Tunisie: des violences qui fragilisent le gouvernement
Des manifestants hostiles au gouvernement, dans le centre de Tunis, le 8 mai dernier. REUTERS/Zoubeir Souissi Alors que des élections sont prévues fin juillet en Tunisie, le Premier ministre n'exclut pas un report du scrutin si les violences ne cessent pas. Le coeur de Tunis a de nouveau été dimanche le théâtre d'une confrontation entre manifestants anti-gouvernementaux et policiers, au lendemain de l'imposition d'un couvre-feu qui n'a pas empêché de nouvelles violences dans une banlieue pauvre de la capitale tunisienne. Violences dans la banlieue et le centre de Tunis A Ettadhamen , une banlieue défavorisée, des bandes de jeunes se sont livrées à des pillages et saccages dans la nuit de samedi à dimanche malgré le couvre-feu. Dimanche, cinq postes de police et de la garde nationale ont été incendiés. Des islamistes du mouvement Ennahda (Renaissance) se sont mobilisés pour tenter de rétablir l'ordre, en l'absence d'intervention des force...