En Algérie, l'opposition boude les consultations
Une allusion directe aux islamistes du Front islamique du salut (FIS, dissous) rendus responsables de la décennie noire qu’a connu le pays dans les années 1990. Des islamistes qui sont aujourd’hui interdits de toute activité politique.
Les consultations doivent en théorie associer les partis légalisés et plusieurs personnalités indépendantes. Ce samedi matin, le parti à tendance islamiste El-Islah (réforme) a ouvert le bal suivi de Mohamed Saïd, un ancien journaliste candidat malheureux à la dernière présidentielle.
Aucun opposant reconnu comme tel, pour l’instant, n’a été reçu. L’initiative est en fait déjà contestée par ceux qui souhaitent le changement. Plusieurs partis et personnalités dénoncent un non événement, voire un monologue du pouvoir. Un pouvoir, disent-ils, qui n’a plus la capacité d’être le moteur d’une quelconque réforme.
Le président du Sénat, lui, s’est voulu rassurant. « Aucun projet de texte ne sera imposé », a précisé Abdelkader Bensalah. « C’est avec les analyses et les suggestions de chacun que les nouveaux textes seront élaborés », a-t-il promis.
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