Libye: la concertation internationale s'invite à Paris
Les Occidentaux poursuivent les concertations internationales sur la Libye lors d'une réunion des ministres des Affaires étrangères du G8, pressés par la progression des troupes loyales à Mouammar Kadhafi.
Alain Juppé le 12 mars 2011 à Gododllo en Hongrie
Photo : Attila Kisbenedek/AFP
"Afin de remplir ses objectifs,la France va accélérer ses efforts au cours des prochaines heures", annonçait Alain Juppédimanche. Le chef de la diplopatie française avait évidemment en tête la recherche d'une porte de sortie à la crise libyenne au menu de la réunion des ministres des Affaires étrangères du G8, qui se tiendra ce lundi à Paris. En jeu, la mise en place d'une zone d'exclusion aériennecensée clouer au sol l'aviation d'Etat de Mouammar Kadhafi, tandis que les troupes de ce dernier se trouvent désormais aux portes de Benghazi...
"L'armée libyienne est en marche pour purger l'ensemble du pays", se vantait dimanche un porte-parole du gouvernement toujours bel et bien en place. Il faut dire que ce jour-là, le grand ménage à l'artillerie lourde a fait son effet, les villes contrôlées par les rebelles tombant l'une après l'autreaux mains des hommes du colonel. La ligne de front s'est ainsi encore déplacée vers l'est, et c'est désormais le siège même de l'insurrection qui devrait faire l'objet de raids aériens intensifs ce lundi.
Les contestataires n'ont donc d'autres choix que de s'accrocher à l'éventualité d'une aide occidentale en leur faveur. Il leur faudra s'armer de patience : la question de la zone d'exclusion aérienne en est encore au stade du débat. Qui se poursuivra néanmoins lors d'un "dîner de travail" ce lundi soir à l'Elysée, où Nicolas Sarkozy sera l'hôte des ministres des Affaires étrangères des Etats-Unis, de la Russie, du Royaume-Uni, de l'Allemagne, de l'Italie, du Canada, du Japon et... de la France.
La secrétaire d'Etat américaine Hillary Clinton, fragilisée par la démission de son porte-parole, attend beaucoup de ce rendez-vous, et particulièrement de son entretien prévu avec Mahmoud Jibril, le chargé des affaires internationales par le Conseil national de transition (CNT) libyen (instance représentative de l'insurrection). La France aussi. La nécessité d'une action contre Moummar Kadhafi est en effet d'autant plus urgente à ses yeux qu'elle est le seul pays à avoir formellement reconnu le CNT, l'UE s'étant limitée, elle, à le considérer comme "un interlocuteur politique légitime".
source: metrofrance
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