DIRECT. Monde arabe : au moins 15 morts en Syrie


BANIAS (SYRIE). Cette photo a été prise a priori ce vendredi par le téléphone mobile d'un manifestant. Sur la banderole est écrit «Nous voulons libérer le pays», elle a été relayée par l'AFP qui ne pouvait pas couvrir cet événement. | AFP/STR
En Syrie, la levée jeudi de l'état d'urgence qui était en vigueur depuis 48 ans n'a pas comblé les attentes des manifestants. D'importantes mobilisations ont eu lieu dans tout le pays. Elles ont été durement réprimées dans certaines villes où la police a tiré sur les manifestants. Au moin quinze
d'entre eux ont été tués. Au Yémen, des milliers de personnes réclament le départ du président Saleh. Ce vendredi, au Liban, en Libye ou à Bahreïn, un vent de contestation continue à souffler. Les événements de la journée en direct.

16h25. Syrie : au moins quinze morts. Lors de l'une des plus importantes mobilisations depuis le début de la contestation le 15 mars, au moins quinze manifestants ont été tués, selon l'AFP.

16h10. Onze morts en Syrie. C'est le nouveau bilan établi par l'AFP, grâce à des témoins et militants des droits de l'Homme.  Au moins huit personnes ont été tuées dans la localité d'Ezreh, dans la province de Deraa (au sud de Damas), épicentre de la contestation du régime de Bachar al-Assad lancée le 15 mars. Une neuvième a été tuée à Hirak, également dans la province de Deraa. Deux autres ont été tuées à Douma, à 15 km au nord de Damas, selon eux.

16 heures. Manifestation monstre à Sanaa.Jamais depuis le début de la contestation fin janvier au Yémen, la capitale n'avait pas connu un tel rassemblement. Selon l'AFP, la foule s'étendait sur environ 4 km dans le centre de la ville en ce «vendredi de la dernière chance»(pour le président Saleh de partir, ndlr). Mais des responsables du mouvement de contestation ont d'ores et déjà appelé à une grève générale samedi. Ali Abdallah Saleh a répété qu'il ne lâcherait pas le pouvoir avant l'expiration de son mandat en 2013.

15h50. Vingt soldats yéménites sont mortsdans plusieurs attaques menées par des militants d'Al-Qaïda et des hommes armés membres de tribus, selon un nouveau bilan des responsables militaires.

15h40. Au moins dix morts en Syrie.  Des témoins et des militants des droits de l'Homme font part à l'AFP d'au moins dix personnes tuées par les forces de sécurité lors de défilés. La police a ouvert le feu sur la foule à Homs, Hama et Douma.

15h15. A Banias et à Raqqa, les Syriens sont aussi descendus dans la rue. 
Quelque 10 000 personnes ont manifesté  dans le nord-ouest de la Syrie, indique un dignitaire religieux à l'AFP.  Beaucoup avaient fait le déplacement du village voisin de Baïda, théâtre de violences récemment. La foule est entrée «dans une grande colère» à la vue de traces de torture sur le corps de trois prisonniers libérés hier. Par ailleurs, des centaines de personnes ont manifesté à Raqqa dans le centre du pays. Des partisans du régime les ont battus à coups de matraque, rapporte un avocat.

Vidéo. Selon France 24, à Daria près de Damas,  le buste de l'ancien président, Hafez al-Assad, est détruit par des manifestants

14h58. «Snipers» contre des manifestants syriens. A Hama (200 km au nord de Damas), un témoin assure que la police a tiré pour empêcher les manifestants d'atteindre vers le siège local du parti Baas (au pouvoir). «Nous avons vu deux snipers postés sur l'immeuble. Personne, de notre côté, n'avait d'armes. Il y a des victimes, peut-être deux morts», ajoute ce témoin, un militant syrien des droits de l'homme, cité par France 24.

14h49. Manifestations en Syrie. Des dizaines de milliers de partisans des réformes manifestent en Syrie, en particulier à Deraa (sud) et à Homs (centre), où les forces de l'ordre ont tiré, faisant au moins sept blessés, selon des témoins joints par téléphone. La levée jeudi par le président Bachar al-Assad de l'état d'urgence en vigueur depuis près de 50 ans, n'a pas empêché une forte mobilisation : des «dizaines de milliers» de manifestants à Homs, 10 000 à Deraa, au moins 5 000 à Qamishli (nord-est), et des milliers à Douma, près de Damas. Dans la capitale, des rassemblements de plus petite taille ont également été observés dans les quartiers de Qaboune et de Barzé à Damas.

14h37. Exode en Libye. Le Haut commissariat de l'ONU aux réfugiés (HCR) dit craindre un exode massif des populations des montagnes de l'ouest de la Libye, après la fuite de 15 000 Libyens en Tunisie ces deux dernières semaines. Ces Libyens «fuient car ils ont peur des combats» et souffrent de conditions de vie de plus en plus difficiles, selon Andrew Harpers, responsable des opérations du HCR en Libye.

14h19. Des blessés à Damas (Syrie). Cinq manifestants ont été blessés par des tirs de la Sécurité dans la localité de Douma près de Damas, en Syrie, selon des témoins cités par l'AFP.

14h06. A Homs, en Syrie. Selon Nawar Al-Omar, un militant des droits de l'homme, des «dizaines de milliers» de manifestants défilent dans les rues de Homs après la prière du vendredi, se dirigeant vers la place centrale, malgré les tirs des forces de sécurité.

13h55. Des victimes au sein de l'armée yéménite. Treize soldats yéménites ont été tués vendredi dans deux attaques séparées menées à Mareb dans l'est du pays par des militants d'Al-Qaïda et des hommes armés membres de tribus, assurent des responsables de la sécurité et une source tribale. Six membres de la tribu ont également été blessés.

13h49. Discours présidentiel au Yémen. Le président contesté du Yémen, Ali Abdallah Saleh, insiste sur sa «légitimité constitutionnelle», tout en promettant de considérer positivement une proposition des monarchies du Golfe pour une sortie de crise impliquant son départ du pouvoir.

13h45. Tirs à Homs (Syrie). Les forces de sécurité syriennes ouvrent le feu vendredi pour disperser des manifestants dans la ville de Homs, faisant au moins deux blessés, indique à l'AFP Nawar Al-Omar, un militant des droits de l'Homme sur place.

13h41. La capitale syrienne touchée. Près de 200 personnes manifestent dans le centre de Damas avant d'être dispersées par les forces de l'ordre, un des plus importants rassemblements de rue dans la capitale syrienne depuis le début de la contestation, a indiqué un militant des droits de l'Homme.

13h36. En Suède. Six militants anti-Kadhafi sont interpellés avant d'être relâchés après s'être introduits dans l'ambassade libyenne à Stockholm après une manifestation contre le régime du dirigeant libyen .

13h23. Au coeur de la contestation syrienne. A Deraa, où a commencé la contestation contre le régime à la mi-mars, près de 10 000 manifestants se sont rassemblés sur la place al-Saraya dans le centre de la ville. Les protestataires sortent des mosquées en scandant des slogans en faveur de la liberté, en hommage aux martyrs, et appelant à la dissolution des services de renseignement et à juger leurs membres. Certains portent des pancartes appelant à l'«annulation de l'article 8» de la constitution consacrant l'hégémonie du parti Baas sur la société et l'Etat.

13h08. La Gambie dit oui au CNT. Le gouvernement gambien annonce reconnaître comme seul organe «légitime» en Libye le Conseil national de transition (CNT, rébellion), donne 72 heures aux diplomates libyens en poste à Banjul pour quitter la Gambie, et décide «gel et la fermeture avec effet immédiat de tous les avoirs détenus en Gambie de la part ou au nom de Mouammar Kadhafi», dont des hôtels de standing ou un parc de loisirs.

12h46. Nouvelle manifestation en Syrie. Entre 5 000 et 6 000 personnes commencent à défiler à Qamishli, dans le nord est de la Syrie, rapportent des témoins. Les manifestants, sont arabes, kurdes et chrétiens assyriens. Le président Assad a promulgué jeudi le décret de levée de l'état d'urgence qui était en vigueur depuis 1963 et interdit tout rassemblement, mais les opposants, jugeant cette mesure insuffisante, ont maintenu les appels à manifester à travers le pays ce vendredi.

VIDEO. Des images postées sur Youtube, datées du 17 avril.


12h38. La chute du Pharaon. Le procureur général d'Egypte a décidé de prolonger de 15 jours la détention de l'ancien président , annonce l'agence officielle Mena «pour les besoins de l'enquête».

12h29. Situation à Bahreïn. L'organisation Médecins pour les droits de l'Homme dénonce des «attaques systématiques» contre les personnels médicaux et les patients à Bahreïn dans le cadre de la répression du mouvement pro-réformes. Ces faits sont «extrêmement troublants et justifient une enquête internationale immédiate», estime son directeur, Hans Hogrefe.

11h38. Les Yéménites ne lâchent pas. Plusieurs milliers de personnes manifestent à Sanaa pour réclamer le départ immédiat du président Ali Abdallah Saleh, dont les partisans ont organisé une autre marche dans la capitale yéménite, selon un journaliste de l'AFP. Les premiers se rassemblent pour un «vendredi de la dernière chance» (pour le dirigeant de partir, ndlr) alors que les seconds manifestent pour un «vendredi de la réconciliation».

11h21. Le pouvoir jordanien sévit. 136 personnes ont été déférées devant la Cour de sûreté de l'Etat jordanienne pour «actes terroristes» commis lors de heurts ayant fait 91 blessés le 15 avril à Zarqa, indique vendredi une source officielle. De violents heurts avaient éclaté le 15 avril à Zarqa, au nord-est d'Amman, entre manifestants du courant salafiste et les forces de sécurité, faisant 91 blessés pour la plupart des membres de la police.

11h11. Satisfaction des rebelles libyens. La rébellion libyenne se déclare «ravie» de l'envoi de drones armés américains en Libye, et souhaite que leur déploiement puisse mettre un terme au siège de la ville de Misrata, pilonnée par les forces loyales au colonel Mouammar Kadhafi.

10h54. Crimes contre l'humanité. L'ONG Avocats sans frontières (ASF), qui enquête auprès de victimes des forces du colonel Moummar Kadhafi, évoque des «crimes contre l'humanité et crimes de guerre à grande échelle» dont elle va informer la Cour pénale internationale.

10h14. Hommage aux journalistes tués à Benghazi. Une cérémonie a accueilli dans la nuit de jeudi à vendredi l'arrivée à Benghazi (est) les corps des deux photographes de guerre tués mercredi dans la ville lybienne assiégée de Benghazi, Tim Hetherington et Chris Hondros, selon un journaliste de l'AFP. Une trentaine de personnes - des journalistes, des diplomates, des représentants d'ONG et de la rébellion - se sont réunis à l'hôtel Tibesti de Benghazi, une chandelle à la main, peu après l'arrivée du ferry grec affrété par l'Organisation internationale des migrations, qui transportait les corps.

9h15. Libye : une gloire militaire sur le terrain. Le sénateur américain , vétéran de la guerre du Vietnam, arrive à Benghazi pour une visite dans le bastion des rebelles libyens, selon un journaliste de l'AFP. Il doit rencontrer dans la journée les dirigeants du Conseil national de transition, l'organe dirigeant de la rébellion qui siège à Benghazi, principale ville de l'Est libyen.

VIDEO. John McCain est en Libye (en anglais).



7h30. Morts au Yémen. Huit personnes, dont six militaires, ont été tuées dans des accrochages jeudi entre une unité de la Garde républicaine et des hommes armés d'une tribu dans la province de Lahj, dans le sud du Yémen, selon un responsable des forces de sécurité

5h18. Technologie américaine. Pour permettre une plus grande précision dans les frappes de la coalition internationale, en évitant en particulier les victimes civiles, le secrétaire américain à la défense, Robert Gates, annonce que deux drones armés seraient en permanence engagés au-dessus de la Libye.
source: LeParisien.fr 

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