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L'avant-goût de la liberté délie les langues en Libye

Devant les ruines de l'hôtel Wenzrik, dans le centre de Tripoli, un homme livre ses sentiments durant cinq bonnes minutes sur la situation en Libye en présence de journalistes, bien que des agents du pouvoir commencent à le serrer de près. " (La guerre) dure depuis longtemps et les gens aspirent à un règlement ", dit-il en se présentant comme un commerçant indépendant du nom de Zarroug. " D'une façon ou d'une autre, le changement viendra. " L'hôtel a été bombardé de nuit la semaine dernière alors qu'il était vide. Le gouvernement libyen a dénoncé à cette occasion un exemple d'attaque délibérée de l'Otan contre des civils dans son offensive contre le colonel Mouammar Kadhafi. Un habitant a rapporté que l'hôtel était fréquenté par des représentants du gouvernement. Comme on lui demande s'il est prêt à répondre à d'autres questions, Zarroug passe nerveusement les doigts dans sa barbe grisonnante en scrutant la foule des badauds,...

Tunisie: un neveu de Ben Ali condamné à 15 ans de prison

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L'ex-président de la Tunisie Zine al-Abidine Ben Ali. PHOTO: REUTERS Associated Press Tunis En fuite à l'étranger, Sofiane Ben Ali, un neveu de l'ex-président tunisien, a été condamné par contumace à une peine cumulée de 15 ans d'emprisonnement pour émission de chèques sans provision, a rapporté mercredi l'agence officielle TAP. Le montant global des chèques émis des chèques irrégulièrement dépasse les 600 000 dinars (environ 300 000 euros). Le jugement a été prononcé mardi par le tribunal de Béjà, à environ 100km de Tunis. Il est intervenu au lendemain de la condamnation par contumace de l'ancien chef d'État Zine El Abidine Ben Ali et de son épouse Leïla Trabelsi à 35 ans de réclusion et une amende d'un montant équivalant à environ 45 millions d'euros pour détournement de fonds et malversations. Le président déchu qui a fui le 14 janvier en Arabie Saoudite à la suite d'un soulèvement populaire doit être jugé le 30 juin pour détention...

Ammar404 doit mourir : le tribunal met la sécurité des tunisiens en danger !

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Le tribunal vient de rejeter l’appel de l’Agence Tunisienne d’Internet (ATI) du jugement du 26 mai dernier lui ordonnant de censurer nos bon vieux sites pornos, suite à une requête d'un groupe d'avocats salafistes, jugeant que ces sites " représentaient un danger évident pour les enfants et ne convenaient pas aux valeurs musulmanes de la Tunisie.. ." Terrible Erreur : Toutes les études scientifiques réalisées sur le sujet démontrent unanimement que la pornographie diminue le nombre de crimes sexuels. Voir  The Scientist  et  The Pacific Center For Sex and Society. En somme, cette décision est très dangereuse puisqu'elle met en danger la sécurité des femmes et des enfants première victimes d'agression sexuelles...Ce qui est " danger évident pour les enfants et les valeurs musulmanes de la Tunisie ", n'est-ce pas ? Mais, une question me brûle le bout des doigts sur l'Azerty : Où étaient ces avocats lorsque Zaba et ces sbirres volaient, to...

Tout ce qu'il faut savoir sur l'affaire Khachnaoui : le journaliste qui a osé dénoncer

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Le journaliste tunisien Néji Khachnaoui vient de recevoir une convocation  du juge d’instruction suite à une plainte déposée contre  lui par l’affairiste et ami personnel du Tyran en fuite, Néji Mhiri.  Celui qui fut "bizarrement" administrateur à la Banque  Centrale de Tunisie alors qu’il devait au même moment  plus de 600 millions de dinars aux banques tunisiennes.  Retour sur une affaire dont les enjeux dépassent les apparences. Le 22 janvier 2011, à peine une semaine après la fuite  de Zaba and Co., le journaliste et blogueur N. Kachnaoui  publie un court papier dans le journal Echaab (le peuple),  dénonçant nominalement quelques richissimes familles notoirement  lié à l’ancien Pouvoir. Bien que le papier ne soit pas soutenu  par une enquête détaillée, il possède bien deux mérites : Primo, il invite les citoyens tunisiens à s’intéresser de plus  près au cas des principaux bénéficiaires du système Zaba-Leila. ...

Migrants interpellés à Paris : "J'avais entendu parler de liberté"

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Expulsés à deux reprises d'un bâtiment du 36, rue Botzaris, 22 tunisiens ont été appréhendés dans le parc des Buttes-Chaumont. Par Céline Rastello Un agent de sécurité devant le 36, rue Botzaris, le 22 juin à Paris. (Cyril Bonnet) "J'avais entendu parler de liberté et de démocratie. Pour l'instant, je n'ai vu ni l'un ni l'autre" déclare calmement Amir*, 22 ans. Mercredi 22 juin, vers 16h, il se trouve avec une dizaine de Tunisiens à la station de métro Buttes-Chaumont, dans le 19e arrondissement de Paris. La plupart, le visage marqué par la fatigue, sont assis le long du trottoir. Certains fument, d'autres discutent à voix basse. Si un franc soleil a chassé la pluie, la cabine téléphonique, à quelques mètres, sert toujours d'abris à une petite dizaine de sacs de couchages. 14 migrants en garde à vue Une journée qui ressemblerait presque à celles vécues récemment par ces migrants si 22 d'entre eux n'avaient pas été interpellés dans la m...

AUFEMININ.COM SE LANCE EN TUNISIE : TN.AUFEMININ.COM

AUFEMININ.COM PORTE-PAROLE DES FEMMES EN TUNISIE Les femmes ont joué un rôle fondamental dans la révolution qui a mis fin à la dictature en Tunisie. Elles sont descendues dans la rue, ont manifesté, se sont organisées et, surtout, ont pris la parole pour faire entendre leurs droits et défendre la démocratie. Plus que jamais, elles ont utilisé le web comme moyen de communication et de rassemblement. Librement. La Tunisie est aujourd’hui le 1er utilisateur d’Internet en Afrique. Les internautes tunisiennes ont été nombreuses à s’exprimer sur les forums d’aufeminin.com. Partage d’expériences, interrogations, peurs, récits de l’actu mais aussi rêves d’égalité et de démocratie : elles ont créé un incroyable réseau de solidarité. Pour soutenir ce mouvement libre, aufeminin.com lance sa première version locale en Tunisie entièrement dédiée aux femmes. À lancement exceptionnel, contenus d’exception : les internautes tunisiennes ont eu carte blanche pour réaliser la Une d’aufeminin.com. Cuisin...

La police saccage un camp de migrants tunisiens

Les tentes qui servaient d'abri à des migrants de Lampedusa dans le parc des Buttes-Chaumont, à Paris, ont été détruites, témoignent les associations qui interviennent auprès d'eux. De plus en plus précarisés. Le campement improvisé où dormaient depuis quelques nuits des migrants Tunisiens dans le parc des Buttes-Chaumont a été détruit lundi lors d'une descente de police. "Une cinquantaine de policiers sont venus vers 16 heures, ils ont tout saccagés", raconte Mohamed Dhaoui, membre de l'association  Action Tunisienne . "Ils ont aussi jeté les médicaments des réfugiés et les ont piétinés. Ils disaient avoir agi sur ordre de la mairie, mais celle-ci a démenti". Le "36 Botzaris", ex-refuge des migrants Une centaine de migrants Tunisiens venus de Lampedusa avaient dans un premier temps trouvé refuge au  36, rue Botzaris , à Paris, une annexe secrète du RCD, le parti du dictateur déchu Ben Ali. Le bâtiment appartient toujours à l'état ...