Migrants tunisiens : Ils découvrent la liberté, on les enferme ?!!
Cercle de Silence ce jeudi à 17h30 à l’angle cours St Louis –Canebière
Migrants tunisiens : Ils découvrent la liberté, on les enferme ?!!
Contraires
La Tunisie, ses palmiers, ses oasis, son désert, rêve de vacances d’Européens. La France, pour quelques centaines de tunisiens, rêve de travail, de liberté, de vie normale, rêve vite évanoui.
Que trouvent-ils en arrivant : blocage de la frontière franco-italienne, contrôles policiers, gardes à vue, centre de rétention, renvois en Italie ou en Tunisie. Ils ont risqué leur vie pour vivre dignement, ils sont traqués comme des malfaiteurs. Actuellement, ces jeunes hommes vivent dans des conditions précaires, à Marseille, à Paris, à Nice sans liberté d’aller et venir.
Que trouvent-ils en arrivant : blocage de la frontière franco-italienne, contrôles policiers, gardes à vue, centre de rétention, renvois en Italie ou en Tunisie. Ils ont risqué leur vie pour vivre dignement, ils sont traqués comme des malfaiteurs. Actuellement, ces jeunes hommes vivent dans des conditions précaires, à Marseille, à Paris, à Nice sans liberté d’aller et venir.
Contrastes
En février 2011, le Haut Commissariat aux Réfugiés des Nations Unies a lancé un appel aux Etats sur la nécessité d’ouvrir leurs frontières aux personnes qui fuient la Libye. Plusieurs pays ont répondu positivement. C’est ainsi que le Niger en a accueilli 60.000, l’Egypte 160.000 et la Tunisie 270.000.
Dans ce pays, malgré la situation très difficile, les arrivants y sont hébergés dans des lieux prévus ou des familles ; des centres de dépôts de nourriture ont été ouverts ; un camp temporaire a été prévu en cas de besoin, et les autorités ont demandé l’aide d’organisations internationales.
L’Italie, elle, en raison de ses liens historiques avec la Tunisie… et de ses besoins en main d’œuvre, a reçu plus de 27.650 personnes (fin avril), la France… quelques centaines et pourtant les autorités suggèrent l’invasion. A tel point qu’à la demande de la France et de l’Italie, il est question de revenir sur les accords de Schengen en rétablissant le visa et un contrôle aux frontières nationales. C’est le projet même d’une Europe ouverte qui est mis en cause pour quelques milliers de personnes, à l’heure où cette même Europe se dépeuple.
Dans ce pays, malgré la situation très difficile, les arrivants y sont hébergés dans des lieux prévus ou des familles ; des centres de dépôts de nourriture ont été ouverts ; un camp temporaire a été prévu en cas de besoin, et les autorités ont demandé l’aide d’organisations internationales.
L’Italie, elle, en raison de ses liens historiques avec la Tunisie… et de ses besoins en main d’œuvre, a reçu plus de 27.650 personnes (fin avril), la France… quelques centaines et pourtant les autorités suggèrent l’invasion. A tel point qu’à la demande de la France et de l’Italie, il est question de revenir sur les accords de Schengen en rétablissant le visa et un contrôle aux frontières nationales. C’est le projet même d’une Europe ouverte qui est mis en cause pour quelques milliers de personnes, à l’heure où cette même Europe se dépeuple.
Contradictions
Les migrants tunisiens sont présentés comme des « clandestins », alors qu’ils ont des papiers en règle : L’Italie leur a délivré une autorisation provisoire de séjour de 6 mois à titre humanitaire, leur permettant d’y rechercher du travail. Dans le cadre des accords de Schengen sur la libre circulation, cela leur donne le droit de se rendre dans les autres pays de l’Union Européenne.
Pour déroger à cette règle, la France s’est appuyée sur l’un des articles de ces accords demandant que les migrants justifient de ressources suffisantes pour financer leur séjour et le retour dans leurs pays d’origine. Tout le monde comprend cependant qu’il s’agit là d’un prétexte.
En fait, une autre règle de droit européen aurait pu être appliquée : la « protection temporaire » qui prévoit « une protection immédiate et temporaire… en cas d’afflux massif de personnes déplacées qui ne peuvent rentrer dans leur pays d’origine. » (Directive européenne 2001/55/CE et transcrite dans le droit français L81 et R811 du CESEDA.
Elle est née en 1992 de la guerre dans l’ex-Yougoslavie (1.870.000 personnes déplacées) et particulièrement la crise du Kosovo dont la France avait alors accueilli 11.000 réfugiés.
Accueillir des personnes en demande de protection n’est pas une question d’invasion, d’autant qu’elle n’a pas lieu, mais tout simplement d’humanité.
Le Premier Ministre, François Fillon a déclaré le 7 mai que « la France a des lois et la générosité de notre pays n’est pas inépuisable. ». Nous attendons d’abord de nos pouvoirs publics qu’ils respectent ses propres lois ; la générosité vient en plus, elle est un cadeau.
Pour déroger à cette règle, la France s’est appuyée sur l’un des articles de ces accords demandant que les migrants justifient de ressources suffisantes pour financer leur séjour et le retour dans leurs pays d’origine. Tout le monde comprend cependant qu’il s’agit là d’un prétexte.
En fait, une autre règle de droit européen aurait pu être appliquée : la « protection temporaire » qui prévoit « une protection immédiate et temporaire… en cas d’afflux massif de personnes déplacées qui ne peuvent rentrer dans leur pays d’origine. » (Directive européenne 2001/55/CE et transcrite dans le droit français L81 et R811 du CESEDA.
Elle est née en 1992 de la guerre dans l’ex-Yougoslavie (1.870.000 personnes déplacées) et particulièrement la crise du Kosovo dont la France avait alors accueilli 11.000 réfugiés.
Accueillir des personnes en demande de protection n’est pas une question d’invasion, d’autant qu’elle n’a pas lieu, mais tout simplement d’humanité.
Le Premier Ministre, François Fillon a déclaré le 7 mai que « la France a des lois et la générosité de notre pays n’est pas inépuisable. ». Nous attendons d’abord de nos pouvoirs publics qu’ils respectent ses propres lois ; la générosité vient en plus, elle est un cadeau.
source: millebabords.org
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