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Libye: plus de 100 morts en 48 heures dans l'Ouest

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Des rebelles libyens à Ajdabiya, le 17 avril 2011 afp.com/Marwan Naamani MISRATA (Libye) - Plus de 100 personnes ont été tuées en 48 heures à Nalout et Yefren, deux villes au sud-ouest de Tripoli pilonnées par les forces loyales à Mouammar Kadhafi, selon des habitants de cette région que des milliers de Libyens ont déjà fui pour se réfugier en Tunisie. Un millier de personnes ont par ailleurs péri en six semaines à Misrata, à l'est de Tripoli, ont indiqué lundi des sources médicales, Londres annonçant son intention d'évacuer par mer 5.000 travailleurs étrangers de cette ville rebelle assiégée par les hommes du colonel Kadhafi. Au sud-ouest de Tripoli, les forces loyalistes ont pilonné intensivement lundi la région d'Al-Jabal Al-Gharbi contrôlée en grande partie par la rébellion, selon des habitants de cette région. " Les bataillons de Kadhafi n'ont pas arrêté le pilonnage de la région, surtout Yefren et Nalout, avec des roquettes Grad. Il y a eu 110 morts parmi le...

Immigration: Fermer la frontière "n'est pas la bonne solution"

Lundi, Paris, Rome et Bruxelles ont commenté le blocage, dimanche à la frontière franco-italienne, d'un train d'immigrés tunisiens. Une situation " compliquée mais légale ", affirme deux avocats qui la décryptent pour  leJDD.fr . Alors que la presse italienne se déchaîne au sujet du blocage par les autorités françaises, dimanche, d'un train de migrants tunisiens en direction de Nice, Claude Guéant s'est justifié lors de son déplacement, lundi matin, à Bucarest. Selon le ministre français de l'Intérieur, rien n'a été effectué à l'encontre des règles européennes et de la convention de Schengen. Ce que confirme la Commission européenne, interrogée par les agences de presse. Reste que pendant six heures, dimanche,  la ligne ferroviaire entre Vintimille et Menton , respectivement villes frontières en Italie et en France, a été fermée. Motif évoqué: le risque de troubles de l'ordre public, une manifestation devant alors se tenir côté français. Les d...

Chaos à la frontière entre la France et l'Italie

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Rome vient de délivrer des titres de séjour aux migrants tunisiens. Paris refuse de les accueillir. Journée à hautes tensions. Des migrants pris en charge par la Croix-Rouge italienne à Vintimille, dimanche soir. © Cyriel Martin / - De  NOTRE ENVOYÉ SPÉCIAL À VINTIMILLE, CYRIEL MARTIN Hichem est perdu. Sur le parvis de la gare de Vintimille, ville frontalière avec la France, ce Tunisien peste. "J'ai dit  dégage  à Ben Ali et, maintenant, c'est à moi qu'on dit  dégage ". Il ne comprend pas pourquoi Paris refuse de l'accueillir, ainsi que ses milliers de compatriotes réfugiés dans la petite cité italienne. "Ils m'ont promis que ça suffisait", soupire-t-il en sortant de sa poche un permis de séjour flambant neuf, délivré quelques jours plus tôt par le commissariat de police de Vintimille. Cette carte s'accompagne d'un "titre de voyage pour étranger", sorte de livret conçu sur le même modèle que les passeports européens... et ...

La guerre des tranchées

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À Misrata, les insurgés progressent alors qu'à Ajdabiya le pilonnage intensif des pro-Kadhafi pousse les habitants à fuir. Les combats auront fait ce week-end au moins 14 morts. À Misrata, les rebelles ont attaqué ce week-end des positions des pro-Kadhafi. Un succès.  PH. MAXPPP Ajdabiya recule, Misrata tient… Hier, et alors que sous la pression de l'artillerie des forces du colonel Kadhafi les rebelles basés à Ajdabiya ont dû en effet se replier vers l'est, ces derniers ont tenu bon à Misrata, la grande ville côtière que les pro-Kadhafi pilonnent depuis des semaines. Pourtant, samedi à Ajdabiya, les insurgés avaient progressé d'une quarantaine de kilomètres en direction de Brega, à la faveur des raids aériens de l'Otan. Mais, dès hier matin, des tirs particulièrement intenses sur la porte ouest d'Ajdabiya indiquaient que les forces pro-Kadhafi étaient revenues à moins de 20 km de cette ville, poussant certains rebelles et les habitants à fuir par centaines. ...

Washington et ses alliés cherchent un pays voulant accueillir Kadhafi

Washington et ses alliés cherchent un pays voulant accueillir le leader libyen Mouammar Kadhafi une fois ce dernier cède le pouvoir, rapporte dimanche New York Times. Ce reportage est sorti au moment où l'armée fidèle à Kadhafi intensifie le bombardement de la ville de Misrata, dans l'ouest de la Libye et que Kadhafi jure de ne pas céder aux demandes pour qu'il quitte le pays. Selon New York Times, l'affaire est compliquée par un éventuel acte d'accusation de la Cour pénale internationale (CPI) en ce qui concerne l'attentat contre le vol 103 de Pan Am, survenu en 1988 au dessus de l'Ecosse et "les atrocités" commises en Libye. Citant des responsables de l'administration Obama, il est possible de trouver un pays, probablement en Afrique, qui n'est pas signataire du Statut de Rome régissant le fonctionnement de la CPI. Ces responsables estiment que une démarche vise à encourager Kadhafi à abandonner le pouvoir. La coalition, conduite act...

Libye : l'Otan s'écarte du cadre onusien

Par  Europe1.fr avec AFP Publié le 15 avril 2011 à 09h41 Mis à jour le 15 avril 2011 à 09h41 Le ministre de la Défense, Gérard Longuet, a admis que l'on était "certainement" en train de sortir de la résolution 1973 de l'ONU sur  la Libye  avec la  tribune publiée vendredi  par Barack Obama, Nicolas Sarkozy et David Cameron dans la presse internationale, justifiant cette démarche. A la question "est-ce qu'on n'est pas en train de sortir de la résolution de l'ONU ?", M. Longuet à répondu : "De la résolution 1973 certainement, elle n'évoquait pas l'avenir de Kadhafi". "Mais je pense que trois grands pays qui disent la même chose, c'est important pour les Nations-Unies et peut-être un jour le Conseil de sécurité prendra une résolution", a-t-il poursuivi sur LCI. Des pays comme la Russie, la Chine ou le Brésil, "vont naturellement traîner des pieds. Mais quel est le grand pays qui peut reconnaître qu'un chef ...

Tunisie: les bonnes affaires révolutionnaires de la pub

De Jacques LHUILLERY (AFP) –  Il y a 20 heures TUNIS — Dans la révolution, tout est bon: depuis la chute de Zine El Abidine Ben Ali, les agences de publicité tunisiennes rivalisent d'imagination et inondent les media de slogans détournés, de plus ou moins bon goût. "En route pour la liberté", proclame une marque de voitures française pour vanter un modèle qui vient d'arriver sur le marché. Un autre constructeur français vante carrément "la révolution du design". La chaîne privée Hannibal TV, dont le propriétaire Laarbi Nasra avait été arrêté vingt-quatre heures "pour haute trahison" le 24 janvier dix jours après la fuite de Ben Ali, s'est offert ces dernières semaines une campagne de pub pour fêter le sixième anniversaire de "la voix du peuple" comme se présente la station, sur fond de photos de manifestants prises durant la révolution. Mais le secteur qui surfe le plus sur la vague/manne révolutionnaire est incontestablement celui d...