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Une Crypto Monnaie pour la Tunisie?

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Une équipe de développeur à décide de crée une crypto monnaie pour remédier au problème monétaire de la Tunisie. Point Fort: Revalorisation du Dinar Tunisien (rendre plus stable les échanges internationaux et locaux) accessible à tous! Frais d'échange maîtrisés aux frontière avec les devises étrangère (possibilité de miné cette monnaie) wallet (porte feuille) décentralisé. Cette monnaie s'adresse à tout le peuple Tunisien et plus! (et surtout aux plus demunies) source: CRFC

AFRIQUE ÉCONOMIE

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La baisse du dinar tunisien fait tousser l'économie La Tunisie est confrontée à une crise monétaire de grande ampleur. Le dinar tunisien ne cesse de chuter face à l’euro. Depuis 2015, il a perdu un tiers de sa valeur et la dépréciation s’accélère depuis le mois d’avril dernier. Une chute due aux déficits abyssaux des comptes publics et qui qui pénalise les consommateurs et les entreprises. Depuis le printemps, les consommateurs tunisiens vivent dans l’angoisse. Où qu’ils posent les yeux, les étiquettes valsent, les factures s’alourdissent, les prix augmentent… Et les classes moyennes ne s’en sortent plus. Comme Sana, une jeune institutrice. « Tous les jours, on découvre des difficultés. Ils ont augmenté le gasoil, les fruits, les légumes. Chaque jour ! Même les factures... Il y a toujours des augmentations de TVA. Pour l’électricité, l’internet, etc. », déplore Sana. Le dinar tunisien a perdu 20 % de sa valeur en cinq mois, un tiers en deux ans. Du coup les produits importés et ...

Tunisie : Un guichet unique pour créer son entreprise

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Le président de l’Instance tunisienne de l’investissement, Khalil Laâbidi, a fait savoir, lors d’une rencontre sur “la stratégie industrielle, les opportunités et les défis en Tunisie”, que l’instance a commencé à fonctionner, à partir de janvier 2018, en tant que guichet unique chargé des prestations de services liés à la création d’entreprises. Laâbidi a souligné, dans une déclaration à l’agence TAP, que l’inauguration officielle de l’instance aura lieu le 8 février 2018, un rendez-vous qui coïncide avec la première réunion du conseil supérieur de l’investissement, présidée par le chef du gouvernement, Youssef Chahed. Il a précisé, lors de cette rencontre, organisée à l’initiative de la chambre de commerce tuniso-britannique, en coopération avec le conseil des chambres de commerce et d’industrie mixtes, que l’instance tunisienne de l’investissement commencera, dans une première étape, l’étude des projets, dont la valeur dépasse les 15 millions de dinars, pour accélérer ensuite le ry...

En Tunisie, les anciens bénalistes passent de l’ombre à la lumière

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Tunisie, où vas-tu ? (3/6). En septembre 2017, 18 cadres de la dictature de Ben Ali sont entrés au gouvernement Chahed. Mais le « recyclage » de personnalités jusque-là ostracisées va bien au-delà. Par Mohamed Haddad et Frédéric Bobin (Tunis, correspondant) LE MONDE Le 29.01.2018 à 18h27 • Mis à jour le 29.01.2018 à 19h28 Quand on rencontre Mohamed Ghariani attablé à un salon de thé de La Marsa, banlieue résidentielle du nord de Tunis, on a du mal à réaliser que ce quinquagénaire à la voix doucereuse a été l’un des hommes les plus puissants de l’ex-dictature de Zine El-Abidine Ben Ali. « Oui, je l’admets, j’ai participé à un système qui a fait beaucoup de choses de mal », lâche-t-il en sirotant un café face à une mer opaline. « Et j’ai présenté mes excuses au peuple tunisien pour cela », ajoute-t-il. A la veille de la chute du régime de Ben Ali, le 14 janvier 2011, M. Ghariani était le secrétaire général du Rassemblement constitutionnel démocratique (RCD), le parti-Etat de l...

Parité homme – femme dans le partage de l’héritage / Al Azhar menace de déclarer la Tunisie pays non-musulman !

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Par Massinissa Mansour -28 janvier 2018 La parité entre l’homme et la femme est indéniablement l’une des quêtes démocratiques les plus nobles. En parallèle et dans certains cercles religieux, elle est perçue, comme un outrage à l’islam. La question de l’égalité dans le partage de l’héritage demeure une controverse. Pourtant, ce principe d’égalité est en passe d’être consacré par une loi en Tunisie. Une hérésie pense Al Azhar qui menace de déclarer la Tunisie pays non-musulman. La parité homme – femme dans le partage de l’héritage est en passe d’être consacrée par une loi en Tunisie. Ça représente certainement une avancée démocratique indéniable dans un pays qui a déjà franchi plusieurs pas dans le domaine des libertés individuelles. À cet effet, une commission des libertés individuelles et de l’égalité a été créée en août dernier. Cette dernière a été chargée de préparer les contours de la réforme du Code du Statut Personnel (CSP). Un rapport devra être soumis au plus tard dans un...

Tunisie. La révolte toujours latente

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Le 14 janvier, date anniversaire de la chute de Ben Ali en 2011, les Tunisiens ont défilé en masse. Avenue Bouguiba à Tunis, ils étaient nombreux à commémorer la révolution, drapeau national à la main. Ailleurs pourtant, d'autres groupes ont brandi des slogans hostiles au gouvernement. Tel un reflet des deux Tunisie, « celle qui espère et celle qui désespère ». La grogne sociale a refait surface en Tunisie, ultime pays rescapé du Printemps arabe où doit se rendre, mercredi, le chef de l'État français, Emmanuel Macron. Sept ans après l'exil de Ben Ali, la pauvreté, le chômage et la corruption qui ont entraîné la chute de la dictature sont toujours bien présents, ravivant la colère d'une jeunesse avide de changements et de justice sociale. De notre envoyé spécial. Emmanuel Macron entamera, mercredi, une visite d'État de deux jours en Tunisie où il sera reçu par son homologue, Béji Caïd Essebsi. Si l'économie, la sécurité et les questions migratoires seront au c...

Tunisie: derrière la grogne, des espoirs déçus et un pouvoir d'achat en berne

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Manifestation pour le 7e anniversaire de la révolution tunisienne, le 14 janvier 2018 à Tunis. © REUTERS/Amine Ben Aziza Par Léa-Lisa Westerhoff Publié le 17-01-2018 Modifié le 17-01-2018 à 12:23 Alors que la Tunisie fêtait le 7e anniversaire de sa révolution, dimanche 14 décembre, la liesse qui avait suivi à l'époque suivi la chute du dictateur Zine el-Abidine Ben Ali est un lointain souvenir. Aujourd’hui, le bilan est morose. Beaucoup d’espoirs sont déçus. Le chômage est plus haut que jamais et l’économie en crise. Des mesures d’austérité adoptées le 1er janvier dernier ont provoqué un véritable soubresaut de colère populaire il y a une dizaine de jours. « Travail, liberté, dignité ». Ce slogan de la révolution de 2011 a de nouveau résonné dans les rues de Tunis dimanche 14 janvier. Car sept ans après la chute de Ben Ali, il y a toujours trop de chômage et une liberté d’expression fragile. La dignité quant à elle est sérieusement entamée, disent certains Tunisiens. Par ailleur...