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Qui sont les militants de « Fech Nestanew », qui mobilise contre la vie chère en Tunisie ?
La vague protestataire qui secoue la Tunisie a vu l'émergence d'un nouveau mouvement citoyen : « Fech Nestanew ? » qui appelle la mobilisation populaire face à la hausse des prix. Zoom sur ce nouveau phénomène.
La hausse des prix subite, impliquée par l’entrée en vigueur de la loi de finances, le 1er janvier, a déclenché presqu’immédiatement une vague de protestation, qui s’étend désormais à tout le pays. À quelques jours de la date anniversaire de la révolution de 2011, qui a débouché sur la chute de Ben Ali le 14 janvier 2011, les manifestations sont quotidiennes.
• Affrontements quotidiens
On compte pas moins de 500 interpellations, dont 300 au cours des 24 dernières heures
D’abord organisés en journée, les rassemblement se tiennent maintenant principalement la nuit, dans un climat de tension croissant à mesure que les jours passent. Des scènes de pillage ont été observées et les affrontements entre les forces de police et les protestataires sont devenues systématiques.
Dans la nuit de mercredi à jeudi, plusieurs villes ont été le théâtre de nouveaux heurts. A Siliana, les manifestants ont tenté de prendre le tribunal de la ville d’assaut, et les forces de l’ordre ont été la cible de cocktails Molotov. A Kasserine, les jeunes protestataires ont tenté d’établir des barrages routiers en mettant le feu à des pneus, avant d’être dispersés. A Tebourba, où un homme est mort après avoir inhalé des gaz lacrymogènes, lundi, plusieurs dizaines de manifestants ont fait face aux forces de sécurité. A Thala, c’est un poste de police qui a été incendié.
En deux jours, on compte pas moins de 500 interpellations, dont 300 au cours des 24 dernières heures, selon un décompte délivré à l’AFP par le porte-parole du ministère de l’Intérieur, Khalifa Chibani, qui précise que 21 policiers ont été blessés.
Aux origines de ces protestations, une campagne citoyenne : « فاش نستناو ؟ », soit « Fech Nestanew ? » – « Qu’attendons-nous ? », en français. Sa première apparition dans le paysage protestataire tunisien date du 3 janvier.
À l’instar d’autres campagnes tels que « Manich Msamah », créée dans le but de s’opposer au très polémique projet de loi de réconciliation nationale, ou encore la campagne « Mansinekomch » (« On ne vous a pas oublié », en français) en soutien aux martyrs et aux blessés de la révolution, cette campagne a été initiée par un groupe de jeunes qui ont choisi la rue pour interpeller le gouvernement.
• Qui pilote cette campagne ?
Ce sont les jeunes de la révolution qui ont pris l’habitude d’agir sur le terrain qui mènent cette campagne
Les militants de « Fech Nestanew ? » présente le mouvement comme une campagne citoyenne sans leader. « Notre structure est horizontale », affirme ainsi l’une de ses porte-paroles, Henda Chennaoui. Journaliste indépendante de 34 ans, elle décrit le mouvement comme « essentiellement formée par des jeunes », dont des chômeurs.
Le mouvement a obtenu le soutien de plusieurs partis d’opposition, dont le Front Populaire ou encore le parti Al-Joumhouri, mais est aussi appuyé par des acteurs de la société civile hostiles au pouvoir.
Cette initiative a aussi réussi à réunir des jeunes venant de toutes les classes sociales et de différentes régions du pays. Elle trouve ainsi un écho dans des villes telles que Gafsa (sud-ouest), Sfax (est), Tabarka (nord-ouest)… « Ce sont les jeunes de la révolution qui ont pris l’habitude d’agir sur le terrain qui mènent cette campagne », résume Henda.
Toutefois, si elle se revendique sans structure horizontale, la campagne s’organise à travers sa page Facebook, sur laquelle sont diffusés les appels aux différentes actions.
• Pourquoi cette campagne prend-t-elle de l’ampleur ?
La vague protestataire qui secoue la Tunisie a vu l'émergence d'un nouveau mouvement citoyen : « Fech Nestanew ? » qui appelle la mobilisation populaire face à la hausse des prix. Zoom sur ce nouveau phénomène.
La hausse des prix subite, impliquée par l’entrée en vigueur de la loi de finances, le 1er janvier, a déclenché presqu’immédiatement une vague de protestation, qui s’étend désormais à tout le pays. À quelques jours de la date anniversaire de la révolution de 2011, qui a débouché sur la chute de Ben Ali le 14 janvier 2011, les manifestations sont quotidiennes. • Affrontements quotidiens
On compte pas moins de 500 interpellations, dont 300 au cours des 24 dernières heuresD’abord organisés en journée, les rassemblement se tiennent maintenant principalement la nuit, dans un climat de tension croissant à mesure que les jours passent. Des scènes de pillage ont été observées et les affrontements entre les forces de police et les protestataires sont devenues systématiques.
Dans la nuit de mercredi à jeudi, plusieurs villes ont été le théâtre de nouveaux heurts. A Siliana, les manifestants ont tenté de prendre le tribunal de la ville d’assaut, et les forces de l’ordre ont été la cible de cocktails Molotov. A Kasserine, les jeunes protestataires ont tenté d’établir des barrages routiers en mettant le feu à des pneus, avant d’être dispersés. A Tebourba, où un homme est mort après avoir inhalé des gaz lacrymogènes, lundi, plusieurs dizaines de manifestants ont fait face aux forces de sécurité. A Thala, c’est un poste de police qui a été incendié.
En deux jours, on compte pas moins de 500 interpellations, dont 300 au cours des 24 dernières heures, selon un décompte délivré à l’AFP par le porte-parole du ministère de l’Intérieur, Khalifa Chibani, qui précise que 21 policiers ont été blessés.
Aux origines de ces protestations, une campagne citoyenne : « فاش نستناو ؟ », soit « Fech Nestanew ? » – « Qu’attendons-nous ? », en français. Sa première apparition dans le paysage protestataire tunisien date du 3 janvier.
À l’instar d’autres campagnes tels que « Manich Msamah », créée dans le but de s’opposer au très polémique projet de loi de réconciliation nationale, ou encore la campagne « Mansinekomch » (« On ne vous a pas oublié », en français) en soutien aux martyrs et aux blessés de la révolution, cette campagne a été initiée par un groupe de jeunes qui ont choisi la rue pour interpeller le gouvernement.
• Qui pilote cette campagne ?
Ce sont les jeunes de la révolution qui ont pris l’habitude d’agir sur le terrain qui mènent cette campagne
Les militants de « Fech Nestanew ? » présente le mouvement comme une campagne citoyenne sans leader. « Notre structure est horizontale », affirme ainsi l’une de ses porte-paroles, Henda Chennaoui. Journaliste indépendante de 34 ans, elle décrit le mouvement comme « essentiellement formée par des jeunes », dont des chômeurs.
Le mouvement a obtenu le soutien de plusieurs partis d’opposition, dont le Front Populaire ou encore le parti Al-Joumhouri, mais est aussi appuyé par des acteurs de la société civile hostiles au pouvoir.
Cette initiative a aussi réussi à réunir des jeunes venant de toutes les classes sociales et de différentes régions du pays. Elle trouve ainsi un écho dans des villes telles que Gafsa (sud-ouest), Sfax (est), Tabarka (nord-ouest)… « Ce sont les jeunes de la révolution qui ont pris l’habitude d’agir sur le terrain qui mènent cette campagne », résume Henda.
Toutefois, si elle se revendique sans structure horizontale, la campagne s’organise à travers sa page Facebook, sur laquelle sont diffusés les appels aux différentes actions.
• Pourquoi cette campagne prend-t-elle de l’ampleur ?
C’est la répression qui nous a poussés plus tôt dans la rue!
La montée en puissance et l’accélération de son action est aussi une conséquence de la « répression policière », assure Wael Naouar, fonctionnaire et ralliée au Front Populaire, également porte-parole de la campagne. Le premier communiqué de « Fech Nestanew » appelait à un premier rassemblement devant les sièges des différents gouvernorats du pays le 12 janvier prochain. Mais la vague de contestations populaires qui traversent actuellement la Tunisie a finalement accéléré la sortie du mouvement sur le terrain.
« Plus de cinquante de nos membres ont été arrêtés lors d’opérations de tracts ou bien encore en taguant les murs de la ville de nos messages. C’est la répression qui nous a poussés plus tôt dans la rue », explique le porte-parole. Une des premières manifestations, une marche organisée sur le Boulevard Bourguiba de Tunis dans la soirée du dimanche 7 janvier, avait pour mot d’ordre principal la hausse des prix, mais aussi la libération des militants arrêtés.
Le premier moyen d’action utilisé a été la distribution de tracts, avec l’objectif déclaré d’enclencher le débat directement avec la population. « Nous voulions interpeller la population sur la nécessité de se mobiliser. Ainsi, nous avons pu collecter les demandes de chaque quartier, nous disposons aujourd’hui de plusieurs documents comportant des demandes sociales spécifiques suites à ces opérations de tractage », explique Henda Chennaoui.
Une méthode des « cahiers de doléances » similaire à celle observée dans la ville marocaine de Jérada, théâtre d’une forte contestation populaire depuis la mort accidentelle de deux mineurs le 22 décembre. La population s’y est organisée sans le recours aux cadres traditionnels (partis, syndicats, etc.) pour élaborer la liste des revendications.
Autre moyen d’action du mouvement : les tags relayant les slogans « Fech Nestanew ? ». Ce type d’action s’est fait de manière spontanée par les militants d’après les deux portes-paroles.
Depuis le début de la semaine, des manifestations à l’appel de la campagne se sont ensuite multiplié dans plusieurs villes, à Thala (ouest) par exemple ou encore à Sfax. D’autres marches populaires se sont aussi tenues de manière spontanée à Sidi Bouzid (centre) ou encore à Gafsa. « Nous n’avons pas la prétention de penser que cette campagne est à l’origine de toutes ces manifestations, mais il y’a un effet de contagion c’est certain » affirme la militante.
Mardi, une autre manifestation a été lancée à l’appel de « Fech Nestanew » à Tunis, en réaction à la mort d’un manifestant à Tébourba lundi. L’organisation d’un « rassemblement national » devant l’une des institution de l’État est également en préparation, selon Wael Naouar.
• Quelles sont ses revendications ?
Ce n’est pas au peuple tunisien de payer le prix de la mauvaise gestion et de la corruption et de la faillite politique
La principale revendication est l’abrogation de la loi de Finances 2018. Pour les militants de « Fech Nestanew », cette loi exacerbe les problèmes de gouvernance. Ils jugent illégitime la politique d’austérité mise en place par le gouvernement Chahed : « Ce n’est pas au peuple tunisien de payer le prix de la mauvaise gestion et de la corruption et de la faillite politique », proteste Henda.
« La rhétorique de Youssef Chahed concernant les manifestations de nuit, me rappelle étrangement celle de Ben Ali en décembre 2010 », surenchérit la militante. Pour ce mouvement, les dirigeants n’ont pas tiré les leçons de la révolution de 2011, déclenchée par des manifestations ayant pour fondement des raisons économique. « Si cette situation continue, ce sera peut-être bientôt : du pain, de l’eau et pas de Nidaa et d’Ennahdha », conclut le porte parole Wael Naouar. Un écho au célèbre slogan de la révolution tunisienne : « Du pain, de l’eau et pas de Ben Ali. »
C’est la répression qui nous a poussés plus tôt dans la rue
La montée en puissance et l’accélération de son action est aussi une conséquence de la « répression policière », assure Wael Naouar, fonctionnaire et ralliée au Front Populaire, également porte-parole de la campagne. Le premier communiqué de « Fech Nestanew » appelait à un premier rassemblement devant les sièges des différents gouvernorats du pays le 12 janvier prochain. Mais la vague de contestations populaires qui traversent actuellement la Tunisie a finalement accéléré la sortie du mouvement sur le terrain.
« Plus de cinquante de nos membres ont été arrêtés lors d’opérations de tracts ou bien encore en taguant les murs de la ville de nos messages. C’est la répression qui nous a poussés plus tôt dans la rue », explique le porte-parole. Une des premières manifestations, une marche organisée sur le Boulevard Bourguiba de Tunis dans la soirée du dimanche 7 janvier, avait pour mot d’ordre principal la hausse des prix, mais aussi la libération des militants arrêtés.
Le premier moyen d’action utilisé a été la distribution de tracts, avec l’objectif déclaré d’enclencher le débat directement avec la population. « Nous voulions interpeller la population sur la nécessité de se mobiliser. Ainsi, nous avons pu collecter les demandes de chaque quartier, nous disposons aujourd’hui de plusieurs documents comportant des demandes sociales spécifiques suites à ces opérations de tractage », explique Henda Chennaoui.
Une méthode des « cahiers de doléances » similaire à celle observée dans la ville marocaine de Jérada, théâtre d’une forte contestation populaire depuis la mort accidentelle de deux mineurs le 22 décembre. La population s’y est organisée sans le recours aux cadres traditionnels (partis, syndicats, etc.) pour élaborer la liste des revendications.
Autre moyen d’action du mouvement : les tags relayant les slogans « Fech Nestanew ? ». Ce type d’action s’est fait de manière spontanée par les militants d’après les deux portes-paroles.
Depuis le début de la semaine, des manifestations à l’appel de la campagne se sont ensuite multiplié dans plusieurs villes, à Thala (ouest) par exemple ou encore à Sfax. D’autres marches populaires se sont aussi tenues de manière spontanée à Sidi Bouzid (centre) ou encore à Gafsa. « Nous n’avons pas la prétention de penser que cette campagne est à l’origine de toutes ces manifestations, mais il y’a un effet de contagion c’est certain » affirme la militante.
Mardi, une autre manifestation a été lancée à l’appel de « Fech Nestanew » à Tunis, en réaction à la mort d’un manifestant à Tébourba lundi. L’organisation d’un « rassemblement national » devant l’une des institution de l’État est également en préparation, selon Wael Naouar.
• Quelles sont ses revendications
Ce n’est pas au peuple tunisien de payer le prix de la mauvaise gestion et de la corruption et de la faillite politique
La principale revendication est l’abrogation de la loi de Finances 2018. Pour les militants de « Fech Nestanew », cette loi exacerbe les problèmes de gouvernance. Ils jugent illégitime la politique d’austérité mise en place par le gouvernement Chahed : « Ce n’est pas au peuple tunisien de payer le prix de la mauvaise gestion et de la corruption et de la faillite politique », proteste Henda.
« La rhétorique de Youssef Chahed concernant les manifestations de nuit, me rappelle étrangement celle de Ben Ali en décembre 2010 », surenchérit la militante. Pour ce mouvement, les dirigeants n’ont pas tiré les leçons de la révolution de 2011, déclenchée par des manifestations ayant pour fondement des raisons économique. « Si cette situation continue, ce sera peut-être bientôt : du pain, de l’eau et pas de Nidaa et d’Ennahdha », conclut le porte parole Wael Naouar. Un écho au célèbre slogan de la révolution tunisienne : « Du pain, de l’eau et pas de Ben Ali. »
L’entrée lundi 25 avril de chars et de quelque 3 000 soldats de l’armée syrienne à Deraa, qui a fait au moins 20 morts, a marqué un tournant dans la gestion du mouvement de contestation par le régime du président Bachar Al-Assad. Après les espoirs de réforme suscités par la levée de l’état d’urgence jeudi 22 avril, le président syrien aurait-il définitivement opté pour la “solution militaire” ? Pour Amina A., auteure du blog A Gay girl in Damascus et sympathisante du mouvement de contestation, “pendant des années, les Syriens se sont demandés si Bachar Al-Assad serait le ‘Gorbatchev syrien’, un réformateur (…) ou si il serait forcé à partir” ; après Deraa, “le choix est seulement de savoir si ce régime honni sera démis par une révolution ou si nous tombons dans une guerre civile”. De nouveaux affrontements ont opposé l’armée syrienne aux manifestants à Deraa le 26 avril 2011. Avec l’escalade de la répression depuis vendredi, qui a fait des dizaines ...
Publié par Yasmin le 27 janvier 2011 à 15:45 Mardi 25 Janvier, le ministre du Développement Régional et Local Ahmed Néjib Chebbi, annonçait qu’une somme de 500 000 dinars avait été mobilisée pour aider et assister les citoyens touchés par l’injustice sociale et le déséquilibre entre régions mais également pour dédommager les familles des victimes de la révolution. Ainsi il a été décidé d’octroyer une somme de 3000 dinars aux blessés et une somme de 20000 dinars aux familles de personnes tuées pendant la révolution. Parmi ces familles, figure celle de Hattem Bettahar, un franco-tunisien enseignant à l'université de Compiègne (Oise), tué par balles a Douz. On apprend que cette dernière a refusé la compensation offerte par l’Etat. source: webdo
26/01/2011 Des affrontements ont opposé les manifestants à la police dans le centre du Caire. Crédits photo : Ben Curtis/AP Un policier et un manifestant ont été tués mercredi dans des heurts au Caire, au deuxième jour de violentes manifestations contre le régime d' Hosni Moubarak. Au moins 70 personnes ont été blessées à Suez et 500 arrêtées à travers le pays. Pour la deuxième journée consécutive, les Égyptiens ont défié mercredi le pouvoir dans la rue. De violents affrontements ont opposé les manifestants à la police dans le centre du Caire et dans la ville de Suez, à l'est de la capitale égyptienne. Un policier et un manifestant ont trouvé la mort dans un quartier du centre de la capitale, où les deux camps se sont lancés des pierres après des tirs de gaz lacrymogènes par la police. Ces deux décès portent à six le nombre de personnes tuées en deux jours de contestation sans précédent du régime du président Hosni Moubarak. La ten...
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