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Affichage des articles du janvier 20, 2011

Algérie

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Après la Tunisie, un effet domino? Algérie Les Algériens suivent avec passion ce qu’il se passe chez leurs voisins et rêvent, comme eux, de se débarrasser de leur président Abdelaziz Bouteflika, au pouvoir depuis 1999 (et réélu triomphalement en 2009, comme l'illustre la photo). En Algérie aussi, de violentes émeutes ont émaillé le début de l’année, mais, sévèrement réprimées, elles ont eu pour seules conséquences la baisse des prix de certaines matières premières.   Du coup, espérant peut-être reproduire le modèle tunisien, un chômeur algérien s’est immolé ce week-end, imitant le geste désespéré de Mohamed Bouazizi, le chômeur de Sidi Bouzid qui a lancé la Révolution du jasmin le 17 décembre 2010. Pas de quoi néanmoins faire vaciller le régime de Bouteflika qui trébuche ici sur la passerelle de l'avion l'emmenant au G20, en juin 2010. Crédit : AP Photo/Gerry Broome Crédit : SIPA  source: 20 minutes

Tunisie La révolution de jasmin

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Après la Tunisie, un effet domino?   Les dictatures arabes retiennent leur souffle. Et si la Révolution du jasmin en Tunisie donnait des idées aux autres peuples arabes? Comme en Tunisie, la violence économique et sociale qui prévaut dans ces pays pourrait être le prétexte d’une explosion politique. Seule différence, le rôle de l’armée, qui, en Tunisie, contrairement à d’autres pays (l’Algérie, l’Egypte, notamment) n’a jamais trempé dans le business. Une spécificité qui expliquerait, selon les spécialistes, qu’entre un bain de sang populaire et le sacrifice du régime, celle-ci ait choisi, sans états d’âme, la deuxième option. Néanmoins, la multiplication des manifestations ce week-end posent question. Tour d’horizons des pays où le peuple pourrait se sentir pousser des ailes. Un poster déchiré à l'effigie de l'ancien président tunisien Zine El Abidine Ben Ali à Tunis, le 16 janvier 2011. Manifestation pour protester contre le président tunisien Ben Ali à Tunis, l...

Syrie

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Après la Tunisie, un effet domino? La Syrie Là encore, un taux de chômage élevé conjugué à l’absence de liberté d’expression et à de forts soupçons de corruption pesant sur l’entourage présidentiel pourrait provoquer une explosion sociale, même si le régime du président Bachar El-Assad peut s'appuyer sur une police très présente.   Soucieuses, les autorités ont décrété dès dimanche une hausse des subventions allouées aux fonctionnaires et retraités sur les combustibles de chauffage. Une mesure qui devrait toucher plus de 2 millions de Syriens et permettre de faire retomber la pression sociale. Mais pas question pour Damas de desserrer l’étau politique du régime de Bachar El-Assad dont les portraits sont brandis ici lors d'une visite en Algérie, en décembre 2002. Crédit : Zohra Bensemra / Reuters Crédit : SIPA  source: 20 minutes

Jordanie

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Après la Tunisie, un effet domino?   La Jordanie Les manifestations contre la vie chère et l’absence de libertés politiques se multiplient depuis quelques jours.Elles sont fortement encadrées par les forces de l'ordre du roi Abdallah II.   Le gouvernement a donc annoncé un plan de 225 millions de dollars pour réduire les prix des combustibles et des produits de base comme le riz et le sucre.Pas de promesses, en revanche, d'une éventuelle ouverture politique.  Crédit : AP Photo/Nader Daoud source: 20 minutes

Maroc

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Après la Tunisie, un effet domino? Maroc La rue marocaine, elle aussi, est solidaire du peuple tunisien. Au royaume chérifien, la situation est néanmoins différente, notamment en termes économiques.  Le roi Mohammed VI, ici au centre , n'est pas sujet aux mêmes critiques que Ben Ali. Mohamed VI (ici avec Nicolas Sarkozy en 2007 à Marrakech), qui a succédé à son père Hassan II en juillet 1999, a fait plus que lui pour les infrastructures et le niveau de vie dans le pays, du coup les tensions sociales bien que fortes sont moins exacerbées que dans d’autres pays du monde arabe. Crédit : SIPA source: 20 minutes

Egypte

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Après la Tunisie, un effet domino? Egypte Cela fait plusieurs mois en effet que la société civile égyptienne est régulièrement en butte à un pouvoir qui brandit la menace islamiste incarnée par les Frères musulmans pour justifier l’absence de libertés dans le pays. Mais à quelques mois d’une élection présidentielle qui pourrait entraîner une réélection du vieux raïs, les tensions pourraient se multiplier. Sur cette affiche électorale, Hosni Moubarak (à droite), pose avec son fils Gamal Moubarak (à gauche) et un candidat (Ayman Salah Mekled) au centre.   Dès l’annonce du départ de Zine el-Abidine ben Ali, les réseaux sociaux égyptiens se sont emparés de la nouvelle pour prédire la fin des 29 ans de pouvoir sans partage du président Hosni Moubarak. Crédit : Goran Tomasevic / Reuters source: 20 minutes

Opposition tunisienne

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Opposition tunisienne : les forces en présence Mots clés : Partis politiques , Opposition , TUNISIE , TUNIS , Zine El Abidine Ben Ali , Nejib Chebbi , Ahmed Ibrahim , Moncef Marzouki , Rached Ghannouchi , Mustapha Ben Jaâfar , Hamma Hammami Par Jérôme Bouin 18/01/2011  Réactions ( 27 ) Ahmed Ibrahim (à gauche) et Mustapha Ben Jaâfar, deux membres de l'opposition légale, tolérée sous Ben Ali. Crédits photo : FETHI BELAID/AFP FOCUS - Après la fuite de Ben Ali, le chef du nouveau gouvernement d'union nationale a annoncé la légalisation de tous les partis. Opposition légale, partis interdits, lefigaro.fr fait le point sur les opposants à l'ancien parti quasi unique. L'opposition légale (tolérée sous Ben Ali) : Nejib Chebbi. Crédits photo : FETHI BELAID/AFP Parti démocratique progressiste - Le PDP est le plus grand parti de ce qui constituait l'opposition légale. Son fondateur, l'avocat Nejib Cheb...

La tension retombe a Tunis

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La tension retombe peu à peu dans les rues de Tunis  19/01/2011 | Mise à jour : 23:06 Réactions ( 9 ) Manifestation contre le nouveau gouvernement, ce mercredi, dans le centre de Tunis. Crédits photo : Thibault Camus/ASSOCIATED PRESS Signe d'un effort de décrispation, télévisions et radios ont ouvert leurs antennes à de vrais débats, en présence d'opposants, de ministres du nouveau gouvernement et de membres de la société civile. À Tunis La scène mérite bien une photo. Appuyé contre un char de l'armée, un jeune soldat en uniforme donne l'accolade à un manifestant tunisien au bras plâtré devant la caméra d'un jeune policier. «C'est magnifique ! Ça semble tellement… irréaliste !», s'enthousiasme Zakia, une passante venue déposer une gerbe sur le canon du blindé. Alors que mercredi, rassemblements et consultations politiques se poursuivaient pour dénouer la crise politique née du maintien d'ex-m...

TUNISIE

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Le président tunisien s'engage à une «rupture totale avec le passé» 349 réactions "RCD dehors". Des manifestations se poursuivent en Tunisie, pour contester la composition du gouvernement d'union nationale, qui compte de nombreux membres de l'ex-parti de Ben Ali, à des postes-clés. (Finbarr O'Reilly / Reuters) L'essentiel - La composition du gouvernement de transition, avec la présence à des postes-clés des ministres sous Ben Ali, est toujours contestée. De nouvelles manifestations ont eu lieu à Tunis , Sidi Bouzid, ou encore Sfax . Selon l'ONU, 100 personnes sont mortes du fait de la révolution. Le gouvernement français confirme avoir «intercepté» vendredi du matériel de maintien de l'ordre à Roissy. L'ambassade de Tunisie en France a effacé de son site une photo de Nicolas Sarkozy serrant la pince à Ben Ali en 2008. Après dix ans d'interdiction, Libé est de nouveau disponible en Tunisie. 19h32. Le pré...