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Affichage des articles du mars 1, 2011

Menace de "crise humanitaire" à la frontière entre la Tunisie et la Libye

TUNIS (AP) — Devant le flux continu de milliers d'expatriés, en particulier égyptiens, qui fuient l'insécurité en Libye, la situation humanitaire au poste frontalier de Ras Jédir à la frontière tuniso-libyenne, est jugée "inquiétante", selon une source militaire citée mardi par l'agence officielle tunisienne TAP. L'agence, qui se réfère à sa correspondante sur place, craint qu'elle ne débouche sur "une crise si des ponts aériens et maritimes ne sont pas instaurés pour rapatrier d'urgence les Egyptiens". Au nombre de 100.000, ces derniers se trouvent bloqués à la frontière tunisienne en raison des difficultés rencontrées par les autorités égyptiennes pour rapatrier leurs ressortissants à cause de la situation en Egypte, ajoute la TAP. L'agence avance que "la Tunisie ne peut pas les accueillir plus longtemps en raison de l'instabilité de la situation dans le pays". La TAP dément par ailleurs "les rumeurs" qui circul...

Tunisie. Les forces de sécurité doivent rendre des comptes pour avoir tué des manifestants

1er mars 2011 Amnistie internationale demande, en ce mardi 1er mars, l’ouverture immédiate d’enquêtes indépendantes, alors qu’elle vient de publier un rapport faisant état d’exécutions illégales et d’actes de brutalité perpétrés par les forces de sécurité tunisiennes lors des manifestations de décembre et janvier ayant mené au départ de l’ancien président Zine el Abidine Ben Ali. Intitulé  La Tunisie en révolte. Les violences de l’État pendant les manifestations antigouvernementales , ce rapport révèle que les forces de sécurité ont fait feu sur des passants et des manifestants prenant la fuite, et tiré à balles réelles sur des manifestants ne menaçant ni leur vie, ni celle d’autrui. « Les forces de sécurité ont agi avec mépris pour la vie humaine dans bien trop de cas », a déclaré Malcolm Smart, directeur du programme Moyen-Orient et Afrique du Nord d’Amnistie internationale. « Le nouveau gouvernement doit faire en sorte que les homicides imputés aux forces de sécurité...

Libye: le gouvernement de transition n'attendra pas le départ de Kadhafi

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AFP - Publié le 01/03/2011 à 20:25 - Modifié le 01/03/2011 à 20:26 Il a par ailleurs indiqué que ses discussions à l'ONU avaient montré un "large soutien" international à l'imposition d'une zone d'exclusion aérienne en Libye. "Cela doit être imposé par le Conseil de sécurité. Certains pays sont encore réticents, mais cela dépend de la situation sur le terrain. S'il s'avère que c'est nécessaire, ceux qui sont réticents suivront les autres", a-t-il assuré. Le gouvernement de transition formé par l'opposition libyenne commencera à travailler en Libye, même si Mouammar Kadhafi refuse de quitter Tripoli, a affirmé mardi un diplomate libyen à l'ONU. Mais il faudra peut-être encore des semaines pour forcer le dirigeant libyen, de plus en plus encerclé par l'opposition et sous pression de la communauté internationale, à quitter le pouvoir, a averti Ibrahim Dabbashi, ambassadeur adjoint de Libye à l'ONU. M. Dabbashi avait été l...

Pour Moscou, Kadhafi est «politiquement mort»

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Les réfugiés à la frontière entre la Libye et la Tunisie font la queue pour de la nourriture le 1er mars.   Crédits photo : ZOHRA BENSEMRA/REUTERS MINUTE PAR MINUTE - Le Kremlin estime que le colnel «n'a pas sa place dans le monde civilisé». De son côté, Washington entend maintenir se s pressions politiques et économiques jusqu'au départ du dirigeant libyen. 14h38 :  Les chefs d'Etat et de gouvernement des pays de l'Union européenne se réuniront le 11 mars à Bruxelles pour un sommet extraordinaire consacré à la crise en Libye et en Afrique du Nord, a annoncé mardi à l'AFP un diplomate européen. 13h45 :  Les forces pro-Kadhafi  tentent de reprendre Zawiyah , à 50km à l'ouest de Tripoli. L'offensive a été repoussée par l'opposition au terme de six heures de combats nocturnes. Les anti-régime, notamment des anciens soldats, ont pu compter sur les mêmes armes que leurs adversaires : chars, mitraillettes etarmes anti-aérienne.Aucune victime n'était sign...

Libye : l'option militaire en question

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Depuis le 15 février, l a  Libye  est le théâtre d'une contestation et de manifestations sans précédent contre le régime du colonel Mouammar Kadhafi, au pouvoir depuis plus de 40 ans. Le point mardi 1er mars. AFP Situation politique.  Au 15e jour d'un soulèvement sans précédent, Mouammar Kadhafi et ses forces ne contrôlent plus que Tripoli et sa région alors que l'opposition, forte du contrôle de l'Est et de plusieurs villes de l'Ouest, se prépare à marcher sur la ville. Mouammar Kadhafi a invité lundi les Nations unies à envoyer une mission d'information en Libye, rapporte la chaîne de télévision ABC. Il a également nié avoir fait attaquer des manifestants par son aviation. Mais il a reconnu que des avions avaient bombardé des sites militaires et des dépôts de munitions. "Tout mon peuple m'aime, a-t-il dit. Il mourrait pour me protéger", a-t-il déclaré. Il a aussi accusé les pays occidentaux d'abandonner son gouvernement en plein milie...

André et ses élucugluksmannations

« Les néocons ça ose tout et c’est même à ça qu’on les reconnaît. » Rendons hommage à André Glucksmann : il permet de réactualiser la formule de Michel Audiard. Dans un article publié dans  Le Monde  du 18 février intitulé « Le conflit avec Israël n'est pas central », il estime que les événements en Tunisie et en Égypte viennent confirmer ses analyses. Les manifestations n'ont pas conduit à piétiner les effigies d’Obama ou à brûler des drapeaux américains ou israéliens, elles ne se sont pas faites sur les slogans « Palestine vaincra » ou « mort à Israël ». Cela démontre que le conflit avec Israël n'est pas central et qu'il n'était pas la cause de l'absence de modernité démocratique dans le monde arabe. Il faut en effet oser beaucoup pour affirmer de telles élucubrations (presque aussi fantaisistes que celles d’Antoine, il y a déjà fort longtemps). Rappelons à André Glucksmann qu’il n'est pas étonnant que les effigies de Barak Obama n’aient pas été pas pi...

Mouammar Kadhafi propose à l'Onu d'envoyer une mission en Libye

publié le 28/02/2011 à 23:29 Mouammar Kadhafi, en butte à un soulèvement populaire et poussé de plus en plus fortement à quitter le pouvoir, a invité lundi les Nations unies à envoyer une mission d'information en Libye, rapporte la chaîne de télévision ABC. Interviewé par Christiane Amanpour, le dirigeant libyen a également nié avoir fait attaquer des manifestants par son aviation. Mais il a reconnu que des avions avaient bombardé des sites militaires et des dépôts de munitions. Interrogé par la journaliste vedette d'ABC dans un restaurant de Tripoli situé sur le littoral, le n°1 libyen a affirmé qu'il était toujours aimé dans son pays, niant que des manifestations soient organisées contre lui. " Tout mon peuple m'aime, a-t-il dit. Il mourrait pour me protéger. " Sur le site internet d'ABC, Amanpour précise que Kadhafi a accordé cette interview parce qu'il voulait faire connaître la vérité. Riant à la seule idée de démissionner comme l'y incitent ...