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Affichage des articles du juin 8, 2011

74 Tunisiens évacués à Paris

Soixante-quatorze Tunisiens qui occupaient, pour certains depuis une semaine, le Centre culturel tunisien de Paris ont été évacués ce soir par la police et interpellés sans incident notable. Une trentaine de personnes, se présentant comme des Tunisiens sans papiers, avaient envahi le 31 mai le bâtiment, situé rue Botzaris à Paris (XIXe arrondissement), près du parc des Buttes-Chaumont. "Nous en avons marre de dormir dans la rue ou dans des parcs", avait alors déclaré un occupant, "nous demandons juste un lieu pour dormir et un coup de main de notre ambassade". Depuis, l'ambassade de Tunisie a saisi la préfecture de police de Paris, demandant l'évacuation du bâtiment parce qu'un "certain nombre d'individus supplémentaires se sont joints aux occupants et ont commis un certain nombre de dégradations", a expliqué une source policière. Appuyée par des CRS venus en renfort, l'évacuation a eu lieu vers 19H00, "sans incident", ...

Tunisie: le Ministère de la justice répond à l'avocat de Ben Ali

Au cours la 6ème rencontre périodique avec les représentants des ministères tenue au Premier Ministère, le représentant du ministère de la Justice, M. Kadhem Zine El Abidine, est revenu sur les déclarations du français Jean-Yves Leborgne, qui prétent être l'avocat de l'ancien président tunisien Ben Ali. A cet effet, le représentant du Ministère de la Justice a expliqué que le juge d'instruction s'est basé sur un ensemble de preuves pour adresser ses accusations au président déchu Zine El Abidine Ben Ali, notamment la saisie d'armes à feu et de stupéfiants au palais de Carthage, ainsi que des bijoux et des sommes d'argent en devises au palais de Sidi Dhrif. Il a relevé que le ministère s'est étonné des déclarations de l'avocat choisi par le président déchu, le Français Jean-Yves Leborgne. Il a ajouté que tout avocat a la liberté de choisir les méthodes pour défendre son client, soulignant : "nous sommes étonnés de ces déclarations surtout que nous n...

Tunisie : les réfugiés libyens disputent l'île Djerba aux touristes

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Par Jeune Afrique         Un hôtel de luxe de Djerba, le 4 mars 2011.   © Miguel Medina/AFP Symbole de la vitalité du tourisme avant la révolution tunisienne, Djerba accueille aujourd’hui plus les réfugiés libyens que les touristes européens. Ce qui prive de leur gagne-pain les habitants de l’île aux maisons blanches et volets bleus. Hôtels fermés, terrasses désertées : en ce début de haute saison, l’ambiance est morose à Djerba.  Les troubles que connait la Tunisie  et sa proximité avec  la Libye en guerre  ont fait baisser le nombre de touristes. La fréquentation touristique de la plus célèbre des îles tunisiennes a chuté de moitié. En  Tunisie , les tours opérateurs craignent pour leurs touristes, explique Tarek Frigui, serveur au café Havana. « Des bus sont affrétés pour transporter directement les Européens de l’hôtel au bateau » pour les balades en mer, sans passer par les cafés, se plaint-il. Entre tarifs promotionnels et pourboi...