Côte d'Ivoire. La force française risposte à des tirs pro-Gbagbo


Au moins un blindé des éléments pro-Gbagbo aurait été neutralisé par la force française intervenue, avec succès- pour exfiltrer l'ambassadeur japonais de sa résidence. Malgré l'assaut, hier, des forces de Ouattara contre la résidence présidentielle, Laurent Gbagbo continue de s'accrocher désespérément au pouvoir.

4H05. Face aux "tirs nourris des forces pro-Gbagbo,  la force française effectue des "tirs de riposte par hélicoptère",Des miliciens pro-Gbagbo, installés sur le toit de l'amabassade du Japon et "menaçant les ambassadeurs
voisins et les populations civiles" ont essuyé au moisn dix tirs de risposte de la part d'héilcos français, indique un témoin. Selon une source proche de l'opération, "au moins un" blindé a été "neutralisé" par un tir de Licorne dans la caserne de la Garde républicaine voisine de la résidence de M. Gbagbo.

2H05.  Echanges de tirs entre la force française et des éléments pro-Gbagbo
La force française Licorne et des éléments armés défendant la résidence du président ivoirien sortant Laurent Gbagbo ont échangé des tirs hier soir à Abidjan au cours de l'exfiltration de l'ambassadeur du Japon.

1H59. L'ambassadeur du Japon est "en sécurité" après l'opération françaiseExfiltration réussie par la force française Licorne de l'ambassadeur du Japon de sa résidence, située près de celle du
président ivoirien sortant Laurent Gbagbo.

0H24. Washington estime qu'Alassane Ouattara saura unir le pays
"Il va lancer un appel très fort à l'union de tout le monde (...). Ouattara doit apporter l'espoir au peuple, et je pense qu'il le fera", déclare William Fitzgerald, sous-secrétaire d'Etat adjoint chargé de l'Afrique qui se dit persuadé que le chef d'Etat sortant Laurent Gbagbo, dont le refus de quitter le pouvoir après les élections de novembre 2010 a plongé le pays dans la pire tourmente de son histoire, vivait "le dernier acte" de sa présidence.

0H23. La force française évacue l'ambassadeur japonais, menacéDes hélicoptères de la force française Licorne inetrviennent pour évacuer l'ambassadeur du Japon, menacé, dans le secteur de la résidence du président ivoirien sortant Laurent Gbagbo.

MERCREDI 6 AVRIL
Le siège dure.
Les forces du président ivoirien reconnu par la communauté internationale Alassane Ouattara ont lancé hier à Abidjan l'assaut final contre le bunker où est retranché le chef de l'État sortant Laurent Gbagbo, qui refuse de se rendre malgré l'effondrement de son régime. Mais à midi les tirs à l'arme lourde ont cessé près du palais et de la résidence, plongeant ces quartiers dans un calme inhabituel, sans qu'il soit possible de dire qui avait l'avantage sur le terrain, des irréductibles pro-Gbagbo ou des éléments pro-Ouattara. Deux hélicoptères de la Mission de l'Onu en Côte d'Ivoire (Onuci) ont survolé à la mi-journée à basse altitude le quartier administratif du Plateau (centre), où se situe le palais présidentiel, après avoir survolé les environs de Cocody (nord), qui abrite la résidence. À New York, Nick Birnback, porte-parole des opérations de maintien de la paix des Nations unies, a affirmé que «les négociations continuent. L'Onu offre ses bons offices autant que possible». Les combattants d'Alassane Ouattara se sont repliés hier soir, quelques heures après avoir lancé l'assaut sur la résidence présidentielle. 


Gbagbo «aime la vie».
«Moi, je ne suis pas un kamikaze, j'aime la vie», avait affirmé Laurent Gbagbo mardi à un journaliste français. «Ma voix n'est pas une voix de martyr. Je ne cherche pas la mort mais si la mort arrive, elle arrive». Son opposant, Alassane Ouattara a demandé à plusieurs reprises à ses troupes de garantir «l'intégrité physique» de son rival. 

Conditions de la reddition de Gbagbo: la France à l'écart.
«Le président Ouattara a fixé les conditions» des négociations avec Laurent Gbagbo pour son départ. «Ce n'est pas la France qui fixe les conditions, c'est le président ivoirien légitiment élu. Elles ont été conduites par le représentant spécial des Nations unies avec c'est vrai la facilitation de notre ambassadeur», a indiqué hier le chef de la diplomatie française, Alain Juppé, devant l'Assemblée nationale. «Les conditions fixées par le président Ouattara sont très claires: il exige que Laurent Gbagbo accepte sa défaite et reconnaisse la victoire du président légitimement élu, nous en sommes là aujourd'hui et hélas la parole est revenue aux armes», a-t-il ajouté. 

Pas d'intervention française pour déloger Gbagbo.
Le ministre de la Défense, Gérard Longuet, a assuré hier que la France n'interviendrait pas en Côte d'Ivoire si le président reconnu Alassane Ouattara faisait appel à elle pour déloger définitivement Laurent Gbagbo du bunker où il s'est retranché.

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