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Affichage des articles du février 6, 2011

MAM : «Je me rends compte que des gens ont été choqués»

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Henri Vernet | Publié le 06.02.2011, 18h29 | Mise à jour : 21h56 ARCHIVES. |  AFP / Bertrand Guay En pleine polémique sur les conditions de son séjour en Tunisie , à Noël dernier,   Michèle Alliot- Marie fait front dans les éditions de lundi du «Parisien» et d' «Aujourd'hui en France», la ministre des Affaires étrangères répond notamment  au président du groupe socialiste à l'Assemblée nationale , qui réclame sa démission du gouvernement. «Je dis à M. Ayrault que je réponds aux questions, pas aux insultes».  Pas question de démissionner, dit-elle. MAM admet cependant s'être rendu compte que les Français aient pu être choqués. «Je saurai en tirer la leçon», promet-elle. La ministre assure que, dans tout cela, elle n'a pas profité d'un euro de l'état français, ni de l'état tunisien, et elle contre-attaque sur les liens des socialistes français avec la Tunisie.  Un entretien à lire intégralement dans les éditions de lundi...

la kasbah témoignent pour toujours de notre révolution

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Demain lundi 7 fevrier sit-in devant le parlement de Bardo à partir de 9h (ceux qui peuvent venir avant, sont les bienvenus) Nos REVENDICATIONS les plus urgentes: 1) Dissolution IMMEDIATE de la chambre des députés et de la chambre des conseillers 2) Dissolution IMMEDIATE de l'RCD + gel de tous les avoirs financiers. 3) Dissolution IMMEDIATE du corp de la police "politique" 4) Arrestation IMMEDIATE par l'armée des tetes corrompues de l'RCD et de la Police impliqués dans dans les actions terroristes commises contre le peuple tunisien dans l'attente de leurs jugements. 5) Demission de tous les gouverneurs, sous-gouverneurs, et maires, ex-RCD et impliqués dans des affaires de corruption et liés de Fait ou moralement à l'ancien régime de Ben Ali 6) Demission des membres des comités d'enquête contre la corruption impliqués et/ou liés de fait ou moralement à l'ancien régime de Ben ALI! 7) Demission du premier ministre Mohamed El Ghannouc...

Après la Tunisie et l'Égypte, la Jordanie?

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Publié le 06 février 2011 à 12h12   |  Mis à jour à 12h12 Agrandir Les rues d'Amman, la capitale de la Jordanie, ont été le théâtre des manifestations ces derniers jours. PHOTO AFP Agence France-Presse Amman Trente-six personnalités appartenant aux grandes tribus jordaniennes, épine dorsale du régime, ont violemment critiqué dimanche la «crise de pouvoir» et la «corruption profonde» en Jordanie, estimant que le royaume connaîtra «tôt ou tard» une révolte populaire. Dans un communiqué, elles estiment que la Jordanie «sera tôt ou tard la cible d'un soulèvement semblable à la Tunisie et l'Égypte (...) en raison de la répression des libertés, du pillage des fonds publics et de l?ingérence de personnes qui n?ont pas de pouvoirs constitutionnels» dans les décisions exécutives, dans une référence à la reine. Les tribus représentent près de 40% de la population jordanienne et leur rôle est vital dans la vie politique et la stabilité du pays. Leur loyauté à la famille hachémit...

Carthage, la chute

TUNISIE, LA RÉVOLUTION EN TROIS ACTES ACTE III. Le 14 janvier à 17 heures, Ben Ali quitte un palais à l’atmosphère crépusculaire et s’enfuit du pays. Récit des dernières heures du tyran et de son clan. Par  CHRISTOPHE AYAD   Envoyé spécial à Tunis La dernière fois que Riad ben Fadhel a vu Zine el-Abidine ben Ali, c’était vendredi 14 janvier, à 17 h 10 précisément. Cet ancien journaliste, visé par une tentative d’assassinat et blessé de deux balles par des inconnus suite à un article critique sur Ben Ali, rentrait chez lui à la fin d’une journée agitée. Au carrefour reliant la commune de Carthage, où se trouve le palais présidentiel, et la route de l’aéroport de Tunis, son véhicule a été stoppé pour laisser passer une quinzaine de 4 x 4 de luxe aux vitres teintées : Porsche Cayenne, Explorer,  «toute l’armada». «Je me suis dit : tiens, c’est le Président ! J’ai regardé l’heure par réflexe. On ne savait pas ce qui se passa...

Egypte : le gouvernement négocie, l'opposition tente d'éviter la division

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LEMONDE.FR | 06.02.11 | 20h47  •  Mis à jour le 06.02.11 | 20h48 C'est une première historique : pour la première fois depuis cinquante ans, les Frères musulmans, officiellement interdits, ont participé, dimanche, aux discussions avec le vice-président Suleiman. Des négociations dans l'impasse.  A l'issue d'une rencontre entre les représentants de l'opposition et le vice-président, le porte-parole du gouvernement a annoncé la création d'un comité de réforme de la constitution en mars. Largement insuffisant , ont rétorqué les Frères musulmans. L'opposition divisée.  L'opposition est divisée sur la perspective d'un éventuel gouvernment d'union nationale, et le mouvement du six avril, par exemple, n'a pas grand-chose en commun avec les Frères musulmans. Une partie des manifestants ont cependant officialisé dimanche la création d'une  "Direction unifiée des jeunes révolutionnaires en colère" , regroupant des membres de toutes les ...

De la révolution en Tunisie. Par Yadh Ben Achour

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Yadh Ben Achour  | Feb 06, 2011 |  0 comments Le 17 décembre 2010, Mohamed Bouazizi, un jeune diplômé, blessé par le mal-vivre, victime de l’indifférence et de l’oppression, s’immola par le feu. Ce n’était pas le premier cas. Mais, cette fois-ci, l’histoire était au rendez-vous. Elle répondit à l’appel du désespoir et le peuple entier quitta sa Bastille pour démolir le gouvernement de la trahison. 14 janvier 2011 : fin de la monstruosité politique. Le tyran, toujours animé par cette mentalité de la trahison, prit la fuite. Par ce fait, le peuple tunisien rejoignit le convoi des grandes nations modernes qui, depuis des siècles, ont rappelé à toutes les forces d’oppression, de violence et d’ignorance, si présentes dans notre humanité, l’évidente clarté de « l’esprit de justice » et de la « logique de l’indignation ». « Le chemin de la dignité » nous a été révélé par des femmes et des hommes victimes de l’exclusion, de la torture, de la propagande policière diffamante, par des ...

Tunis effectue un premier pas vers la dissolution du parti de Ben Ali

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Après deux journées marquées par des violences en province, le ministère tunisien de l'Intérieur a suspendu les activités du Rassemblement constitutionnel démocratique (RCD), le parti au pouvoir lors du règne du président Ben Ali. Par  Dépêche  (texte) AFP -  Le gouvernement tunisien de transition a annoncé dimanche soir la "suspension" du Rassemblement constitutionnel démocratique (RCD), le parti au pouvoir sous Ben Ali, et programmé sa dissolution prochaine, après un week-end marqué par des flambées de violences en province. "Dans le souci de préserver l'intérêt suprême de la nation et d'éviter toute violation de la loi, le ministre de l'Intérieur a décidé de suspendre toutes les activités du RCD, d'interdire toutes réunions ou rassemblements organisés par ses membres et de fermer tous les locaux appartenant à ce parti ou gérés par lui", indique un communiqué lu à la télévision nationale. Le ministre de l'Intérieur du gouvernement tunis...

Hakim El Karoui : L’ex-plume de Raffarin conseille le premier ministre tunisien

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Nawaat.org  | Feb 06, 2011 |  0 comments Hakim El Karoui Vendredi 21 janvier. Une semaine après la fuite de Ben Ali dont il a été premier ministre pendant onze ans, le chef du gouvernement de transition Mohamed Ghannouchi se livre à la télé tunisienne. Dans un entretien enregistré la veille (photo), il tente de balayer son image rigide, et de faire oublier qu’il a déclaré avoir eu le dictateur déchu au téléphone après sa fuite. Alors que les manifestants réclament son départ, et veulent un gouvernement expurgé des restes du parti unique, le RCD, Ghannouchi prend soin de minimiser son rôle sous la dictature: «Je vivais comme tous les Tunisiens, je souffrais et j’avais peur.» Pour désamorcer la contestation qui ne faiblit pas, le premier ministre annonce qu’il «quitter(a) toute activité politique» au terme de la transition, écrase même deux petites larmes. Des pleurs de crocodile? En tout cas, ce soir-là, Ghannouchi a sans doute sauvé sa tête. Le lendemain, la presse est élogie...

Un second voyage en jet privé pour Michèle Alliot-Marie

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La ministre des Affaires étrangères, Michèle Alliot-Marie / AFP EN BREF -  L’ESSENTIEL DE L’INFO 06/02/2011 - 12h16 La zone de turbulences n'est vraiment pas passée pour MAM. La ministre des Affaires étrangères, Michèle Alliot-Marie, était samedi toujours dans la tourmente à propos de ses vacances tunisiennes controversées, malgré les soutiens de Nicolas Sarkozy et François Fillon. Pis : le site internet du Nouvel Observateur a affirmé que la ministre et ses proches, dont son compagnon et ministre des Relations avec le Parlement, Patrick Ollier, avaient repris un jet privé le 29 décembre afin de se rendre à Tozeur, dans le grand sud, évitant ainsi de traverser des villes en révolte. La ministre a réagi en dénonçant sur France-Info une "polémique totalement artificielle", rappelant qu'elle avait déjà évoqué cette excursion. ECOUTER Alba Ventura | 06/02/2011 - 09h10 La ministre des Affaires Etrangères aurait donc survoler, fin décembre, une partie de la Tunisie en pro...