| 24.02.11 | 11h09 • Mis à jour le 24.02.11 | 11h10 BENGHAZI (EST DE LA LIBYE) ENVOYÉE SPÉCIALE - Les tirs qui résonnent dans la nuit de Benghazi ne sont plus les échos des luttes acharnées qui se sont déroulées dans ces rues depuis le commencement du soulèvement libyen contre le régime du colonel Mouammar Kadhafi . Mercredi 23 février, des rafales dans le ciel accompagnent les klaxons de la victoire et les cris de joie. "Benghazi est libre!" , hurlent les hommes perchés sur les toits des véhicules, pistolets ou kalachnikovs au poing. Comme le reste de la Cyrénaïque, province qui jouxte la frontière égyptienne, cette ville de 1 million d'habitants n'est plus tenue par l'armée libyenne ou par la police, mais par une foule disparate d'ouvriers, de professeurs, d'ingénieurs en pétrochimie, d'adolescents ou de militaires qui ont troqué l'uniforme pour le keffieh, rejoignant ainsi "le peuple en armes et souverain" de Benghazi. Les mu...