues de Deraa, mercredi, devenue l'épicentre d'une contestation sans précédent.   H. MALLA / AP / SIPA RÉVOLTE - Vingt mille personnes se sont rassemblées à Deraa en mémoire de victimes de la répression... Ils étaient près de 20.000 à s'être rassemblés hier dans un cimetière de Deraa, ville du sud de la Syrie, foyer d'une contestation sans précédent contre le régime. Les opposants ont célébré les funérailles de manifestants tués la veille par les forces de sécurité. Au moins 37 personnes sont mortes mercredi, selon des sources médicales. «Le sang des martyrs ne sera pas versé en vain», a scandé la foule, encadrée par la police secrète et par des centaines de soldats, kalachnikov en main. Au fil des manifestations  quasi quotidiennes, les Syriens n'ont rien cédé dans leurs revendications pour plus de liberté, dans un pays verrouillé par le parti Baas depuis quarante-huit ans. Déstabilisation régiona...

Accord partiel sur le rôle de l'Otan en Libye

Les 28 pays membres de l'Otan sont convenus jeudi de faire respecter une zone d'exclusion aérienne en Libye pour protéger les civils face aux forces de Mouammar Kadhafi, mais ils ne sont pas tombés d'accord pour prendre le commandement de l'ensemble des opérations militaires. De sources proches de l'Alliance, on dit attendre une décision dimanche sur un éventuel élargissement du mandat qui permettrait à l'Otan de viser par exemple des objectifs au sol pour protéger les populations civiles. Après quatre jours d'âpres discussions, le secrétaire général de l'Alliance, Anders Fogh Rasmussen, a déclaré que le mandat de l'Otan n'allait pour l'instant pas au-delà de la mise en oeuvre de la zone d'exclusion et d'un embargo sur les armes. Il a ajouté que les forces de l'Otan pourraient se défendre le cas échéant. A une question sur la possibilité pour l'Alliance de frapper des forces au sol ou de mener une action contre Kadhafi, Rasmu...

Le président du Yémen invite les jeunes à dialoguer

publié le 22/03/2011 à 21:37 Face à la contestation qui monte contre son régime, le président yéménite Ali Abdallah Saleh, au pouvoir depuis 32 ans, a invité mardi les jeunes protestataires à ouvrir avec lui un "dialogue sincère et transparent" afin d'éviter une guerre civile. " Le président Ali Abdallah Saleh a vraiment de la sympathie pour la jeunesse et se préoccupe de ses problèmes. Il appelle les jeunes à un dialogue large, sincère et transparent ", rapporte l'agence de presse officielle Saba qui cite une source autorisée. Lâché ces derniers jours par une partie croissante de son entourage politique, militaire, tribal et diplomatique, Saleh avait auparavant dénoncé " ceux qui veulent prendre le pouvoir par des coups d'Etat " et prennent le risque d'" une guerre civile, une guerre sanglante ". En butte depuis presque deux mois à une révolte populaire qui s'inspire des révolutions tunisienne et égyptienne, qui avaient eu r...

De Tunisie : « Moi aussi, je veux être libre d'aller et venir »

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Par Zineb Dryef | Rue89 | 22/03/2011 | 19H43 Zarzis, près de Djerba, est une plaque tournante de l'immigration illégale vers l'Europe. Reportage avec ses passeurs et clandestins. (De Zarzis)  Sur la plage, il m'avait dit « regarde », mais je ne voyais rien. « Regarde encore. » Une baleine ? Mais il n'y a pas de baleines par là. Il regardait loin devant sans rien dire. Je ne sais pas bien à quoi il pensait. Peut-être au bleu de la mer, tout ça. « On y va. » Il s'est levé. La mer bleue, le sable blanc, il connaît, il ne connaît même que cela. Vingt-deux ans à Zarzis, ça coupe l'envie de passer sa vie sur une plage. C'est Moncef – les prénoms ont été changés – qui le dit. Il dit même qu'on ne compte plus les jeunes qui, comme lui, veulent voir autre chose que ces plages et ces bateaux de pêche. « Je veux être libre d'aller et venir » Depuis le 14 janvier, ils sont 5 000, peut-être 7 000 à être partis. Au moin...

Faut-il avoir peur du nuage radioactif en France ?

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Selon une simulation, il devrait toucher l'Hexagone à partir de mercredi. La radioactivité devrait être très faible. Selon l'IRSN, le nuage du Japon devrait atteindre la France le 23 ou le 24 mars. © Patrick Kovarik / AFP Sur le même sujet Comment la France peut gérer une contamination radioactive À ne pas manquer L'intervention française en Libye qualifiée de "jeu de massacre" Par  Jean Guisnel Gérard Longuet, ministre silencieux Par  Jean Guisnel Portraits d'insurgés libyens Par  Nicolas Hénin Sarkozy signe l'arrêt de mort de l'UMP Par  Hervé Gattegno Lactalis n'est pas le bienvenu en Italie Par  Dominique Dunglas Pourquoi les jeunes Américains n'aiment pas le sexe ? Par  Estelle Dautry Par  MARC VIGNAUD Le panache radioactif en provenance du Japon s'apprête à atteindre la France. Quand précisément ? Personne ne le sait. Mais une simulation réalisée par l'Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire, l'organisme n...

La Police Belge prête à la venue de l’ancien président tunisien [Ben Ali] à Relegem

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Sami Ben Gharbia  | Mar 19, 2011 |  25 comments Traduit du Flamand par Sami Ben Gharbia La Police Belge prête à la venue de l’ancien président tunisien [Ben Ali] à Relegem Les services de police et de renseignements Belges se préparent à un éventuel refuge en Belgique du préseident tunisien déchue Zine El Abidine Ben Ali. Des membres éloignés de la famille des Ben Ali habitent en effet dans les zones rurales du Relegem, à Asse. La Police belge se dit donc “préparée” à une eventuelle visite de Ben Ali. Selon des témoignages, l’ancien président prèparait des retrouvailles avec sa famille qui s’est éparpillée suite à la révolution populaire en Tunisie. Le sort de Ben Ali depuis sa fuite vers l’Arabie Saoudite n’est pas vraiment connu. Or, depuis deux semaines, la police belge a eu des informations selon lesquelles il « n’est pas a exclure » qu’il allait essayer d’atteindre la Belgique pays où ses beaux-parents y sont installé. Parce que la police ne veut pas risquer que certaine...

Libye Sur le port de Tripoli, un hangar anéanti

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)Dans la soirée de lundi, une base de la marine libyenne située à 10 km à l'est de Tripoli a été touchée.   REUTERS/Ahmed Jadallah Visite guidée d'un site militaire dévasté, dans la nuit de lundi, près de Tripoli, par une pluie de missiles Tomahawk.   Journée faste. Deux excursions au menu de ce mardi. D'abord, du classique : la virée sur la Place Verte, le coeur battant de Tripoli, théâtre d'un happening militant et musical permanent des "kadhafistes" fervents ; et succursale hors-les-murs de l'hôtel Rixos, le QG des médias étrangers. Terrasses modérément animées, boutiques ouvertes pour moitié: l'avenue Omar al-Moukhtar cultive un semblant de normalité. Même si, en chemin, il arrive qu'une grappe de voitures sature les abords de telle station-service. Autre indice d'une tension à peine palpable, l'envolée des cours des devises au marché noir, à l'entrée de la médina: jusqu'à 240 dinars pour 100 dollars, contre 200 la veille et 12...