Yémen : Les opposants célèbrent le départ temporaire du président


Alors que le président Saleh est hospitalisé en Arabie Saoudite, les contestataires de son régime se réjouissent de ce "départ" qui selon eux, symbolise sa chute.
Des opposants au régime célèbrent le "départ" du président Saleh
Des opposants au régime célèbrent le "départ" du président SalehMaxPPP
« Aujourd'hui un nouveau Yémen est né », ont chanté des dizaines de jeunes opposants au régime du président Saleh près de l'Université de Sanaa – lieu de sit-in permanent. Depuis l'annonce de l'évacutation d'Ali Abdallah Saleh vers Riad en Arabie Saoudite, les contestataires ne cachent pas leur enthousiasme de voir, selon eux, « la chute du régime » se profiler. Si ce « départ » demeure temporaire – aucune source officielle du gouvernement n'a donné de précisions sur celui-ci – plusieurs centaines de manifestants se sont toutefois réunis dans les villes de Sanaa et Taëz pour célébrer la fin d'un régime qu'ils déplorent. « C'est fini, le régime est tombé », ont clamé des Yéménites tandis que d'autres se réjouissaient de « la fuite de Saleh » et scandaient : « liberté, liberté, Ali s'est enfui ».

Flou autour du départ du président Saleh

Souffrant de « brûlures et d'égratignures au visage et à la poitrine », après que la mosquée de son palais présidentiel a été bombardée vendredi, Ali Abdallah Saleh est parti se faire soigner dans un établissement saoudien. Alors que ce dernier a toujours refusé d'abandonner le pouvoir depuis le début du mouvement de contestation en janvier, un responsable saoudien a affirmé que le président du Yémen avait l'intention de retourner dans son pays. Si les opposants au régime en vigueur n'ont pas attendu pour se livrer à des scènes de liesse, le président blessé a cependant tenu à rassurer ses partisans sur son état de santé en leur adressant un message audio. Sa voix était alors posée, bien que fatiguée. Forte de ce message, la télévision officielle a, quant à elle, continué d'évoquer le président de manière élogieuse.
Selon des sources tribales, le cheilkh Sadek al-Ahmar – chef de la tribu des Hached – serait prêt à envisager la trêve proposée par l'Arabie Saoudite. Les combats qui opposent les fidèles du président Saleh aux hommes du cheikh seraient alors peut-être en passe de se terminer dans le nord de Sanaa.
source: francesoir

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