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Tunisie le pouvoir cherche a reprendre la main
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A Tunis, le gouvernement a annoncé des mesures en faveur des familles modestes dans l’espoir de désamorcer l’agitation sociale contre la vie chère.
Les représentants des partis politiques, des syndicats et du patronat réunis par le président Béji Caïd Essebsi, à Tunis, le 13 janvier.CRÉDITS : FETHI BELAID / AFP
Le gouvernement tunisien a annoncé samedi 13 janvier une série de mesures, dont l’augmentation des allocations sociales, après une semaine de contestations marquées par des heurts et à la veille du septième anniversaire de la révolution. Selon ce plan d’action, l’allocation sociale en faveur des familles nécessiteuses passe de 150 dinars (50 euros) à 180 et 210 dinars (60 et 70 euros) en fonction du nombre d’enfants, soit une augmentation d’au moins 20 %, a indiqué à la presse le ministre des affaires sociales, Mohamed Trabelsi. Selon une source gouvernementale, le plan prévoit également que l’Etat puisse se porter garant pour 500 000 familles aux revenus instables afin qu’elles puissent obtenir un prêt auprès de la banque pour se loger.
Ce plan aide les familles nécessiteuses à « l’acquisition d’un logement adéquat », a assuré M. Trabelsi. Il « garantit une couverture médicale pour tous les Tunisiens sans exception », a-t-il également soutenu, sans plus de développements. La procédure « va toucher plus de 120 000 bénéficiaires [pour] un coût dépassant 70 millions de dinars (23,5 millions d’euros) », a-t-il souligné. Une source gouvernementale a précisé que ces mesures seraient appliquées dès cette année.
Reprendre la main
L’exécutif tunisien s’efforce de reprendre la main à la veille du 7e anniversaire de la chute de la dictature de Ben Ali, qui offrira l’occasion aux animateurs du mouvement social contre la vie chère de redescendre dans la rue. Depuis le 8 janvier, la Tunisie est en proie à une vigoureuse agitation ciblant l’augmentation du coût de la vie, conséquence d’une loi de finances ayant programmé une hausse de la fiscalité indirecte afin d’enrayer la dérive des déficits publics.
En fin de semaine, la violence qui avait émaillé certains attroupements nocturnes, à Tunis comme dans certaines localités de l’arrière-pays, a connu un net reflux. Mais la pression de la rue continuera néanmoins de se fairesentir, comme devraient l’illustrer dimanche les rassemblements auxquels se joindra l’Union générale tunisienne du travail (UGTT), qui était jusqu’à présent resté en marge du mouvement.
Samedi, le président de la République, Béji Caïd Essebsi, a réuni à Carthage, banlieue située au nord de Tunis, les partenaires (partis politiques, syndicats…) de l’« accord de Carthage ». Ce document, signé sous son égide à l’été 2016, avait pour but d’élargir le consensus autour de l’action gouvernementale.
La relation entre le premier ministre tunisien Youssef Chahed et M. Essebsi est malaisée, tout comme est conflictuel son lien avec le parti dominant la coalition gouvernementale, Nidaa Tounès, dirigé par Hafedh Caïd Essebsi, le propre fils du chef de l’Etat. Selon plusieurs observateurs, Nidaa Tounès pourrait tenter de profiter de l’occasion pour chercher à mettre sous tutelle M. Chahed, ce dernier étant parvenu jusqu’à présent à conserver son autonomie d’action par rapport à ce parti dont il est issu.
Le président de la République, qui est cœur du jeu politique tunisien, va donc essayer de remettre en ordre de bataille son camp – il est le fondateur de Nidaa Tounès – tout en conservant une relation de travail fonctionnelle avec les autres partis membres de la coalition gouvernementale, au premier rang desquels le parti islamiste Ennahda.
La force de M. Chahed tient toutefois dans sa relative popularité. De larges factions de l’opinion publique ont soutenu la campagne anticorruption lancée au printemps 2017. Certains proches du chef du gouvernement vont même jusqu’à sous-entendre que l’agitation sociale actuelle est orchestrée en coulisse par des réseaux mafieux, affaiblis par l’offensive gouvernementale. « Il est clair que le gouvernement est ciblé à cause de sa guerre contre la corruption », avance une source gouvernementale.
Dans les dernières semaines, M. Chahed a dû faire montre d’une plus grande modestie dans l’affichage de ses ambitions politiques ; ce qui semble avoir détendu sa relation avec le chef de l’Etat – lequel n’a pas exclu de se présenter à sa propre succession, en 2019. Mais la tension reste vive avec Nidaa Tounès. Dans ce jeu de rivalités, Nidaa Tounès a pu compter sur le soutien passif du parti islamiste Ennahda, son principal allié au sein de la coalition au pouvoir. Ennemis irréductibles entre 2011 et 2014, les deux formations se sont spectaculairement réconciliées à partir de 2014 sur la base d’un projet de cogérance du pays.
Dimanche 14 janvier, la Tunisie marquera le 7e anniversaire de la chute de la dictature de Ben Ali.CRÉDITS : YASSINE GAIDI / ANADOLU AGENCY
Cette entente cordiale est toutefois sous pression, en raison notamment de l’affaiblissement continu de Nidaa Tounès, plongé dans la crise interne depuis la conquête du parti par Hafedh Caïd Essebsi, le fils du président. En outre, la réconciliation avec les islamistes a été mal comprise par la base électorale du parti. Afin de remobiliser ses troupes dans la perspective des élections municipales prévues en mai, Nidaa Tounès affiche désormais la volonté de prendre ses distances avec Ennahda. Mais la coalition gouvernementale étant maintenue entre les deux formations, il n’est pas sûr que cette nouvelle option tactique fasse la différence et permette à Nidaa Tounès de reconquérir le terrain perdu.
Un contexte politique qui met en difficulté le chef du gouvernement, confronté à sa plus grave crise depuis sa nomination, en septembre 2016. M. Chahed doit louvoyer entre une rue en colère et les faux amis de son camp. Il a pu compter jusqu’à présent sur la compréhension de l’UGTT avec laquelle il a établi une relation de travail fructueuse. « Il a bénéficié de notre soutien silencieux », admet un cadre de l’Union générale tunisienne du travail, qui souligne la chute du nombre de grèves ces derniers mois, indicatrice de la bonne volonté du syndicat. « Les adversaires de Chahed veulent déstabiliser le gouvernement, ajoute-t-il. Mais nous tenons à l’actuelle stabilité politique. »
L’UGTT devrait entrer en lice ces prochains jours sur le front social, mais pour mieux l’encadrer. Comme souvent dans l’histoire de la Tunisie contemporaine, le jeu de bascule de l’UGTT se révèle souvent déterminant pour conforter ou fragiliser le pouvoir.
En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/afrique/article/2018/01/13/en-tunisie-le-pouvoir-cherche-a-reprendre-la-main-face-a-la-grogne-sociale_5241373_3212.html#yOEW1lmjk58XhTfw.99
L’entrée lundi 25 avril de chars et de quelque 3 000 soldats de l’armée syrienne à Deraa, qui a fait au moins 20 morts, a marqué un tournant dans la gestion du mouvement de contestation par le régime du président Bachar Al-Assad. Après les espoirs de réforme suscités par la levée de l’état d’urgence jeudi 22 avril, le président syrien aurait-il définitivement opté pour la “solution militaire” ? Pour Amina A., auteure du blog A Gay girl in Damascus et sympathisante du mouvement de contestation, “pendant des années, les Syriens se sont demandés si Bachar Al-Assad serait le ‘Gorbatchev syrien’, un réformateur (…) ou si il serait forcé à partir” ; après Deraa, “le choix est seulement de savoir si ce régime honni sera démis par une révolution ou si nous tombons dans une guerre civile”. De nouveaux affrontements ont opposé l’armée syrienne aux manifestants à Deraa le 26 avril 2011. Avec l’escalade de la répression depuis vendredi, qui a fait des dizaines ...
Publié par Yasmin le 27 janvier 2011 à 15:45 Mardi 25 Janvier, le ministre du Développement Régional et Local Ahmed Néjib Chebbi, annonçait qu’une somme de 500 000 dinars avait été mobilisée pour aider et assister les citoyens touchés par l’injustice sociale et le déséquilibre entre régions mais également pour dédommager les familles des victimes de la révolution. Ainsi il a été décidé d’octroyer une somme de 3000 dinars aux blessés et une somme de 20000 dinars aux familles de personnes tuées pendant la révolution. Parmi ces familles, figure celle de Hattem Bettahar, un franco-tunisien enseignant à l'université de Compiègne (Oise), tué par balles a Douz. On apprend que cette dernière a refusé la compensation offerte par l’Etat. source: webdo
26/01/2011 Des affrontements ont opposé les manifestants à la police dans le centre du Caire. Crédits photo : Ben Curtis/AP Un policier et un manifestant ont été tués mercredi dans des heurts au Caire, au deuxième jour de violentes manifestations contre le régime d' Hosni Moubarak. Au moins 70 personnes ont été blessées à Suez et 500 arrêtées à travers le pays. Pour la deuxième journée consécutive, les Égyptiens ont défié mercredi le pouvoir dans la rue. De violents affrontements ont opposé les manifestants à la police dans le centre du Caire et dans la ville de Suez, à l'est de la capitale égyptienne. Un policier et un manifestant ont trouvé la mort dans un quartier du centre de la capitale, où les deux camps se sont lancés des pierres après des tirs de gaz lacrymogènes par la police. Ces deux décès portent à six le nombre de personnes tuées en deux jours de contestation sans précédent du régime du président Hosni Moubarak. La ten...
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