Tunisie : l’état d’urgence prolongé de sept mois
Les autorités soulignent que la sécurité s’est largement améliorée depuis 2015. (Illustration). AFP/KENZO TRIBOUILLARD.
Alors que la fréquentation touristique reprend, l’Etat tunisien entend rassurer les vacanciers jusqu’à la fin de l’été mais aussi éviter tout incident pendant les municipales et le ramadan.
C’est le plus long prolongement de l’état d’urgence depuis son instauration en 2015, à la suite d’une série d’attentats. Après avoir consulté le chef du gouvernement et le président du Parlement, le président Béji Caïd Essebsi a décidé d’étendre cette mesure d’exception encore « pendant sept mois à compter du 12 mars ». Une façon, explique la présidence, d’éviter des « polémiques » à répétition, alors qu’Amnesty International déplore notamment « des arrestations arbitraires ».
Les premières élections municipales de l’après révolution - très attendues et plusieurs fois repoussées - sont prévues le 6 mai, tandis que le ramadan devrait débuter à la mi-mai pour un mois.
La fréquentation touristique, cruciale pour l’économie tunisienne,reprend du poil de la bête après une longue crise liée notamment aux troubles sécuritaires.
LIRE AUSSI >Emmanuel Macron : « La réussite de la Tunisie, c’est aussi notre bataille »
L’état d’urgence octroie des pouvoirs d’exception aux forces de l’ordre. Il permet notamment l’interdiction des grèves et des réunions « de nature à provoquer […] le désordre » ou encore l’adoption de mesures « pour assurer le contrôle de la presse ».
2015, une année noire
En 2015, des attentats majeurs revendiqués par le groupe djihadiste Etat islamique (EI) ont frappé la Tunisie, l’un au musée du Bardo à Tunis, l’autre une plage de la station balnéaire Sousse. L’état d’urgence est sans cesse renouvelé, chaque mois ou pour quelques mois à la fois, depuis le troisième de ces attentats, perpétré contre la garde présidentielle en novembre 2015 en plein Tunis (12 agents tués).
La dernière attaque de grande ampleur en Tunisie remonte à mars 2016, lorsque des dizaines de djihadistes ont attaqué des installations sécuritaires à Ben Guerdane, à la frontière avec la Libye.
LIRE AUSSI >Tunisie : chômage, austérité, corruption… pourquoi la population cède à la colère
Un problème : la situation en Libye
Les autorités disent avoir fait « des pas très importants dans la guerre contre le terrorisme » et soulignent que la sécurité s’est largement améliorée depuis 2015, tout en continuant à appeler à la vigilance.
La situation en Libye voisine, pays en proie au chaos, reste l’une de leurs principales préoccupations, selon des responsables gouvernementaux.
Alors que la fréquentation touristique reprend, l’Etat tunisien entend rassurer les vacanciers jusqu’à la fin de l’été mais aussi éviter tout incident pendant les municipales et le ramadan.
C’est le plus long prolongement de l’état d’urgence depuis son instauration en 2015, à la suite d’une série d’attentats. Après avoir consulté le chef du gouvernement et le président du Parlement, le président Béji Caïd Essebsi a décidé d’étendre cette mesure d’exception encore « pendant sept mois à compter du 12 mars ». Une façon, explique la présidence, d’éviter des « polémiques » à répétition, alors qu’Amnesty International déplore notamment « des arrestations arbitraires ».
Les premières élections municipales de l’après révolution - très attendues et plusieurs fois repoussées - sont prévues le 6 mai, tandis que le ramadan devrait débuter à la mi-mai pour un mois.
La fréquentation touristique, cruciale pour l’économie tunisienne,reprend du poil de la bête après une longue crise liée notamment aux troubles sécuritaires.
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2015, une année noire
En 2015, des attentats majeurs revendiqués par le groupe djihadiste Etat islamique (EI) ont frappé la Tunisie, l’un au musée du Bardo à Tunis, l’autre une plage de la station balnéaire Sousse. L’état d’urgence est sans cesse renouvelé, chaque mois ou pour quelques mois à la fois, depuis le troisième de ces attentats, perpétré contre la garde présidentielle en novembre 2015 en plein Tunis (12 agents tués).
La dernière attaque de grande ampleur en Tunisie remonte à mars 2016, lorsque des dizaines de djihadistes ont attaqué des installations sécuritaires à Ben Guerdane, à la frontière avec la Libye.
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Un problème : la situation en Libye
Les autorités disent avoir fait « des pas très importants dans la guerre contre le terrorisme » et soulignent que la sécurité s’est largement améliorée depuis 2015, tout en continuant à appeler à la vigilance.
La situation en Libye voisine, pays en proie au chaos, reste l’une de leurs principales préoccupations, selon des responsables gouvernementaux.
source: le Parisien
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