EN DIRECT. Affaire DSK : la victime présumée pourrait à nouveau témoigner



ARCHIVES. DSK a annoncé sa démission du FMI dans une lettre adressée au conseil d'administration. Il clame son innocence et affirme qu'il va consacrer toute son énergie à la prouver. | AFP/EMM

En attente de l'audience du Grand jury qui devra décider s'il l'inculpe formellement, et alors que ses avocats vont déposer jeudi une nouvelle demande de liberté conditionnelle, DSK a annoncé jeudi sa démission des fonctions de directeur général du Fonds monétaire international. Dans une lettre adressée au conseil d'administration du FMI, il réaffirme être innocent des faits d'agression sexuelle pour lesquels il est incarcéré.

12h37. A son tour, le président de la Commission européenne, José Manuel Barroso, souhaite «un candidat européen fort et compétent» pour succéder à DSK à la tête du FMI,

12h28. Alors que son nom est avancé pour éventuellement succéder à Dominique Strauss-Kahn,  estime que «toute candidature, quelle qu'elle soit, devra émaner des Européens, qui se rassemblent, tous ensemble». 

11h30. FMI : le Japon veut la transparence.Le ministre japonais des Finances, dont le pays est le deuxième pourvoyeur de fonds du FMI, appelle l'organisme international à choisir un nouveau dirigeant de manière «ouverte et transparente», et en se basant sur les capacités du candidat. 

11h20. La victime présumée devrait à nouveau témoigner ce jeudi. Nafissatou, la Guinéenne de 32 ans qui a porté plainte contre DSK pour agression sexuelle, a témoigné à huis clos devant le grand jury mercredi. Le New York Times laisse entendre que, d'après son avocat, elle pourrait être amenée à reprendre son audition ce jeudi. C'est également aujourd'hui, dans la soirée (heure française) que la demande de liberté conditionnelle de DSK devrait être étudiée par un juge de la Cour suprême.

Audio. A New York, notre reporter sur les traces de l'accusatrice de DSK


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10h50. La Chine a des vues sur le FMI.  Les pays émergents doivent être représentés à la FMI estime le ministère chinois des Affaires étrangères, après la démission DSK. «Nous croyons comme toujours que le FMI doit poursuivre ses réformes structurelles et sélectionner le successeur (de M. Strauss-Kahn) sur la base du mérite, de manière transparente et impartiale», déclare le porte-parole du ministère, Jiang Yu. La presse chinoise s'est fait l'écho jeudi de spéculations selon lesquelles Zhu Min, ancien vice-gouverneur de la banque centrale chinoise et dernièrement conseiller de Dominique Strauss-Kahn au FMI, pourrait lui succéder.

10h20. L'Allemagne respecte la décision de Dominique Strauss-Kahn de démissionner, estimant qu'elle permettrait au Fonds monétaire international de «retrouver rapidement toute sa capacité d'action». «Dans une phase délicate pour l'économie mondiale, Dominique Strauss-Kahn a effectué un travail précieux pour le FMI», explique le porte-parole gouvernemental Steffen Seibert, dans un communiqué.

10h05.  met en cause et le PS et Sarkozy. «L'ensemble de la classe politique et journalistique bruissait non pas du comportement de séducteur invétéré, mais du comportement de harceleur de Dominique Strauss-Kahn, et un certain nombre de leurs adversaires politiques savaient que ce comportement pouvait être un avantage pour eux dans une campagne présidentielle», déclare Marine Le Pen sur RMC/BFM TV. Côté PS, «voilà des gens... étaient prêts à porter cet homme à la tête de l'Etat français». Quant à Nicolas Sarkozy, elle a trouvé «machiavélique de nommer un homme dont on connaît la réputation à la tête du FMI pour se débarrasser d'un adversaire politique, au risque, de voir une affaire telle que celle-là, éclater et éclabousser notre pays dans le monde entier». Comme on lui demandait pourquoi elle-même n'avait pas dénoncé la réputation de Dominique Strauss-Kahn, Marine Le Pen a répondu: «mais parce que moi, je n'avais pas d'autres preuves de cela».

9h46. Des éloges de la Suède sur le bilan au FMI. «Il doit être dit que DSK a servi le monde avec grande distinction au cours d'une période des plus difficiles», à travers la crise financière, salue le ministre suédois des Affaires étrangères Carl Bildt sur son compte Twitter, en soulignant que le nom de son successeur serait «important».

9h20. «Un processus logique» selon Hamon. Benoît Hamon, porte-parole du PS, estime que la démission de DSK du FMI est la «suite d'un processus logique» et qu'il n'y a «pas de surprise (...) C'est une continuité logique de la mise en accusation pour les faits qui lui sont reprochés». «Le moment important, pour lui, c'est aujourd'hui. Est-ce qu'il est libéré et demain est-ce qu'il y a confirmation de son inculpation et pour quel type d'accusation ? Donc, on verra».

8h43. Sarkozy «doit» intervenir. Le numéro 2 du PS, Harlem Désir, souhaite que le président de la République «fasse en sorte, comme il l'a fait pour d'autres Français, que Dominique Strauss-Kahn puisse organiser sa défense d'une façon décente» aux Etats-Unis.

8h35. Mélenchon critique le bilan de DSK au FMI.  Jean-Luc Mélenchon, co-président du Parti de Gauche, critique le bilan de DSK à la tête du FMI sur Europe 1. «Je vous renvoie non pas à la propagande des économistes américains, mais à la situation réelle d'un pays réel qui s'appelle la Grèce, à qui on vient d'infliger un nouveau traitement de choc», déclare-t-il, taxant le bilan de DSK de «nul et cruel». 


DSK, "un bilan nul et cruel" à la tête du FMI par Europe1fr

8h21. «Une décision courageuse». La démission de Dominique Strauss-Kahn de la direction du FMI est «une décision courageuse qui s'explique par le fait qu'il veut prouver son innocence et se consacrer pleinement à sa défense», déclare sur LCI le numéro 2 du PS, Harlem Désir.

8h20. Lagarde, «une bonne candidate» à la succession. Le secrétaire d'Etat aux Transports, Thierry Mariani, confie que Christine Lagarde serait une «très bonne candidate» à la succession de Dominique Strauss-Kahn à la tête du Fonds monétaire international (FMI), mais que ce sera «difficile».

8h12. Trois démissions en cours de mandat au FMI. Dominique Strauss-Kahn est le troisième directeur général de suite du Fonds monétaire international à démissionner avant d'achever son premier mandat de cinq ans, ce qui a donné une instabilité à ce poste à laquelle l'institution n'était pas habituée. DSK était ià la tête de l'institution depuis le 1er novembre 2007. Il succédait à l'Espagnol Rodrigo Rato, qui avait annoncé son départ en juin 2007 pour «des raisons personnelles». Avant lui, un Allemand, Horst Köhler, avait également passé moins de quatre ans à la tête du FMI, de mai 2000 à mars 2004, contre huit puis treize pour ses deux prédécesseurs, les Français Jacques de Larosière et Michel Camdessus. Horst Köhler n'a pu résister à l'envie de couronner sa carrière politique par la présidence de la République allemande (poste dont il a démissionné).

8h10. Cette «démission s'imposait».
 La démission de DSK du FMI s'«imposait», estime le secrétaire d’Etat au Logement Benoist Apparu sur Canal +. Il refuse de se prononcer sur la succession de M. Strauss-Kahn à la tête de l'institution financière internationale, et son éventuel remplacement par la ministre de l'Economie, Christine Lagarde, régulièrement évoqué par la presse. «Aujourd'hui, on a une excellente ministre des Finances en France, je ne suis pas sûr que nous ayons, nous, intérêt en France à nous en passer».
6h18. Pas d'impact sur les chances du PS.
  L'affaire DSK n'aurait pas de répercussions négatives sur les chances d'un candidat socialiste à la présidentielle de 2012, selon un sondage réalisé pour France Télévision, Radio France et Le Monde après la mise hors jeu de DSK : 29% des personnes interrogées voteraient pour François Hollande au premier tour, 27% pour Martine Aubry et 16% pour Ségolène Royal. Le président Sarkozy arrive loin derrière avec 21% contre Martine Aubry et seulement 19% s'il est opposé soit à François Hollande soit à Ségolène Royal. Il se place donc en première position de tous les candidats seulement si Mme Royal est investie par le PS, mais en seconde position s'il est opposé à M. Hollande ou à Mme Aubry. Dans le cas où Ségolène Royal serait candidate, Marine Le Pen ferait jeu presque égal avec le président (18% contre 19%), contre 16% à la candidate socialiste. La présidente du FN obtient un score invariable de 17 à 18% au premier tour, quel que soit le cas de figure.
Enquête Ipsos/logicas Business Consulting réalisée le 18 mais auprès de 1.014 personnes constituant un échantillon représentatif. Echantillons interrogés par téléphone selon la méthode des quotas.

6h10. DSK démissionne. «Dominique Strauss-Kahn a informé aujourd'hui le conseil d'administration du Fonds monétaire international (FMI) de son intention de démissionner de son poste de directeur général avec effet immédiat», indique l'institution de Washington dans un communiqué publié peu après minuit (6 heures, heure française). Une décision prise avec «une infinie tristesse»,écrit DSK dans la missive adressée au FMI. «Je tiens à dire que je nie avec la plus grande fermeté possible toutes les allégations qui ont été faites contre moi. Je veux protéger cette institution que j'ai servie avec honneur et dévouement, et en particulier, je veux consacrer toute ma force, tout mon temps, et toute énergie à prouver mon innocence». 
SOURCE: leparisien

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