La Libye sous les frappes de la coalition, Kadhafi menace de riposter
M.S. et A.C. | Publié le 19.03.2011, 07h16 | Mise à jour : 20.03.2011, 01h

Après avoir poussé à l'adoption, jeudi, d'une résolution au conseil de sécurité de l'ONU, la France a pris la tête d'une action militaire en Libye samedi. La première frappe aérienne française a été tirée à 17h45, heure de Paris, soit deux heures après la fin du sommet international organisé dans la capitale française, qui réunissait des dirigeants arabes, européens et nord-américains.
Peu après 20h30, la France a été rejointe par les Etats-Unis et la Grande-Bretagne. Les deux puissances ont annoncé avoir bombardé par air et par mer des objectifs en Libye. Des attaques aussitôt qualifiées de «barbares» par les autorités libyennes. Mouammar Kadhafi menace de d'attaquer des objectifs «civils et militaires» en Méditerranée.
Le récit des événements de samedi :
1h50. Un bombardement aérien a visé dimanche avant l'aube Tripoli et la défense anti-aérienne déployée dans la capitale est entrée en action, selon un journaliste de l'AFP. Un avion a survolé le secteur de la résidence-caserne du dirigeant Mouammar Kadhafi à Bab al-Aziziya, dans le sud de la capitale, selon le correspondant qui se trouvait dans un hôtel à un kilomètre de la résidence et qui a entendu plusieurs explosions. Aucune indication n'a pu être obtenue dans l'immédiat sur les cibles visées.
1h35. Le régime libyen affirme que les raids aériens occidentaux ont fait 48 morts.
1h30. La défense anti-aérienne à la résidence de Kadhafi, à Tripoli, est entrée en action,selon l'AFP. Des milliers de Libyens ont pénétré samedi dans le camp militaire du colonel, formant un bouclier humain contre d'éventuelles frappes de la coalition occidentale, avait auparavant annoncé l'agence Reuters, qui diffusait cette nuit des images de l'espace aérien au-dessus de la capitale libyenne. Selon la BBC, des éclairs orange étaient sporadiquement visibles.
0h40. La Libye a décidé de ne plus coopérer avec l'Europe dans sa lutte contre l'immigration clandestine, a annoncé un responsable de la sécurité cité par la télévision officielle libyenne.
0h30. Le régime libyen considère nulle la résolution 1973 de l'ONU après les raids occidentaux. Le régime libyen a affirmé samedi qu'il considérait désormais comme nulle la résolution 1973 de l'ONU imposant une zone d'exclusion aérienne, après l'opération militaire occidentale, et affirmé son «droit» à utiliser de nouveau son aviation.
0h20. «Les batteries antiaériennes de Kadhafi ont été sérieusement mises hors d'état»,annonce un responsable de la sécurité nationale américaine, à l'agence Reuters. «Il est trop tôt pour dire ce que Kadhafi et ses forces terrestres pourraient faire en riposte aux frappes d'aujourd'hui».
0h10. Le régime libyen réclame une réunion du Conseil de sécurité. La Libye a demandé une réunion urgente du Conseil de sécurité de l'ONU après le lancement par l'Occident d'une opération militaire contre les forces du colonel Mouammar Kadhafi, a indiqué le ministère des Affaires étrangères dans un communiqué à Tripoli.
23h30. Les autorités libyennes dénoncent des bombardements «barbares». «Les nations occidentales ont mené des frappes aériennes sur plusieurs endroits à Tripoli et à Misrata, causant de graves dommages (...) aux infrastructures», a déclaré le président du Parlement, Mohamed Zwei, lors d'une conférence de presse à Tripoli. «Cette agression barbare contre le peuple libyen intervient après notre annonce de cessez-le-feu», a-t-il protesté, affirmant qu'un «grand nombre de civils ont été blessés par cette agression», sans préciser le nombre des victimes ou de cibles visées. «Cette agression ne convaincra pas le peuple libyen de se rendre aux bandes armées dirigées par Al-Qaïda», a ajouté M. Zwei. Le gouvernement a régulièrement accusé la rébellion d'être à la solde du réseau extrémiste Al-Qaïda.
23 heures. Selon Al Jazeera, quatre journalistes de la chaîne sont détenus par les autorités libyennes à l'ouest du pays. Il s'agit d'un Tunisien, un Mauritanien, un Norvégien, et un Britannique.
22h45. Enregistrement sonore de Mouammar Kadhafi diffusé par la télévision officielle. Comme il l'avait évoqué jeudi dernier, le leader libyen menace d'attaquer des objectifs «civils et militaires» en Méditerranée, devenue, selon lui, un «vrai champ de bataille». Il estime que «l'agression croisée injustifiée» menée par la coalition internationale «renforce le peuple libyen». Il annonce aussi que les dépôts d'armes sont ouverts pour défendre la Libye.
22h35. Aucun avion français abattu. «On dément, tous les avions qui sont sortis aujourd'hui sont rentrés», affirme le porte-parole de l'état major des armées, le colonel Thierry Burkhard.
22h25. Mouammar Kadhafi va s'exprimer ce samedi soir sur l'«agression des Croisés» contre la Libye, annonce la télévision libyenne.
22h20. Selon l'agence officielle libyenne Jana, la ville natale de Mouammar Kadhafi, Syrte, est la cible de missiles et de raids aériens menés par la coalition internationale.
22h15. Base allemande. Un responsable français sous couvert d'anonymat indique que les attaques aériennes contre la Libye par avions et missiles de croisière des Etats-Unis, de la France et de la Grande-Bretagne, sont «coordonnées» à partir d'un quartier-général américain basé en Allemagne.
22h10. Démenti. Joint par Europe1, l'état-major français assure que tous les avions français sont bien rentrés après leurs raids sur les cibles libyennes. L'armée dément donc implicitement les informations de la télévision libyenne, selon laquelle un avion français aurait été abattu.
22 heures. Avertissement du Hezbollah. Le puissant mouvement chiite estime que l'opération militaire internationale en Libye ouvre la voie à une ingérence occidentale «dans chaque pays arabe, nous ramenant à l'époque des occupations, des colonisations et des partitions». Le chef du Hezbollah Hassan Nasrallah appelle les insurgés à la vigilance : «L'intervention internationale pourrait entraîner la Libye dans le jeu des nations. Les rebelles doivent être conscients de cela». Le Hezbollah rappelle qu'il soutient les révoltes en Libye mais aussi à Bahreïn et au Yémen, et propose de leur «venir en aide».
21h55. Un haut responsable libyen qualifie l'opération militaire occidentale d'«agression barbare», affirmant qu'elle a visé des objectifs civils et militaires et fait de «nombreuses victimes» et de «graves dégâts matériels».
21h50. La télévision libyenne affirme qu'un avion français a été abattu par la défense anti-aérienne libyenne dans le secteur de Njela, dans la région de Tripoli - une information non confirmée par l'armée française.
21h45. Un porte-parole de l'armée libyenne cité par la télévision libyenne affirme que des «objectifs civils» dans les villes côtières de Tripoli, Misrata, Zouara et Benghazi sont la cible de raids «ennemis». La télévision d'Etat dit aussi que l'hôpital de Bir Osta Miled, à 15 km à l'est de Tripoli, a été touché.
21h32. Les USA et la Grande-Bretagne ont lancé 110 missiles de croisière sur la Libye, annonce le Pentagone. Les missiles, envoyés depuis des navires et des sous-marins, ont touché «plus de 20 objectifs» parmi lesquels des systèmes de défense anti-aérienne et des noeuds de communication stratégiques, tous situés sur la côte.
21h30. Obama avertit Kadhafi. Le président américain prévient le dirigeant libyen que «les actes ont des conséquences», justifiant la décision d'intervenir des Etats-Unis par les attaques menées par le régime libyen contre les insurgés.
21h25. Des réservoirs de carburant bombardés. Des bombardements ont touché des réservoirs de carburant alimentant Misrata et sa région, selon un porte-parole des forces armées libyennes cité par la télévision d'Etat. Misrata, troisième ville de Libye à 200 km à l'est de Tripoli, fait partie des cibles visées par les frappes américaines.
21h10. Une action militaire américaine limitée en Libye. Barack Obama répète qu'il n'y aura pas de déploiement américain au sol en Libye, en annonçant avoir autorisé une action militaire limitée pour faire respecter l'application de la résolution 1973 du Conseil de sécurité de l'ONU. Les Etats-Unis ont frappé peu après 20h30 des sites anti-aériens libyens à l'aide de missiles de croisière Tomahawk. «La plupart des premières frappes prévues sont sur la côte parce que c'est là que se trouvent les systèmes» de défense anti-aérienne, selon un haut responsable s'exprimant sous le couvert de l'anonymat. Ces frappes doivent se dérouler essentiellement aux abords de Tripoli et de Misrata, selon lui.
21 heures. Les médias officiels libyens affirment que des «objectifs civils» ont été la cible de raids de l'aviation des «ennemis croisés» à Tripoli. Ils font état de blessés.
20h45. Frappe américaine, le Royaume-Uni entre en action. Les forces britanniques sont en action au-dessus de la Libye, annonce le Premier ministre David Cameron, tandis que des tirs de missiles de croisière Tomahawk américains frappent des sites anti-aériens libyens afin de faciliter la mise en oeuvre de la zone d'exclusion aérienne.
20h40. Le comité de l'Union africaine (UA) se déclare opposé à «toute intervention militaire», selon le président mauritanien Mohamed Ould Abdel Aziz, à l'ouverture d'une réunion à Nouakchott des membres de ce comité.
20h35. Des témoins rapportent à l'AFP que de fortes explosions ont retenti à l'est de Tripoli,où des boules de feu ont été vues à l'horizon, sans être en mesure de préciser l'origine des détonations. L'un de ces témoins ajoute que les explosions auraient visé un bataillon de l'armée situé à 20 km du centre de Tripoli.
20h30. Quatre. Une source militaire française indique que les avions de chasse français, Rafale et Mirage 2000, ont jusqu'ici procédé à quatre frappes aériennes sur la Libye, détruisant plusieurs blindés des forces pro-Kadhafi. Ces tirs se sont produits dans la région de Benghazi, bastion de l'insurrrection en proie aux attaques du régime libyen. Selon la même source, les opérations devaient se poursuivre pendant la nuit.
20h20. Alain Juppé. Interrogé au 20 Heures de France 2, le chef de la diplomatie assure que «les Américains vont participer pleinement aux opérations» et que leur participation sera visible «dans les jours et heures qui viennent». Le but de l'intervention internationale est d'aider «le peuple libyen à se libérer» de Mouammar Kadhafi, même si cela n'est pas explicitement prévu par la résolution 1973 du Conseil de sécurité.
20h10. «Merci Sarkozy». L'envoyée spéciale de BFMTV à Tobrouk, en Libye, rapporte que des Libyens ont manifesté leur joie après l'annonce de l'intervention militaire française : «Ils scandaient "merci Sarkozy"», explique Julia Delage, qui ajoute que d'autres habitants jugent cette opération trop tardive. «Ils disent que trop de sang a déjà coulé», raconte la journaliste.
19h30. Croix-Rouge. Europe 1 rapporte que Le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) se dit «vivement préoccupé» par «l’intensification (...) des combats qui se déroulent en Libye» en raison «des risques que cela comporte pour la vie des civils». L'organisation appelle toutes les parties à «se conformer rigoureusement aux règles et aux principes du droit international humanitaire».
19h25. En France. Le Mouvement contre le racisme et pour l'amitié entre les peuples (Mrap) exprime son «inquiétude face à toute intervention qui risque de ne pas se limiter à la stricte protection des populations civiles». L'organisation appelle au respect «des normes internationales».
19h23. Report. Le secrétaire américain à la Défense, Robert Gates, décide de repousser à la dernière minute un voyage qu'il devait effectuer en Russie, afin de pouvoir suivre la situation en Libye.
19h20. La Russie regrette l'intervention armée étrangère en Libye, selon un communiqué du porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères, Alexandre Loukachevitch.
19h10. Quatre chars libyens auraient été détruits au sud-ouest de Benghazi par les avions de chasse français, selon la chaîne de télévision Al-Jazeera.
18h55. Hugo Chavez. Le président vénézuélien juge l'intervention armée internationale contre la Libye «irresponsable». Selon lui, cette opération vise uniquement à s'emparer du pétrole libyen. Il réclame un cessez-le-feu immédiat.
18h40. Selon l'AFP qui cite Thierry Burckhard, le porte-parole de l'état-major des armées, le véhicule touché par la première frappe aérienne française est «clairement identifié comme appartenant aux forces pro-Kadhafi». Interrogé sur BFMTV au sujet d'une éventuelle riposte, le responsable affirme n'avoir «aucun compte rendu qui fa(sse) état de riposte des forces libyennes».

AFP/PIERRE VERDY
18h15. Véhicule militaire libyen. Selon Reuters, Laurent Teisseire, porte-parole du ministère français de la Défense, précise que trois avions français ont ouvert pour la première fois le feu sur un véhicule militaire libyen. «Une première cible a été engagée et détruite», ajoute-t-il.
18h05. Première frappe aérienne. L'Etat-major de l'armée française annonce que la première frappe aérienne française a été tirée en Libye à 17h45 (heure de Paris).
18 heures. Défections libyennes. Hillary Clinton déclare que les Etats-Unis espèrent de nouvelles défections dans l'entourage et parmi les alliés libyens du colonel Mouammar Kadhafi.
17h45. Le feu n'a pas été ouvert. «Pour l'instant, il n'y a pas eu d'engagement», indique le porte-parole de l'état-major, Thierry Burckhard, précisant qu'«une vingtaine d'appareils» français ont été engagés dans l'opération.
17h42. Porte-avions Charles de Gaulle. Le porte-parole de l'état-major, Thierry Burckhard, donne les détails de l'opération militaire en Libye. Il annonce que le Charles de Gaulle va appareiller dimanche de Toulon vers la Libye.
17h40. A Paris, plus de 200 personnes se rassemblent sur l'esplanade du Trocadéro en soutien aux insurgés libyens.
17h35. Rôle des Etats-Unis dans la coalition. Les Etats-Unis ont des «capacités uniques», c'est à dire des moyens militaires dont ne disposent pas leurs alliés, et ils vont les apporter à la coalition en Libye contre Mouammar Kadhafi, déclare Hillary Clinton. Selon des experts, il pourrait s'agir de missiles anti-radar. Washington est également performant dans les armes à impulsions électromagnétiques qui peuvent altérer des systèmes informatiques adverses et dans le recours aux fils de carbone qui peut mettre à mal les centrales électriques comme celle de Tripoli.
17h30. Union africaine. Les membres du comité de l'UA sur la Libye se rendront à Tripoli dimanche après s'être rencontrés samedi soir à Nouakchott, selon le programme officiel de leur réunion dans la capitale mauritanienne.
17h25. Rassemblement à la résidence de Kadhafi. La télévision d'Etat annonce que des centaines de Libyens sont rassemblés au QG de Mouammar Kadhafi à Tripoli «en prévision de frappes françaises». «Les foules se rassemblent autour des cibles désignées par la France» pour les bombarder, assure la télévision, en diffusant des images en direct de Libyens qui, selon elle, sont rassemblés à la résidence à Bab al-Aziziya ainsi qu'à l'aéroport international de Tripoli.

AFP/IMED LAMLOUM
17h20. Obama. «Notre coalition est prête à agir» en Libye, déclare le président américain depuis Brasilia.
17 heures. Contributions différenciées. Le communiqué final du sommet indique que les participants du sommet organisé à Paris sont «déterminés à agir collectivement» pour faire appliquer la résolution de l'ONU, «même si nos contributions seront différenciées». Pour rappel, la résolution 1973, autorisant le recours à la force contre les troupes de Kadhafi, a été adoptée par 10 voix sur les 15 membres du Conseil de sécurité : l'Allemagne s'est abstenue, la Chine et la Russie, également, mais sans utiliser leurs droits de veto pour bloquer le texte.
16h50. Bases italiennes. Silvio Berlusconi confirme que l'Italie offre «pour le moment» ses bases militaires en vue de l'instauration d'une zone d'exclusion aérienne en Libye. Le chef du gouvernement italien n'exclut pas une participation plus importante dans un second temps.
16h35. Démenti. Selon la chaîne «Al Arabiya», l'ancien ministre de l'Intérieur libyen, Abdel Fattah Younes, qui avait fait défection pour prendre en charge le commandement des insurgés à Benghazi, dément avoir repris ses anciennes fonctions au sein du gouvernement.
16h30. Coalition internationale. Outre la France et la Grande-Bretagne, leaders dans cette offensive diplomatico-militaire en Europe, la Belgique, les Pays-Bas, le Danemark, la Norvège et le Qatar ont confirmé leur participation aux opérations militaires en Libye. Alors que le Canada a annoncé l'envoi de 7 avions de chasse, la position des Etats-Unis, qui soutiennent cette opération, n'est pour l'instant pas clairement définie. Par ailleurs, la Grèce pourrait mettre à disposition des bases sur son territoire.

AFP/LIONEL BONAVENTURE
16h20. L'agence italienne Ansa confirme que des avions italiens, mais aussi danois, étaient prêts à décoller de Trapani (ouest de la Sicile) samedi.
16h15. Avions italiens. La chaîne de télévision «Al Arabiya» assure que des avions italiens ont aussi entamé une mission de surveillance au-dessus de la Libye.
16h10. David Cameron estime que le temps est venu de «passer à l'action» en Libye. «C'est Kadhafi qui l'a voulu. Il a menti à la communauté internationale, il a promis un cessez-le-feu, il a rompu le cessez-le-feu. Il continue de brutaliser son propre peuple», souligne le Premier ministre britannique dans une interview à la télévision britannique.
15h50. Avions français. Au cours de son intervention, le chef d'Etat français confirme que des avions français survolent actuellement la Libye pour empêcher les «attaques aériennes» des forces de Mouammar Kadhafi sur Benghazi et que ces avions sont «prêts à intervenir contre des blindés». Ces avions sont des Rafale, conçus à la fois pour des missions de bombardement, de reconnaissance et de défense aérienne.
15h45. Intervention de Nicolas Sarkozy. «Nous avons décidé d'assurer l'application de la résolution» adoptée par le Conseil de sécurité de l'ONU jeudi. C'est par ses mots que Nicolas Sarkozy a entamé la conférence de presse organisée à l'issue du sommet international de Paris. Rappelant que Mouammar Kadhafi avait «méprisé l'avertissement» envoyé par la France et ses alliés (Royaume-Uni, Etats-Unis et pays arabes), le président français annonce que les participants au sommet ont décidé d'utiliser «tous les moyens nécessaires», notamment militaires. «C'est une décision grave que nous avons été amenés à prendre. La France est décidée à assumer son rôle, son rôle devant l'histoire», conclut-il.
15h30. Fin du sommet à l'Elysée. Les derniers dirigeants qui participaient au sommet organisé à Paris quittent le Palais de l'Elysée. Pour l'instant, aucun d'entre eux ne s'est exprimé.
15h25. Zenten. Des témoins affirment que les forces loyales à Mouammar Kadhafi pilonnent les abords de la ville de Zenten, au sud-ouest de Tripoli et contrôlée jusqu'ici par l'opposition.
15h10. Des sources militaires françaises confirment que plusieurs avions de chasse Rafale de l'armée française survolent «l'ensemble du territoire libyen» pour des missions de reconnaissance. Les appareils ont décollé en début d'après-midi de la base de Saint-Dizier (Haute-Marne), où ils sont habituellement stationnés.
15h02. Bataille de Misrata. Des rebelles libyens annonce avoir repoussé une offensive vendredi des forces gouvernementales à Misrata, ville toujours contrôlée par l'opposition à quelque 200 km à l'est de Tripoli, au prix de 27 morts dans les rangs de la rébellion.
14h59. Les Français déjà en Libye ? Des avions français survolent Benghazi pour interdire des mouvements de troupes de l'armée libyenne, selon BFM TV.
14h52. Info ou intox ? Selon la télévision libyenne, les rebelles auraient admis avoir eux-mêmes abattu, par erreur, leur propre avion au-dessus de Benghazi.
14h39. Tanks. Sur le site de «The Guardian», un insurgé assure que les anti-Kadhafi ont pris le contrôle de quatre tanks de l'armée loyaliste.
14h22. Intervention présidentielle. Un discours de Nicolas Sarkozy est attendu entre 15h30 et 16 heures, à la suite du sommet.
14h10. Situation à Benghazi. L'hôpital de Benghazi décompte 26 morts et plus de 40 blessés à la suite du bombardement de cette ville de l'est de la Libye, bastion des insurgés, selon Al Jazeera.
14h02. Drapeau vert. Selon la BBC, le drapeau national libyen (vert) est visible sur de nombreux bâtiments à Benghazi, à la place de l'ancien drapeau tricolore utilisé symboliquement par les insurgés.
13h49. Les participants. Ils sont 22 dirigeants à participer au sommet : l'Allemande Angela Merkel, dont le pays s'est abstenu lors du vote de la résolution de l'Onu, l'Espagnol José Luis Zapatero, le Premier ministre du Qatar, les ministres des Affaires étrangères irakien, jordanien et émirati, le secrétaire général des Nations unies Ban Ki-moon...
Aucun dirigeant africain ne participe finalement à ce sommet, le président de la Commission de l'Union africaine (UA) Jean Ping, un temps annoncé, étant retenu à Nouakchott (Mauritanie) pour une réunion avec les cinq chefs d'Etat africains chargés d'une médiation pour trouver une issue pacifique à la crise libyenne, selon une source diplomatique française.
13h40. Le sommet de Paris à l'Elysée entre pays occidentaux et arabes sur la Libye commence.
13h32. Des frappes dans quelques heures ? Selon des sources citées par Reuters, et reprises par le Monde, certains pays réunis actuellement à Paris à l'Elysée pourraient effectuer des frappes dès la fin de la conférence. La France, la Grande Bretagne, le Canada et la Norvège effectueraient les première frappes, suivies par les Etats-Unis et des pays arabes, affirme cette source proche des discussions.
13h15. Le mystère de l'avion. Une source rebelle confirme à l'AFP que l'appareil abattu appartient aux insurgés. «On me dit que le pilote a été tué mais je ne peux confirmer», ajoute cette source selon laquelle il s'agit d'un Mirage français. «Nous avons peu d'avions, et ils sont vieux», précise-t-il. Pour l'instant, il n'est pas possible de déterminer comment l'avion a été abattu. Sa chute a été accueillie par des tirs de joie dans Benghazi. Les avions dont disposent les insurgés ont été pris aux forces loyales au colonel Kadhafi. De premières informations avaient fait état d'un MiG-23. L'armée de l'air libyenne dispose de MiG et de Mirage.
13h12. Réunion. Nicolas Sarkozy reçoit en ce moment à l'Elysée Hillary Clinton, secrétaire d'Etat américaine, David Cameron, chef du gouvernement britannique, pour une réunion préparatoire.
13h02. Cessez-le-feu. Tripoli demande à Ban Ki-moon l'envoi d'observateurs, assurant qu'elle a rempli tous ses engagements vis-à-vis de la résolution de l'ONU, selon un ministre.
12h54. Or noir. La production de pétrole en Libye a chuté à 400 000 barils par jour en raison de l'insurrection qui secoue le pays depuis plus d'un mois, annonce le président de la Compagnie nationale de pétrole.
12h44. Avion abattu. L'opposition anti-Kadhafi confirme officiellement que l'avion abattu à Benghazi était un appareil des insurgés. Selon Al Jazeera, il aurait été abattu par erreur par les rebelles.
12h39. Fuite. Les personnes fuyant Benghazi se comptent désormais par milliers, selon l'AFP.
12h37. Pays arabes. Un diplomate affirme que le Qatar, les Emirats arabes unis, le Maroc et la Jordanie sont attendus au sommet de Paris, qui devrait débuter d'ici une vingtaine de minutes.
12h31. Guerre de l'information bis. Mustapha Abdel Jalil, président du Conseil national de transition et chef des insurgés, assure que le général Abdel Fattah Younis, l'ancien ministre de l'Intérieur qui avait rejoint les insurgés, n'a absolument pas regagné les rangs de Kadhafi, comme l'a annoncé il y a quelques minutes la télévision d'Etat.
12h27. Incertitude sur l'avion abattu. Selon plusieurs sources, Al-Jazeera et la BBC, l'avion abattu appartiendrait en fait aux rebelles.

12h23. Autre ville attaquée ? Selon un membre du conseil national de transition (CNT), la ville de Misrata aurait subi des attaques ce matin. Des snipers pro-Kadhafi auraient tués deux personnes.
12h17. Guerre de l'information. Une radio d'opposition à Al Baïda assure que des forces pro-Kadhafi ont été tuées à Benghazi. Un présentateur explique que des témoins à l'hôpital de Benghazi n'avaient pas vu de victimes issues des rangs des insurgés, mais un très grand nombre des forces de Kadhafi.
12h13. Manoeuvre politique. L'ancien ministre libyen de l'Intérieur, le général Abdel Fattah Younis, qui avait fait défection pour prendre le commandement des insurgés à Benghazi (est), a été rétabli dans ses fonctions, annonce la télévision d'Etat.
12 heures. Extraits des lettres de Kadhafi. A son «frère» Barack Obama : «Vous resterez toujours un fils. Mais j'ai tout le peuple de Libye derrière moi. Je suis préparé à mourir et nous avons tous les hommes, enfants et femmes avec nous. Al-Qaïda est une organisation armée, qui transite par l'Algérie, la Mauritanie et le Mali. Que feriez-vous s'ils contrôlaient militairement des villes américaines ? Je suis votre exemple.» A Nicolas Sarkozy, David Cameron et Ban Ki-Moon : «La Libye n'est pas à vous, la Libye est aux Libyens. Vous n'avez pas de droit ici. Vous regretterez votre ingérence.»
VIDEO. L'incroyable conférence de presse du porte-parole de Mouammar Kadhafi (en anglais).
11h51. Rencontre en petit comité. Un responsable américain vient d'annoncer qu'une rencontre entre Nicolas Sarkozy, David Cameron et Hillary Clinton aura lieu avant le début du sommet sur la crise libyenne, selon le Monde.
11h10. Plus de détails sur la déclaration de Kadhafi. Le Guide aurait envoyé des lettres à Nicolas Sarkozy, au président américain Barack Obama, au Premier ministre britannique David Cameron, au secrétaire général de l'ONU Ban Ki-Moon. Morceaux choisis : «Les Libyens sont prêts à mourir pour moi» ; «C'est notre pays» ; «Nous ne pourrons jamais faire feu contre notre peuple»...
11 heures. Menaces de Kadhafi. Un porte-parole du régime libyen fait une déclaration télévisée. Il rapporte les propos menaçants du Guide libyen à Cameron et Sarkozy : vous «regretterez» toute ingérence en Libye.
10h52. Rencontre internationale. Le sommet débutera à Paris, au palais présidentiel de l'Elysée, à 13h30, et vise à associer les pays arabes, africains et les occidentaux en cas d'intervention militaire contre le régime de Mouammar Kadhafi, en vertu de la résolution votée à l'ONU jeudi.
VIDEO. «Tout est prêt» pour une action en Libye, selon Alain Juppé.
10h45. Exode. Des centaines de personnes fuient par le nord-est la ville de Benghazi, bastion des rebelles où des bombardements ont eu lieu dans la matinée, rapporte un journaliste de l'AFP.
10h18. Géopolitique. Une intervention étrangère en Libye pousserait les voisins du pays à se joindre aux forces du colonel Mouammar Kadhafi, affirme le vice-ministre libyen des Affaires étrangères Khaled Kaaim, dans une interview à la radio BBC 4.
10h02. Témoignage. James Bays, un journaliste d'Al-Jazeera à Benghazi, décrit ce qu'il voit : «Nous entendons encore des coups de feu au loin, j'ai entendu une explosion il y a quelques instants. Nous avons vu des canons anti-aériens, des ambulances et du personnel médical »
9h51. Tanks. Un journaliste de la BBC à Benghazi assure que des tanks pro-Kadhafi sont présents dans la ville.
9h39. Barricades. Des insurgés ont érigé des barricades de béton sur les routes menant au palais de Justice, le QG du Conseil national libyen, selon Al-Jazeera. Khalid al-Sayeh, un porte-parole, déclare à Reuters : «Ils sont entrés par l'ouest de Benghazi. Où sont les puissances occidentales ?»
VIDEO. Des images repérées par Blake Hounsell, éditeur à «Foreign Policy», sur les attaques matinales sur Benghazi.
9h28. La situation sur le terrain. Le gouvernement nie avoir attaqué les insurgés à Benghazi et assure au contraire que ses troupes sont attaquées à l'ouest de la ville, rapporte Al-Jazeera. Toujours selon la chaîne qatarie, des obus s'abattent sur Benghazi, tirés d'une distance de 20 km.
9h19. Des détails sur l'avion abattu. L'avion de combat, qui survolait la ville depuis quelques minutes, est vraisemblablement un MiG-23, selon des journalistes de l'AFP. L'appareil est tout à coup apparu dans le ciel, l'arrière droit de l'appareil en feu. Il est ensuite tombé en vrille sur une zone d'habitation du sud de Benghazi où il s'est écrasé à la verticale provoquant une explosion suivie d'une fumée très noire. Il n'est pas possible dans l'immédiat de déterminer comment l'avion a été abattu. Sa chute a été accueillie par des tirs de joie dans Benghazi. A noter : le pilote a réussi à s'éjecter avant que l'avion ne s'écrase.
VIDEO. Des images de l'avion abattu au-dessus de Benghazi.
9h07. BILAN AU YEMEN. 52 personnes ont été tuées et 126 blessées dans les tirs contre des manifestants vendredi dans la capitale Sanaa, selon un nouveau bilan fourni samedi par des sources médicales. La police serait en train de tirer sur des manifestants à Aden, l'autre grande ville du pays, avec déjà quatre blessés selon des témoins.
08h39. La Libye affirme que ses forces sont attaquées à l'ouest de Benghazi, fief des insurgés dans l'est du pays, secoué par des bombardements intensifs, rapporté l'agence officielle Jana. «Les gangs d'Al-Qaïda attaquent des unités des forces armées stationnées à l'ouest de Benghazi, en application du cessez-le-feu annoncé par la Libye», assure l'agence officielle.
8h17. Un avion militaire est abattu dans le ciel de Benghazi et s'écrase au sol sous les yeux des journalistes de l'AFP. Il explose au sol dans un quartier d'habitation au sud de la ville.
7h43. Bombardements bis. Un avion militaire survole Benghazi, suivi d'explosions au sud de la ville.
6h35. Bombardements. La zone située au sud-ouest de Benghazi (est de la Libye) est bombardée par un avion et deux colonnes de fumée s'élevent au-dessus de la zone visée, ont constaté des journalistes de l'AFP.
VIDEO. Des images de Benghazi sur la chaîne Al Jazeera.
2h26. Intervention militaire. L'ambassadeur de France à l'ONU, Gérard Araud, déclare qu'une intervention militaire internationale en Libye pourrait avoir lieu quelques heures après le sommet prévu samedi à Paris, dans une interview à la BBC. «Nous aurons un sommet à Paris avec tous les participants importants aux opérations et aux efforts diplomatiques. Je pense donc que ce sera le bon moment pour envoyer un dernier signal», explique l'ambassadeur.
Comment faire respecter une zone d'exclusion aérienne
1h18. Accusations. Le vice-ministre libyen des Affaires étrangères, Khaled Kaaim, accuse les insurgés de violer le cessez-le-feu en s'attaquant à des forces loyales au régime dans la région d'Al Magrun, à environ 80 km au sud de Benghazi.
source: LeParisien.fr
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Peu après 20h30, la France a été rejointe par les Etats-Unis et la Grande-Bretagne. Les deux puissances ont annoncé avoir bombardé par air et par mer des objectifs en Libye. Des attaques aussitôt qualifiées de «barbares» par les autorités libyennes. Mouammar Kadhafi menace de d'attaquer des objectifs «civils et militaires» en Méditerranée.
Le récit des événements de samedi :
1h50. Un bombardement aérien a visé dimanche avant l'aube Tripoli et la défense anti-aérienne déployée dans la capitale est entrée en action, selon un journaliste de l'AFP. Un avion a survolé le secteur de la résidence-caserne du dirigeant Mouammar Kadhafi à Bab al-Aziziya, dans le sud de la capitale, selon le correspondant qui se trouvait dans un hôtel à un kilomètre de la résidence et qui a entendu plusieurs explosions. Aucune indication n'a pu être obtenue dans l'immédiat sur les cibles visées.
1h35. Le régime libyen affirme que les raids aériens occidentaux ont fait 48 morts.
1h30. La défense anti-aérienne à la résidence de Kadhafi, à Tripoli, est entrée en action,selon l'AFP. Des milliers de Libyens ont pénétré samedi dans le camp militaire du colonel, formant un bouclier humain contre d'éventuelles frappes de la coalition occidentale, avait auparavant annoncé l'agence Reuters, qui diffusait cette nuit des images de l'espace aérien au-dessus de la capitale libyenne. Selon la BBC, des éclairs orange étaient sporadiquement visibles.
0h40. La Libye a décidé de ne plus coopérer avec l'Europe dans sa lutte contre l'immigration clandestine, a annoncé un responsable de la sécurité cité par la télévision officielle libyenne.
0h30. Le régime libyen considère nulle la résolution 1973 de l'ONU après les raids occidentaux. Le régime libyen a affirmé samedi qu'il considérait désormais comme nulle la résolution 1973 de l'ONU imposant une zone d'exclusion aérienne, après l'opération militaire occidentale, et affirmé son «droit» à utiliser de nouveau son aviation.
0h20. «Les batteries antiaériennes de Kadhafi ont été sérieusement mises hors d'état»,annonce un responsable de la sécurité nationale américaine, à l'agence Reuters. «Il est trop tôt pour dire ce que Kadhafi et ses forces terrestres pourraient faire en riposte aux frappes d'aujourd'hui».
0h10. Le régime libyen réclame une réunion du Conseil de sécurité. La Libye a demandé une réunion urgente du Conseil de sécurité de l'ONU après le lancement par l'Occident d'une opération militaire contre les forces du colonel Mouammar Kadhafi, a indiqué le ministère des Affaires étrangères dans un communiqué à Tripoli.
23h30. Les autorités libyennes dénoncent des bombardements «barbares». «Les nations occidentales ont mené des frappes aériennes sur plusieurs endroits à Tripoli et à Misrata, causant de graves dommages (...) aux infrastructures», a déclaré le président du Parlement, Mohamed Zwei, lors d'une conférence de presse à Tripoli. «Cette agression barbare contre le peuple libyen intervient après notre annonce de cessez-le-feu», a-t-il protesté, affirmant qu'un «grand nombre de civils ont été blessés par cette agression», sans préciser le nombre des victimes ou de cibles visées. «Cette agression ne convaincra pas le peuple libyen de se rendre aux bandes armées dirigées par Al-Qaïda», a ajouté M. Zwei. Le gouvernement a régulièrement accusé la rébellion d'être à la solde du réseau extrémiste Al-Qaïda.
23 heures. Selon Al Jazeera, quatre journalistes de la chaîne sont détenus par les autorités libyennes à l'ouest du pays. Il s'agit d'un Tunisien, un Mauritanien, un Norvégien, et un Britannique.
22h45. Enregistrement sonore de Mouammar Kadhafi diffusé par la télévision officielle. Comme il l'avait évoqué jeudi dernier, le leader libyen menace d'attaquer des objectifs «civils et militaires» en Méditerranée, devenue, selon lui, un «vrai champ de bataille». Il estime que «l'agression croisée injustifiée» menée par la coalition internationale «renforce le peuple libyen». Il annonce aussi que les dépôts d'armes sont ouverts pour défendre la Libye.
22h35. Aucun avion français abattu. «On dément, tous les avions qui sont sortis aujourd'hui sont rentrés», affirme le porte-parole de l'état major des armées, le colonel Thierry Burkhard.
22h25. Mouammar Kadhafi va s'exprimer ce samedi soir sur l'«agression des Croisés» contre la Libye, annonce la télévision libyenne.
22h20. Selon l'agence officielle libyenne Jana, la ville natale de Mouammar Kadhafi, Syrte, est la cible de missiles et de raids aériens menés par la coalition internationale.
22h15. Base allemande. Un responsable français sous couvert d'anonymat indique que les attaques aériennes contre la Libye par avions et missiles de croisière des Etats-Unis, de la France et de la Grande-Bretagne, sont «coordonnées» à partir d'un quartier-général américain basé en Allemagne.
22h10. Démenti. Joint par Europe1, l'état-major français assure que tous les avions français sont bien rentrés après leurs raids sur les cibles libyennes. L'armée dément donc implicitement les informations de la télévision libyenne, selon laquelle un avion français aurait été abattu.
22 heures. Avertissement du Hezbollah. Le puissant mouvement chiite estime que l'opération militaire internationale en Libye ouvre la voie à une ingérence occidentale «dans chaque pays arabe, nous ramenant à l'époque des occupations, des colonisations et des partitions». Le chef du Hezbollah Hassan Nasrallah appelle les insurgés à la vigilance : «L'intervention internationale pourrait entraîner la Libye dans le jeu des nations. Les rebelles doivent être conscients de cela». Le Hezbollah rappelle qu'il soutient les révoltes en Libye mais aussi à Bahreïn et au Yémen, et propose de leur «venir en aide».
21h55. Un haut responsable libyen qualifie l'opération militaire occidentale d'«agression barbare», affirmant qu'elle a visé des objectifs civils et militaires et fait de «nombreuses victimes» et de «graves dégâts matériels».
21h50. La télévision libyenne affirme qu'un avion français a été abattu par la défense anti-aérienne libyenne dans le secteur de Njela, dans la région de Tripoli - une information non confirmée par l'armée française.
21h45. Un porte-parole de l'armée libyenne cité par la télévision libyenne affirme que des «objectifs civils» dans les villes côtières de Tripoli, Misrata, Zouara et Benghazi sont la cible de raids «ennemis». La télévision d'Etat dit aussi que l'hôpital de Bir Osta Miled, à 15 km à l'est de Tripoli, a été touché.
21h32. Les USA et la Grande-Bretagne ont lancé 110 missiles de croisière sur la Libye, annonce le Pentagone. Les missiles, envoyés depuis des navires et des sous-marins, ont touché «plus de 20 objectifs» parmi lesquels des systèmes de défense anti-aérienne et des noeuds de communication stratégiques, tous situés sur la côte.
21h30. Obama avertit Kadhafi. Le président américain prévient le dirigeant libyen que «les actes ont des conséquences», justifiant la décision d'intervenir des Etats-Unis par les attaques menées par le régime libyen contre les insurgés.
21h25. Des réservoirs de carburant bombardés. Des bombardements ont touché des réservoirs de carburant alimentant Misrata et sa région, selon un porte-parole des forces armées libyennes cité par la télévision d'Etat. Misrata, troisième ville de Libye à 200 km à l'est de Tripoli, fait partie des cibles visées par les frappes américaines.
21h10. Une action militaire américaine limitée en Libye. Barack Obama répète qu'il n'y aura pas de déploiement américain au sol en Libye, en annonçant avoir autorisé une action militaire limitée pour faire respecter l'application de la résolution 1973 du Conseil de sécurité de l'ONU. Les Etats-Unis ont frappé peu après 20h30 des sites anti-aériens libyens à l'aide de missiles de croisière Tomahawk. «La plupart des premières frappes prévues sont sur la côte parce que c'est là que se trouvent les systèmes» de défense anti-aérienne, selon un haut responsable s'exprimant sous le couvert de l'anonymat. Ces frappes doivent se dérouler essentiellement aux abords de Tripoli et de Misrata, selon lui.
21 heures. Les médias officiels libyens affirment que des «objectifs civils» ont été la cible de raids de l'aviation des «ennemis croisés» à Tripoli. Ils font état de blessés.
20h45. Frappe américaine, le Royaume-Uni entre en action. Les forces britanniques sont en action au-dessus de la Libye, annonce le Premier ministre David Cameron, tandis que des tirs de missiles de croisière Tomahawk américains frappent des sites anti-aériens libyens afin de faciliter la mise en oeuvre de la zone d'exclusion aérienne.
20h40. Le comité de l'Union africaine (UA) se déclare opposé à «toute intervention militaire», selon le président mauritanien Mohamed Ould Abdel Aziz, à l'ouverture d'une réunion à Nouakchott des membres de ce comité.
20h35. Des témoins rapportent à l'AFP que de fortes explosions ont retenti à l'est de Tripoli,où des boules de feu ont été vues à l'horizon, sans être en mesure de préciser l'origine des détonations. L'un de ces témoins ajoute que les explosions auraient visé un bataillon de l'armée situé à 20 km du centre de Tripoli.
20h30. Quatre. Une source militaire française indique que les avions de chasse français, Rafale et Mirage 2000, ont jusqu'ici procédé à quatre frappes aériennes sur la Libye, détruisant plusieurs blindés des forces pro-Kadhafi. Ces tirs se sont produits dans la région de Benghazi, bastion de l'insurrrection en proie aux attaques du régime libyen. Selon la même source, les opérations devaient se poursuivre pendant la nuit.
20h20. Alain Juppé. Interrogé au 20 Heures de France 2, le chef de la diplomatie assure que «les Américains vont participer pleinement aux opérations» et que leur participation sera visible «dans les jours et heures qui viennent». Le but de l'intervention internationale est d'aider «le peuple libyen à se libérer» de Mouammar Kadhafi, même si cela n'est pas explicitement prévu par la résolution 1973 du Conseil de sécurité.
20h10. «Merci Sarkozy». L'envoyée spéciale de BFMTV à Tobrouk, en Libye, rapporte que des Libyens ont manifesté leur joie après l'annonce de l'intervention militaire française : «Ils scandaient "merci Sarkozy"», explique Julia Delage, qui ajoute que d'autres habitants jugent cette opération trop tardive. «Ils disent que trop de sang a déjà coulé», raconte la journaliste.
19h30. Croix-Rouge. Europe 1 rapporte que Le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) se dit «vivement préoccupé» par «l’intensification (...) des combats qui se déroulent en Libye» en raison «des risques que cela comporte pour la vie des civils». L'organisation appelle toutes les parties à «se conformer rigoureusement aux règles et aux principes du droit international humanitaire».
19h25. En France. Le Mouvement contre le racisme et pour l'amitié entre les peuples (Mrap) exprime son «inquiétude face à toute intervention qui risque de ne pas se limiter à la stricte protection des populations civiles». L'organisation appelle au respect «des normes internationales».
19h23. Report. Le secrétaire américain à la Défense, Robert Gates, décide de repousser à la dernière minute un voyage qu'il devait effectuer en Russie, afin de pouvoir suivre la situation en Libye.
19h20. La Russie regrette l'intervention armée étrangère en Libye, selon un communiqué du porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères, Alexandre Loukachevitch.
19h10. Quatre chars libyens auraient été détruits au sud-ouest de Benghazi par les avions de chasse français, selon la chaîne de télévision Al-Jazeera.
18h55. Hugo Chavez. Le président vénézuélien juge l'intervention armée internationale contre la Libye «irresponsable». Selon lui, cette opération vise uniquement à s'emparer du pétrole libyen. Il réclame un cessez-le-feu immédiat.
18h40. Selon l'AFP qui cite Thierry Burckhard, le porte-parole de l'état-major des armées, le véhicule touché par la première frappe aérienne française est «clairement identifié comme appartenant aux forces pro-Kadhafi». Interrogé sur BFMTV au sujet d'une éventuelle riposte, le responsable affirme n'avoir «aucun compte rendu qui fa(sse) état de riposte des forces libyennes».
AFP/PIERRE VERDY
18h15. Véhicule militaire libyen. Selon Reuters, Laurent Teisseire, porte-parole du ministère français de la Défense, précise que trois avions français ont ouvert pour la première fois le feu sur un véhicule militaire libyen. «Une première cible a été engagée et détruite», ajoute-t-il.
18h05. Première frappe aérienne. L'Etat-major de l'armée française annonce que la première frappe aérienne française a été tirée en Libye à 17h45 (heure de Paris).
18 heures. Défections libyennes. Hillary Clinton déclare que les Etats-Unis espèrent de nouvelles défections dans l'entourage et parmi les alliés libyens du colonel Mouammar Kadhafi.
17h45. Le feu n'a pas été ouvert. «Pour l'instant, il n'y a pas eu d'engagement», indique le porte-parole de l'état-major, Thierry Burckhard, précisant qu'«une vingtaine d'appareils» français ont été engagés dans l'opération.
17h42. Porte-avions Charles de Gaulle. Le porte-parole de l'état-major, Thierry Burckhard, donne les détails de l'opération militaire en Libye. Il annonce que le Charles de Gaulle va appareiller dimanche de Toulon vers la Libye.
17h40. A Paris, plus de 200 personnes se rassemblent sur l'esplanade du Trocadéro en soutien aux insurgés libyens.
17h35. Rôle des Etats-Unis dans la coalition. Les Etats-Unis ont des «capacités uniques», c'est à dire des moyens militaires dont ne disposent pas leurs alliés, et ils vont les apporter à la coalition en Libye contre Mouammar Kadhafi, déclare Hillary Clinton. Selon des experts, il pourrait s'agir de missiles anti-radar. Washington est également performant dans les armes à impulsions électromagnétiques qui peuvent altérer des systèmes informatiques adverses et dans le recours aux fils de carbone qui peut mettre à mal les centrales électriques comme celle de Tripoli.
17h30. Union africaine. Les membres du comité de l'UA sur la Libye se rendront à Tripoli dimanche après s'être rencontrés samedi soir à Nouakchott, selon le programme officiel de leur réunion dans la capitale mauritanienne.
17h25. Rassemblement à la résidence de Kadhafi. La télévision d'Etat annonce que des centaines de Libyens sont rassemblés au QG de Mouammar Kadhafi à Tripoli «en prévision de frappes françaises». «Les foules se rassemblent autour des cibles désignées par la France» pour les bombarder, assure la télévision, en diffusant des images en direct de Libyens qui, selon elle, sont rassemblés à la résidence à Bab al-Aziziya ainsi qu'à l'aéroport international de Tripoli.
AFP/IMED LAMLOUM
17h20. Obama. «Notre coalition est prête à agir» en Libye, déclare le président américain depuis Brasilia.
17 heures. Contributions différenciées. Le communiqué final du sommet indique que les participants du sommet organisé à Paris sont «déterminés à agir collectivement» pour faire appliquer la résolution de l'ONU, «même si nos contributions seront différenciées». Pour rappel, la résolution 1973, autorisant le recours à la force contre les troupes de Kadhafi, a été adoptée par 10 voix sur les 15 membres du Conseil de sécurité : l'Allemagne s'est abstenue, la Chine et la Russie, également, mais sans utiliser leurs droits de veto pour bloquer le texte.
16h50. Bases italiennes. Silvio Berlusconi confirme que l'Italie offre «pour le moment» ses bases militaires en vue de l'instauration d'une zone d'exclusion aérienne en Libye. Le chef du gouvernement italien n'exclut pas une participation plus importante dans un second temps.
16h35. Démenti. Selon la chaîne «Al Arabiya», l'ancien ministre de l'Intérieur libyen, Abdel Fattah Younes, qui avait fait défection pour prendre en charge le commandement des insurgés à Benghazi, dément avoir repris ses anciennes fonctions au sein du gouvernement.
16h30. Coalition internationale. Outre la France et la Grande-Bretagne, leaders dans cette offensive diplomatico-militaire en Europe, la Belgique, les Pays-Bas, le Danemark, la Norvège et le Qatar ont confirmé leur participation aux opérations militaires en Libye. Alors que le Canada a annoncé l'envoi de 7 avions de chasse, la position des Etats-Unis, qui soutiennent cette opération, n'est pour l'instant pas clairement définie. Par ailleurs, la Grèce pourrait mettre à disposition des bases sur son territoire.
AFP/LIONEL BONAVENTURE
16h20. L'agence italienne Ansa confirme que des avions italiens, mais aussi danois, étaient prêts à décoller de Trapani (ouest de la Sicile) samedi.
16h15. Avions italiens. La chaîne de télévision «Al Arabiya» assure que des avions italiens ont aussi entamé une mission de surveillance au-dessus de la Libye.
16h10. David Cameron estime que le temps est venu de «passer à l'action» en Libye. «C'est Kadhafi qui l'a voulu. Il a menti à la communauté internationale, il a promis un cessez-le-feu, il a rompu le cessez-le-feu. Il continue de brutaliser son propre peuple», souligne le Premier ministre britannique dans une interview à la télévision britannique.
15h50. Avions français. Au cours de son intervention, le chef d'Etat français confirme que des avions français survolent actuellement la Libye pour empêcher les «attaques aériennes» des forces de Mouammar Kadhafi sur Benghazi et que ces avions sont «prêts à intervenir contre des blindés». Ces avions sont des Rafale, conçus à la fois pour des missions de bombardement, de reconnaissance et de défense aérienne.
15h45. Intervention de Nicolas Sarkozy. «Nous avons décidé d'assurer l'application de la résolution» adoptée par le Conseil de sécurité de l'ONU jeudi. C'est par ses mots que Nicolas Sarkozy a entamé la conférence de presse organisée à l'issue du sommet international de Paris. Rappelant que Mouammar Kadhafi avait «méprisé l'avertissement» envoyé par la France et ses alliés (Royaume-Uni, Etats-Unis et pays arabes), le président français annonce que les participants au sommet ont décidé d'utiliser «tous les moyens nécessaires», notamment militaires. «C'est une décision grave que nous avons été amenés à prendre. La France est décidée à assumer son rôle, son rôle devant l'histoire», conclut-il.
15h30. Fin du sommet à l'Elysée. Les derniers dirigeants qui participaient au sommet organisé à Paris quittent le Palais de l'Elysée. Pour l'instant, aucun d'entre eux ne s'est exprimé.
15h25. Zenten. Des témoins affirment que les forces loyales à Mouammar Kadhafi pilonnent les abords de la ville de Zenten, au sud-ouest de Tripoli et contrôlée jusqu'ici par l'opposition.
15h10. Des sources militaires françaises confirment que plusieurs avions de chasse Rafale de l'armée française survolent «l'ensemble du territoire libyen» pour des missions de reconnaissance. Les appareils ont décollé en début d'après-midi de la base de Saint-Dizier (Haute-Marne), où ils sont habituellement stationnés.
15h02. Bataille de Misrata. Des rebelles libyens annonce avoir repoussé une offensive vendredi des forces gouvernementales à Misrata, ville toujours contrôlée par l'opposition à quelque 200 km à l'est de Tripoli, au prix de 27 morts dans les rangs de la rébellion.
14h59. Les Français déjà en Libye ? Des avions français survolent Benghazi pour interdire des mouvements de troupes de l'armée libyenne, selon BFM TV.
14h52. Info ou intox ? Selon la télévision libyenne, les rebelles auraient admis avoir eux-mêmes abattu, par erreur, leur propre avion au-dessus de Benghazi.
14h39. Tanks. Sur le site de «The Guardian», un insurgé assure que les anti-Kadhafi ont pris le contrôle de quatre tanks de l'armée loyaliste.
14h22. Intervention présidentielle. Un discours de Nicolas Sarkozy est attendu entre 15h30 et 16 heures, à la suite du sommet.
14h10. Situation à Benghazi. L'hôpital de Benghazi décompte 26 morts et plus de 40 blessés à la suite du bombardement de cette ville de l'est de la Libye, bastion des insurgés, selon Al Jazeera.
14h02. Drapeau vert. Selon la BBC, le drapeau national libyen (vert) est visible sur de nombreux bâtiments à Benghazi, à la place de l'ancien drapeau tricolore utilisé symboliquement par les insurgés.
13h49. Les participants. Ils sont 22 dirigeants à participer au sommet : l'Allemande Angela Merkel, dont le pays s'est abstenu lors du vote de la résolution de l'Onu, l'Espagnol José Luis Zapatero, le Premier ministre du Qatar, les ministres des Affaires étrangères irakien, jordanien et émirati, le secrétaire général des Nations unies Ban Ki-moon...
Aucun dirigeant africain ne participe finalement à ce sommet, le président de la Commission de l'Union africaine (UA) Jean Ping, un temps annoncé, étant retenu à Nouakchott (Mauritanie) pour une réunion avec les cinq chefs d'Etat africains chargés d'une médiation pour trouver une issue pacifique à la crise libyenne, selon une source diplomatique française.
13h40. Le sommet de Paris à l'Elysée entre pays occidentaux et arabes sur la Libye commence.
13h32. Des frappes dans quelques heures ? Selon des sources citées par Reuters, et reprises par le Monde, certains pays réunis actuellement à Paris à l'Elysée pourraient effectuer des frappes dès la fin de la conférence. La France, la Grande Bretagne, le Canada et la Norvège effectueraient les première frappes, suivies par les Etats-Unis et des pays arabes, affirme cette source proche des discussions.
13h15. Le mystère de l'avion. Une source rebelle confirme à l'AFP que l'appareil abattu appartient aux insurgés. «On me dit que le pilote a été tué mais je ne peux confirmer», ajoute cette source selon laquelle il s'agit d'un Mirage français. «Nous avons peu d'avions, et ils sont vieux», précise-t-il. Pour l'instant, il n'est pas possible de déterminer comment l'avion a été abattu. Sa chute a été accueillie par des tirs de joie dans Benghazi. Les avions dont disposent les insurgés ont été pris aux forces loyales au colonel Kadhafi. De premières informations avaient fait état d'un MiG-23. L'armée de l'air libyenne dispose de MiG et de Mirage.
13h12. Réunion. Nicolas Sarkozy reçoit en ce moment à l'Elysée Hillary Clinton, secrétaire d'Etat américaine, David Cameron, chef du gouvernement britannique, pour une réunion préparatoire.
13h02. Cessez-le-feu. Tripoli demande à Ban Ki-moon l'envoi d'observateurs, assurant qu'elle a rempli tous ses engagements vis-à-vis de la résolution de l'ONU, selon un ministre.
12h54. Or noir. La production de pétrole en Libye a chuté à 400 000 barils par jour en raison de l'insurrection qui secoue le pays depuis plus d'un mois, annonce le président de la Compagnie nationale de pétrole.
12h44. Avion abattu. L'opposition anti-Kadhafi confirme officiellement que l'avion abattu à Benghazi était un appareil des insurgés. Selon Al Jazeera, il aurait été abattu par erreur par les rebelles.
12h39. Fuite. Les personnes fuyant Benghazi se comptent désormais par milliers, selon l'AFP.
12h37. Pays arabes. Un diplomate affirme que le Qatar, les Emirats arabes unis, le Maroc et la Jordanie sont attendus au sommet de Paris, qui devrait débuter d'ici une vingtaine de minutes.
12h31. Guerre de l'information bis. Mustapha Abdel Jalil, président du Conseil national de transition et chef des insurgés, assure que le général Abdel Fattah Younis, l'ancien ministre de l'Intérieur qui avait rejoint les insurgés, n'a absolument pas regagné les rangs de Kadhafi, comme l'a annoncé il y a quelques minutes la télévision d'Etat.
12h27. Incertitude sur l'avion abattu. Selon plusieurs sources, Al-Jazeera et la BBC, l'avion abattu appartiendrait en fait aux rebelles.
12h23. Autre ville attaquée ? Selon un membre du conseil national de transition (CNT), la ville de Misrata aurait subi des attaques ce matin. Des snipers pro-Kadhafi auraient tués deux personnes.
12h17. Guerre de l'information. Une radio d'opposition à Al Baïda assure que des forces pro-Kadhafi ont été tuées à Benghazi. Un présentateur explique que des témoins à l'hôpital de Benghazi n'avaient pas vu de victimes issues des rangs des insurgés, mais un très grand nombre des forces de Kadhafi.
12h13. Manoeuvre politique. L'ancien ministre libyen de l'Intérieur, le général Abdel Fattah Younis, qui avait fait défection pour prendre le commandement des insurgés à Benghazi (est), a été rétabli dans ses fonctions, annonce la télévision d'Etat.
12 heures. Extraits des lettres de Kadhafi. A son «frère» Barack Obama : «Vous resterez toujours un fils. Mais j'ai tout le peuple de Libye derrière moi. Je suis préparé à mourir et nous avons tous les hommes, enfants et femmes avec nous. Al-Qaïda est une organisation armée, qui transite par l'Algérie, la Mauritanie et le Mali. Que feriez-vous s'ils contrôlaient militairement des villes américaines ? Je suis votre exemple.» A Nicolas Sarkozy, David Cameron et Ban Ki-Moon : «La Libye n'est pas à vous, la Libye est aux Libyens. Vous n'avez pas de droit ici. Vous regretterez votre ingérence.»
VIDEO. L'incroyable conférence de presse du porte-parole de Mouammar Kadhafi (en anglais).
11h51. Rencontre en petit comité. Un responsable américain vient d'annoncer qu'une rencontre entre Nicolas Sarkozy, David Cameron et Hillary Clinton aura lieu avant le début du sommet sur la crise libyenne, selon le Monde.
11h10. Plus de détails sur la déclaration de Kadhafi. Le Guide aurait envoyé des lettres à Nicolas Sarkozy, au président américain Barack Obama, au Premier ministre britannique David Cameron, au secrétaire général de l'ONU Ban Ki-Moon. Morceaux choisis : «Les Libyens sont prêts à mourir pour moi» ; «C'est notre pays» ; «Nous ne pourrons jamais faire feu contre notre peuple»...
11 heures. Menaces de Kadhafi. Un porte-parole du régime libyen fait une déclaration télévisée. Il rapporte les propos menaçants du Guide libyen à Cameron et Sarkozy : vous «regretterez» toute ingérence en Libye.
10h52. Rencontre internationale. Le sommet débutera à Paris, au palais présidentiel de l'Elysée, à 13h30, et vise à associer les pays arabes, africains et les occidentaux en cas d'intervention militaire contre le régime de Mouammar Kadhafi, en vertu de la résolution votée à l'ONU jeudi.
VIDEO. «Tout est prêt» pour une action en Libye, selon Alain Juppé.
10h45. Exode. Des centaines de personnes fuient par le nord-est la ville de Benghazi, bastion des rebelles où des bombardements ont eu lieu dans la matinée, rapporte un journaliste de l'AFP.
10h18. Géopolitique. Une intervention étrangère en Libye pousserait les voisins du pays à se joindre aux forces du colonel Mouammar Kadhafi, affirme le vice-ministre libyen des Affaires étrangères Khaled Kaaim, dans une interview à la radio BBC 4.
10h02. Témoignage. James Bays, un journaliste d'Al-Jazeera à Benghazi, décrit ce qu'il voit : «Nous entendons encore des coups de feu au loin, j'ai entendu une explosion il y a quelques instants. Nous avons vu des canons anti-aériens, des ambulances et du personnel médical »
9h51. Tanks. Un journaliste de la BBC à Benghazi assure que des tanks pro-Kadhafi sont présents dans la ville.
9h39. Barricades. Des insurgés ont érigé des barricades de béton sur les routes menant au palais de Justice, le QG du Conseil national libyen, selon Al-Jazeera. Khalid al-Sayeh, un porte-parole, déclare à Reuters : «Ils sont entrés par l'ouest de Benghazi. Où sont les puissances occidentales ?»
VIDEO. Des images repérées par Blake Hounsell, éditeur à «Foreign Policy», sur les attaques matinales sur Benghazi.
9h28. La situation sur le terrain. Le gouvernement nie avoir attaqué les insurgés à Benghazi et assure au contraire que ses troupes sont attaquées à l'ouest de la ville, rapporte Al-Jazeera. Toujours selon la chaîne qatarie, des obus s'abattent sur Benghazi, tirés d'une distance de 20 km.
9h19. Des détails sur l'avion abattu. L'avion de combat, qui survolait la ville depuis quelques minutes, est vraisemblablement un MiG-23, selon des journalistes de l'AFP. L'appareil est tout à coup apparu dans le ciel, l'arrière droit de l'appareil en feu. Il est ensuite tombé en vrille sur une zone d'habitation du sud de Benghazi où il s'est écrasé à la verticale provoquant une explosion suivie d'une fumée très noire. Il n'est pas possible dans l'immédiat de déterminer comment l'avion a été abattu. Sa chute a été accueillie par des tirs de joie dans Benghazi. A noter : le pilote a réussi à s'éjecter avant que l'avion ne s'écrase.
VIDEO. Des images de l'avion abattu au-dessus de Benghazi.
9h07. BILAN AU YEMEN. 52 personnes ont été tuées et 126 blessées dans les tirs contre des manifestants vendredi dans la capitale Sanaa, selon un nouveau bilan fourni samedi par des sources médicales. La police serait en train de tirer sur des manifestants à Aden, l'autre grande ville du pays, avec déjà quatre blessés selon des témoins.
08h39. La Libye affirme que ses forces sont attaquées à l'ouest de Benghazi, fief des insurgés dans l'est du pays, secoué par des bombardements intensifs, rapporté l'agence officielle Jana. «Les gangs d'Al-Qaïda attaquent des unités des forces armées stationnées à l'ouest de Benghazi, en application du cessez-le-feu annoncé par la Libye», assure l'agence officielle.
8h17. Un avion militaire est abattu dans le ciel de Benghazi et s'écrase au sol sous les yeux des journalistes de l'AFP. Il explose au sol dans un quartier d'habitation au sud de la ville.
7h43. Bombardements bis. Un avion militaire survole Benghazi, suivi d'explosions au sud de la ville.
6h35. Bombardements. La zone située au sud-ouest de Benghazi (est de la Libye) est bombardée par un avion et deux colonnes de fumée s'élevent au-dessus de la zone visée, ont constaté des journalistes de l'AFP.
VIDEO. Des images de Benghazi sur la chaîne Al Jazeera.
2h26. Intervention militaire. L'ambassadeur de France à l'ONU, Gérard Araud, déclare qu'une intervention militaire internationale en Libye pourrait avoir lieu quelques heures après le sommet prévu samedi à Paris, dans une interview à la BBC. «Nous aurons un sommet à Paris avec tous les participants importants aux opérations et aux efforts diplomatiques. Je pense donc que ce sera le bon moment pour envoyer un dernier signal», explique l'ambassadeur.
Comment faire respecter une zone d'exclusion aérienne
1h18. Accusations. Le vice-ministre libyen des Affaires étrangères, Khaled Kaaim, accuse les insurgés de violer le cessez-le-feu en s'attaquant à des forces loyales au régime dans la région d'Al Magrun, à environ 80 km au sud de Benghazi.
source: LeParisien.fr
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