La police abat cinq manifestants au Yémen
12/03/2011 | Mise à jour : 21:45
Crédits photo : AHMAD GHARABLI/AFP
Cinq personnes ont été tuées et des centaines d'autres blessées samedi au Yémen, lors de tirs des forces de sécurité sur des manifestants réclamant la chute du président Ali Abdallah Saleh.
Les protestataires accusent la police d'avoir utilisé des gaz toxiques. D'après un médecin membre du comité médical mis en place par les organisateurs du sit-in de Sanaa : «Ce sont des gaz toxiques qui paralysent le système nerveux et l'appareil respiratoire et provoquent des évanouissements». Démenti des autorités : «Il s'agit de gaz lacrymogènes».
A Sanaa, la police a lancé son assaut à l'aube contre les manifestants qui campent depuis le 21 février sur la place de l'Université. Des étudiants et écoliers sont descendus dans les rues d'autres villes du pays pour protester contre cette attaque. Plusieurs centaines d'entre eux ont été dispersés à Aden, grande ville du sud, où la police a aussi été accusée d'avoir utilisé des gaz toxiques.
Un jeune manifestant de 12 ans a été tué à Moukalla, dans le sud-est. Il participait à une manifestation similaire a été tué par des tirs de la police. Cinq autres écoliers ont été blessés, a-t-on appris de sources médicales et auprès de témoins.
Vendredi, l'ONU a annoncé que 37 militants et au moins six agents de sécurité avaient été tués depuis le début des troubles fin janvier et demandé à Sanaa d'enquêter sur la mort de ces personnes. Dans un discours jeudi, le président s'était engagé à «continuer de protéger» les manifestants, qu'ils soient pour ou contre son régime.
Samedi, la chef de la diplomatie européenne, Catherine Ashton a demandé au président Ali Abdallah Saleh de «respecter ses engagements» et de prendre «les mesures nécessaires pour assurer la protection des manifestants et de faire respecter leur droit à se réunir librement».
Sur le plan diplomatique, l'ambassadeur américain à Sanaa, Gerald Feierstein, a plaidé en faveur d'un dialogue entre le président Saleh et l'opposition, en mettant en garde contre le risque d'une guerre civile qui profiterait, selon lui, au réseau d'al-Qaida.
Mais les Pays-Bas ont déconseillé à leurs ressortissants de se rendre au Yémen, en proie à «des troubles politiques croissants», et appelé les Néerlandais présents dans ce pays à partir. Idem pour le ministre britannique des Affaires étrangères William Hague, qui a appelé tous les citoyens britanniques à quitter le pays.
source: lefigaro
Samedi, les forces de sécurité ont tiré sur des manifestants réclamant la chute du président Ali Abdallah Saleh. L'un d'entre eux était âgé de douze ans. Des centaines d'autres personnes sont blessées.
Les protestataires accusent la police d'avoir utilisé des gaz toxiques. D'après un médecin membre du comité médical mis en place par les organisateurs du sit-in de Sanaa : «Ce sont des gaz toxiques qui paralysent le système nerveux et l'appareil respiratoire et provoquent des évanouissements». Démenti des autorités : «Il s'agit de gaz lacrymogènes».
A Sanaa, la police a lancé son assaut à l'aube contre les manifestants qui campent depuis le 21 février sur la place de l'Université. Des étudiants et écoliers sont descendus dans les rues d'autres villes du pays pour protester contre cette attaque. Plusieurs centaines d'entre eux ont été dispersés à Aden, grande ville du sud, où la police a aussi été accusée d'avoir utilisé des gaz toxiques.
Un jeune manifestant de 12 ans a été tué à Moukalla, dans le sud-est. Il participait à une manifestation similaire a été tué par des tirs de la police. Cinq autres écoliers ont été blessés, a-t-on appris de sources médicales et auprès de témoins.
«Quitter le pays»
Vendredi, l'ONU a annoncé que 37 militants et au moins six agents de sécurité avaient été tués depuis le début des troubles fin janvier et demandé à Sanaa d'enquêter sur la mort de ces personnes. Dans un discours jeudi, le président s'était engagé à «continuer de protéger» les manifestants, qu'ils soient pour ou contre son régime.
Samedi, la chef de la diplomatie européenne, Catherine Ashton a demandé au président Ali Abdallah Saleh de «respecter ses engagements» et de prendre «les mesures nécessaires pour assurer la protection des manifestants et de faire respecter leur droit à se réunir librement».
Sur le plan diplomatique, l'ambassadeur américain à Sanaa, Gerald Feierstein, a plaidé en faveur d'un dialogue entre le président Saleh et l'opposition, en mettant en garde contre le risque d'une guerre civile qui profiterait, selon lui, au réseau d'al-Qaida.
Mais les Pays-Bas ont déconseillé à leurs ressortissants de se rendre au Yémen, en proie à «des troubles politiques croissants», et appelé les Néerlandais présents dans ce pays à partir. Idem pour le ministre britannique des Affaires étrangères William Hague, qui a appelé tous les citoyens britanniques à quitter le pays.
source: lefigaro
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