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Affichage des articles du janvier 23, 2011

Dans une mosquée rouverte de Tunis, un premier prêche "libre" et déjà contesté

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Tunis, envoyée spéciale - Fermée depuis dix ans, la mosquée du campus universitaire de Tunis, a de nouveau accueilli des fidèles, vendredi 21 janvier. Ils ne sont pas très nombreux, pas plus d'une cinquantaine. Des hommes, plutôt jeunes. Mais c'est un jour-clé, ce vendredi, le premier depuis la chute de l'ancien président Zine El-Abidine Ben Ali où la prière est libre. Ici, plus qu'ailleurs peut-être, ce moment a été attendu. C'est de là, dans cette mosquée considérée par l'ancien régime comme un foyer intégriste, qu'est parti le grand mouvement islamiste des étudiants de la fin des années 1980, durement réprimé. En 2001, le lieu de culte, situé dans la proche banlieue nord de Tunis, avait été totalement fermé. <a href="http://pubs.lemonde.fr/5c/INTERNATIONAL-LEMONDE/articles_international/exclu/tall/1931746047/Middle/OasDefault/lm_microsoft_04969_rg01_m/microsoft_04969_rg01_m.html/35356162333130633464333431376430?http://clk.atdmt...

Un rassemblement à Alger débute dans le sang

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Sept policiers et 42 manifestants ont été blessés samedi dans des heurts entre des partisans de l'opposition et les autorités algériennes.   Le cortège d'une manifestation menée par des partisans du Rassemblement pour la Culture et la Démocratie (RCD, opposition) et interdite par les autorités algériennes, s'est heurté aux forces de l'ordre algériennes devant le siège du parti avant une marche prévue sur le Parlement.  "Il y a eu plusieurs blessés et parmi eux le chef du groupe parlementaire du RCD Othmane Amazouz, ainsi que de nombreuses arrestations", a déclaré par téléphone à l'AFP Saïd Sadi, le président du Rassemblement pour la Culture et la Démocratie (RCD) qui avait appelé à la manifestation.  Un journaliste de l'AFP a vu le chef régional du RCD à Bejaia (260 km à l'est d'Alger), Reda Boudraa, la tête couverte de sang après avoir reçu un coup de bâton. Il a été évacué en ambulance avec un autre manifestant.  Le d...

Après la Tunisie : Internet sert-il à faire la révolution ?

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Au moment où le débat fait rage sur l'importance réelle des réseaux sociaux et d'Internet dans la révolution tunisienne, Paris accueille un homme qui plaide à contre-courant : Evgueny Morozov , un exilé biélorusse aux Etats-Unis, qui vient de publier un livre au titre dégrisant : « The Net delusion » (l'illusion du Net). Morozov dénonce la « cyberutopie » qui draperait la technologie de vertus émancipatrices intrinsèques, mais prend surtout pour cible le soutien officiel des Etats-Unis à des blogueurs ou à des initiatives technologiques en direction des pays qui figurent dans le collimateur de Washington : l'Iran, la Chine, le Venezuela… Une « ingérence numérique » aux relents de guerre froide, dit-il, qui aurait succédé, en quelque sorte, à l'ingérence de George Bush avec des tanks et des G.I. Pas de trace de cela en Tunisie. Sans doute, ironise Morozov qui refuse de voir dans la révolution tunisienne un démenti, ou au moins u...