Syrie. La violente répression condamnée unanimement
Hier matin avaient lieu près de Damas les obsèques des 82 victimes de la répression, tuées vendredi en Syrie. Des tirs, pendant ces funérailles ont causé la mort de treize personnes au moins. Une répression condamnée de manière unanime à travers le monde.
07H00. De nombreux pays condament la répression des manifestations par Bachar al-AssadLes chancelleries ont réagi vivement, parfois avec indignation, après la dispersion à balles réelles par les forces de l'ordre syriennes d'importantes manifestations dans plusieurs villes. Après Barack Obama et Ban Ki-Moon, le ministre français des Affaires étrangères, Alain Juppé, a condamné "la répression aveugle et brutale" et appelé les autorités syriennes "à renoncer à l'usage de la violence". L'Union européenne a également protesté.
SAMEDI 23 AVRIL
17H20. Le mufti de Deraa, dans le sud, démissionneLe mufti de Deraa, plus haute autorité religieuse de cette ville du sud de la Syrie où est née la contestation contre le régime, a annoncé sa démission sur la télévision al-Jazira : "Il faut absolument que les autorités répondent à toutes les demandes" du peuple, a-t-il dit.
15H30. Deux députés démissionnent pour protester contre la répressionDeux députés syriens indépendants, Nasser Hariri et Khalil Rifaï, ont déclaré samedi en direct à la télévision al-Jazira avoir démissionné du Parlement pour protester contre la répression sanglante des manifestations.
13H30. Treize morts au moins, par des tirs, lors de funérailles près de DamasUn témoin et un militant des droits de l'Homme sur place à Doumaont affirmé que des balles avaient été
tirées lors des obsèques à Douma, à 15 km au nord de la capitale, faisant au moins trois morts et un blessé.
Des "francs-tireurs" sur les toits d'immeubles ont tiré contre les dizaines de milliers de personnes qui se rendaient de la Mosquée au cimetière, selon eux. Plus tard, d'autres témoignages ont fait état de nouvelles victimes.
12H10. Des dizaines de milliers de personnes aux obsèques à EzrehDes dizaines de milliers de personnes ont quitté ce matin Deraa, à 100 km au sud de Damas, et ses environs pour participer aux funérailles de manifestants tués hier lors de rassemblements hostiles au régime à Ezreh. "Plus de 150 bus sont partis de Deraa et des villages voisins pour participer aux enterrements des 18 martyrs tombés vendredi à Ezreh" près de Deraa, affirme un militant.
VENDREDI 22 AVRIL
Les forces de sécurité syriennes auraient fait plus de 80 morts et des centaines de blessés, hier, dans plusieurs villes du pays selon des militants et des associations des droits de l'homme. Les forces de l'ordre ont tiré à balles réelles pour disperser la foule de dizaines de milliers de manifestants qui défilaient en faveur des réformes. L'appel à manifester pour la journée du «Vendredi saint» avait été lancé sur le réseau social Facebook. Les protestataires se sont rassemblés après la grande prière du vendredi. Ils scandaient «Liberté, liberté» ou «Le peuple syrien est un». Certains portaient des pancartes appelant à l'annulation de l'article8 de la Constitution, qui consacre l'hégémonie du parti Baas sur la société et l'État.
Levée de l'état d'urgence insuffisante
Jeudi dernier, le président syrien Bachar al-Assad a décidé de lever l'état d'urgence en vigueur depuis 1963. Cette mesure était l'une des principales revendications des opposants depuis le début du mouvement de contestation. Mais cela ne suffit plus. Les manifestants réclament désormais aussi la libération des prisonniers politiques et la fin de la mainmise des services de sécurité sur la société. «La levée de la loi d'urgence ne change rien car les services de sécurité ne sont soumis à aucune loi», a souligné le cybermilitant Malath Aumran. «La chute du régime est devenue la principale revendication.» Selon Amnesty International, au moins 228 personnes ont été tuées depuis le 15mars en Syrie.
Condamnation unanimeLe président des Etats-Unis Barack Obama a condamné cette nuit "le recours révoltant à la violence" du régime de Bachar el-Assad. de son côté, le secrétaire général des Nations Unies Ban Ki-Moon a rappelé que le gouvernement du Président Bachar el-Assad "doit respecter les droits de l'homme qui incluent la liberté d'expression et de rassemblements pacifiques, ainsi que la liberté de la presse." De Washington à Bruxelles, la condamnation des Occidentaux est unanime.
SAMEDI 23 AVRIL
17H20. Le mufti de Deraa, dans le sud, démissionneLe mufti de Deraa, plus haute autorité religieuse de cette ville du sud de la Syrie où est née la contestation contre le régime, a annoncé sa démission sur la télévision al-Jazira : "Il faut absolument que les autorités répondent à toutes les demandes" du peuple, a-t-il dit.
15H30. Deux députés démissionnent pour protester contre la répressionDeux députés syriens indépendants, Nasser Hariri et Khalil Rifaï, ont déclaré samedi en direct à la télévision al-Jazira avoir démissionné du Parlement pour protester contre la répression sanglante des manifestations.
13H30. Treize morts au moins, par des tirs, lors de funérailles près de DamasUn témoin et un militant des droits de l'Homme sur place à Doumaont affirmé que des balles avaient été
tirées lors des obsèques à Douma, à 15 km au nord de la capitale, faisant au moins trois morts et un blessé.
Des "francs-tireurs" sur les toits d'immeubles ont tiré contre les dizaines de milliers de personnes qui se rendaient de la Mosquée au cimetière, selon eux. Plus tard, d'autres témoignages ont fait état de nouvelles victimes.
12H10. Des dizaines de milliers de personnes aux obsèques à EzrehDes dizaines de milliers de personnes ont quitté ce matin Deraa, à 100 km au sud de Damas, et ses environs pour participer aux funérailles de manifestants tués hier lors de rassemblements hostiles au régime à Ezreh. "Plus de 150 bus sont partis de Deraa et des villages voisins pour participer aux enterrements des 18 martyrs tombés vendredi à Ezreh" près de Deraa, affirme un militant.
VENDREDI 22 AVRIL
Les forces de sécurité syriennes auraient fait plus de 80 morts et des centaines de blessés, hier, dans plusieurs villes du pays selon des militants et des associations des droits de l'homme. Les forces de l'ordre ont tiré à balles réelles pour disperser la foule de dizaines de milliers de manifestants qui défilaient en faveur des réformes. L'appel à manifester pour la journée du «Vendredi saint» avait été lancé sur le réseau social Facebook. Les protestataires se sont rassemblés après la grande prière du vendredi. Ils scandaient «Liberté, liberté» ou «Le peuple syrien est un». Certains portaient des pancartes appelant à l'annulation de l'article8 de la Constitution, qui consacre l'hégémonie du parti Baas sur la société et l'État.
Levée de l'état d'urgence insuffisante
Jeudi dernier, le président syrien Bachar al-Assad a décidé de lever l'état d'urgence en vigueur depuis 1963. Cette mesure était l'une des principales revendications des opposants depuis le début du mouvement de contestation. Mais cela ne suffit plus. Les manifestants réclament désormais aussi la libération des prisonniers politiques et la fin de la mainmise des services de sécurité sur la société. «La levée de la loi d'urgence ne change rien car les services de sécurité ne sont soumis à aucune loi», a souligné le cybermilitant Malath Aumran. «La chute du régime est devenue la principale revendication.» Selon Amnesty International, au moins 228 personnes ont été tuées depuis le 15mars en Syrie.
Condamnation unanimeLe président des Etats-Unis Barack Obama a condamné cette nuit "le recours révoltant à la violence" du régime de Bachar el-Assad. de son côté, le secrétaire général des Nations Unies Ban Ki-Moon a rappelé que le gouvernement du Président Bachar el-Assad "doit respecter les droits de l'homme qui incluent la liberté d'expression et de rassemblements pacifiques, ainsi que la liberté de la presse." De Washington à Bruxelles, la condamnation des Occidentaux est unanime.
source: letelegramme
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