EN DIRECT. Libye : l'exode continue vers la Tunisie
La situation reste très tendue mercredi en Libye. Cerné par les insurgés, qui ont pris le contrôle de deux grandes villes du pays, le colonel Mouammar Kadhafi a contre-attaqué, défiant la communauté internationale qui exige son départ. Dans une allocution télévisée, il a promis «des milliers de morts» en cas d'intervention militaire étrangère.
A Benghazi, centre névralgique de la révolte, un porte-parole de l'opposition a réclamé des frappes de l'ONU contre les mercenaires employés par le régime. Des milliers de réfugiés affluent toujours à la frontière tunisienne, alors que des navires de guerres envoyés par plusieurs pays occidentaux se dirigent vers la Libye, parfois dans un but humanitaire.
Une réunion des ambassadeurs des 28 pays de l'OTAN a confirmé le désaccord sur une éventuelle opération militaire et l'instauration d'une zone d'interdiction de vol au-dessus du sol libyen. Plusieurs pays, dont la France, redoutent les réactions dans le monde arabe.
22h40. Le troisième groupe pétrolier américain ConocoPhillips n'exporte plus de pétrole depuis la Libye et se conforme ainsi aux sanctions américaines contre ce pays. Vendredi, Barack Obama a imposé des sanctions à la Libye. Celles-ci s'appliquent notamment aux filiales d'entreprises américaines contrôlées par des entités libyennes, ce qui est le cas de ConocoPhillips.
22h30. La secrétaire d'Etat américaine Hillary Clinton accuse l'Iran de chercher à contacter les oppositions arabes pour influer sur l'issue des événements notamment en Egypte, à Bahreïn et au Yémen.
22h20. Le Premier ministre canadien Stephen Harper annonce que son gouvernement allait débloquer jusqu'à cinq millions de dollars pour répondre à la crise humanitaire provoquée par l'exode massif de Libye.
22h15. En France, le député-maire de Nice, Christian Estrosi a exprimé ses «inquiétudes concernant les flux migratoires en provenance d'Italie» au ministre de l'Intérieur, Claude Guéant. Ce dernier lui a annoncé «qu'il prendrait très rapidement une initiative significative pour apporter des réponses concrètes à l'afflux d'immigrés clandestins en provenance de l'autre rive de la Méditerranée», rapporte la mairie de Nice.
22 heures. L'opposition contrôle à nouveau Masra El-Brega, titre le site de la chaîne qatarie Al Jazeera.
21h50. Le président afghan Hamid Karzaï met en garde contre une intervention militaire internationale en Libye. «Une intervention militaire éveillera la ferveur nationaliste de la population là-bas, avec aucune issue claire en vue», déclare-t-il de Londres où il a entamé mardi matin une visite officielle de 48 heures.
*
21h40. Les navires de guerre iraniens quitteront la Méditerranée jeudi, par le canal de Suez. Ils étaient arrivés le 22 février pour une visite en Syrie. La marine israélienne avait élevé son niveau d'alerte à la suite de leur entrée en Méditerranée et le président israélien Shimon Peres avait qualifié ce geste de «provocation politique».
21 heures. Une centaine de milliers d'immigrés originaires d'Afrique subsaharienne vivant en Libye pourraient tenter de passer au Niger dans le mois qui vient, estime le Bureau des Nations unies pour la coordination des affaires humanitaires.
20h45. L'Espagne enverra jeudi, sur l'île tunisienne de Djerba proche de la Libye, un avion chargé d'aide humanitaire qui transportera ensuite vers l'Egypte des ressortissants ce pays qui ont fui les violences. L'avion effectuera trois rotations quotidiennes entre Djerba et Le Caire.
20h39. Le pétrole finit en hausse de 2,60 dollars à 102,23 dollars le baril à New York. Il s'est ainsi nettement rapproché des sommets atteints la semaine passée, à plus de 103 dollars, un prix inédit depuis 2008.
20h30. Une plainte sera déposée sur les disparitions forcées des opposants iraniens Mir Hossein Moussavi et Mehdi Karoubi auprès du groupe de travail des Nations unies, annonce la Fédération internationale des ligues de droits de l'Homme (FIDH)
19h45. Environ 500 Tunisiens ont débarqué illégalement dans la nuit de mardi à mercredi sur la petite île italienne de Lampedusa, ou celle voisine de Linosa, annoncent les autorités locales.
19h35. «Il y a près de 25 000 mercenaires en Libye, mais tous n'ont pas encore été déployés. Ils sont dirigés par deux généraux tchadiens aux ordres de l'ambassadeur du Tchad en Libye, Daoussa Deby, le propre frère du président tchadien Idriss Deby», assure Ali Zeidan, le responsable de la LDH libyenne. Ces mercenaires sont originaires du Tchad mais du Niger, du Mali, du Zimbabwe ou du Liberia. Les officiers toucheraient 2 000 dollars par jour et les soldats 300 dollars.
19h16. Plus de 180 000 personnes ont quitté la Libye, selon Melissa Fleming, porte-parole du Haut commissariat aux réfugiés (HCR). Elle précise que 77 320 personnes ont franchi la frontière libyo-égyptienne, parmi lesquelles une grande majorité d'Égyptiens. Un nombre similaire de réfugiés aurait quitté le pays pour la Tunisie : un passage devant lequel 30 000 personnes seraient toujours retenues, selon l'agence AP.
19h05. La Ligue arabe pourrait soutenir la mise en place d'une zone d'exclusion aérienne,tout en restant opposée à une intervention militaire en Libye.
18h40. L'Unesco annonce la rupture de ses partenariats avec la Libye. Cette agence de l'ONU pour la science, la culture et l'éducation a pris cette décision «compte tenu de l'évolution tragique des événements» dans ce pays.
18h20. La France a décidé d'envoyer le porte-hélicoptères «Mistral» vers la Libye pour participer à des évacuations de travailleurs égyptiens empêchés de rejoindre l'Egypte, dans le cadre des mesures décidées par l'Union européenne. Le «Mistral», qui se trouve au large du Portugal, devait entrer dans la nuit ou jeudi matin en Méditerranée pour rejoindre le port de Toulon. Accompagné de la frégate Georges-Leygues, il devrait se diriger ensuite vers les côtes libyennes.
18h10. Des milliers de personnes venues de Libye continuent d'affluer à la frontière tunisienne, alors que les capacités d'accueil sont saturées. Elles sont plus de 80 000 à être arrivées à Ras Jedir depuis le 20 février, dont 31 000 Egyptiens, affirme le chef des pompiers tunisiens sur place, et «plus de 20 000 personnes attendent du côté libyen» de la frontière. Un afflux qui promet de devenir intenable, estime Samir Abdelmoumen, médecin urgentiste tunisien.
![]()
Photo AFP/Joël Saget
18h05. La frégate britannique «HMS Westminster» part de Gibraltar en direction de la Libye. Elle a embarqué, en plus du matériel habituel, du matériel médical, des couvertures et des draps.
18 heures. Au sultanat d'Oman, des manifestants, qui demandent des hausses de salaires, maintiennent leur campement devant le Conseil consultatif à Mascate, la capitale. Les partisans du sultan Qabous, eux, ont formé dans la soirée un cortège de quelque 200 voitures vers le Palais al-Alam, l'une des résidences du sultan.
17h55. A Benghazi, fief de l'opposition, les habitants se sont rassemblés sur la grande place pour brûler le fameux livre vert de Kadhafi, symbole du régime honni. Un ouvrage dogmatique qu'ils étaient obligés d'apprendre par cœur à l'école. «Actuellement, les gens tapent dessus avec des bâtons de bois, crient et dansent. Ils exultent leur haine du Guide, dans une grande séance d'hystérie collective», explique notre envoyé spécial en Libye.
17h45. Les Etats-Unis sont encore «loin d'une décision» sur l'opportunité d'instaurer une zone d'exclusion aérienne en Libye, déclare la secrétaire d'Etat Hillary Clinton en invitant à la prudence.
17h40. En Algérie, deux groupes parlementaires d'opposition boycottent l'ouverture de la session de printemps 2011 de la chambre des députés. Le Rassemblement pour la culture et la démocratie (RCD) rappelle que trois marches de protestation sont prévue samedi. Le Front national algérien (FNA), qui compte 15 députés sur 389, lui «gèle» ses activités en plénière pour «la non prise en charge par le gouvernement des préoccupations du citoyen».
17h35. L'Italie avait annoncé mardi une mission humanitaire. Elle précise ce mercredi qu'elle va monter «rapidement» un camp en Tunisie pour accueillir les réfugiés fuyant la Libye mais elle veut aussi apporter son aide à la population de Benghazi «dès que les conditions de sécurité le permettront», annonce Rome. Les navires devraient quitter l'Italie d'ici 24 ou 48 heures.
17h25. En Egypte, deux responsables des Frères musulmans doivent être libérés de manière imminente après avoir passé presque six ans en prison. Il s'agit de Khairat al-Shater, le numéro trois du mouvement et l'un de ses principaux financiers, et l'homme d'affaires Hassan Malek.
17h13. Les missiles lancés sur Masra El-Brega n'ont a priori pas fait de victime. Le bombardement visait des habitants qui célébraient l'échec d'une contre-offensive des forces de Kadhafi.
17h05. Un avion libyen tire deux missiles sur une place à Masra El-Brega.
16h50. L'Italie va mettre en œuvre les sanctions adoptées par l'ONU et l'Union Européenne prévoyant un gel des avoirs de Mouammar Kadhafi et certains de ses proches. En revanche sur d'éventuelles sanctions supplémentaires, comme le gel des participations détenues par la Libye dans des entreprises italiennes, le chef de la diplomatie ne s'est pas engagé. Cela relève du ministre de l'Economie qui n'a pas encore pris de décision, indique-t-il.Tripoli est le premier actionnaire d'UniCredit, première banque du pays, avec 7,5%, et détient par ailleurs 2,01% du groupe d'aéronautique et de défense Finmeccanica. Elle détiendrait également environ 0,5% du groupe pétrolier ENI.
16h40. Seif el-Islam, le fils de Kadhafi, affirme dans une interview accordée à l'hebdomadaire «Le Point» lundi soir qu'il n'y a que «deux ou trois villes aux mains des opposants. Cela ne représente pas plus de 8 % du pays». Il ne «comprend pas les mensonges qu'on raconte». Il nie même «des mouvements de masse à Benghazi».
VIDEO. Les Etats-Unis se positionnent au large de la Libye
16h20. La Grande-Bretagne annonce le lancement d'une opération d'évacuation par avion de milliers d'Egyptiens réfugiés à la frontière tunisienne avec la Libye.
16h10. L'opposition libyenne appelle les Nations unies à autoriser des frappes aériennes sur les mercenaires combattant aux côtés des loyalistes par le biais de son porte-parole de l'insurrection, Abdelhafez Ghoqa, à Benghazi. «Le Niger, le Mali et le Kenya envoient des troupes en Libye», a-t-il accusé, précisant qu'il y a «une différence entre des frappes aériennes stratégiques sur les positions de ces mercenaires et la présence de forces étrangères sur le sol libyen».
16 heures. Kadhafi «se battra jusqu'au bout». Selon son ancien chef du protocole, Nouri El-Mismari, qui a demandé l'asile politique en France, Kadhafi «se trouve à Tripoli où il change constamment de lieu de résidence» mais «il ne partira pas à l'étranger (et) se battra jusqu'au bout». Lors d'une conférence de presse mercredi à Paris, il a demandé une destruction des pistes d'atterrissage «afin d'empêcher l'aviation de Kadhafi de bombarder» les insurgés.
15h58. A l'Assemblée, Alain Juppé rejette les critiques de l'opposition sur un affaiblissement de la diplomatie française depuis le déclenchement des révolutions arabes, en jugeant que «la voix de la France est forte et entendue dans le monde».
15h55. Le Programme alimentaire mondial (PAM), agence de l'ONU, annonce un plan d'aide alimentaire d'urgence de 38,7 millions de dollars (28 millions d'euros) pour 2,7 millions de personnes en Libye, en Egypte et en Tunisie. Cette opération est prévue sur trois mois. «La nourriture sera achetée dans la région pour nous assurer que la situation se rétablisse immédiatement», précise la directrice du PAM, Josette Sheeran qui appelle «le monde entier à apporter son soutien immédiat à cet appel».
15h45. La France réaffirme son opposition à une opération militaire en Libye. Devant les députés, le chef de la diplomatie française, Alain Juppé estime qu'une telle opération risquerait de «ressouder contre le nord de la Méditerranée les opinions publiques et les peuples arabes». «En revanche, il est possible de continuer à planifier par exemple une zone d'exclusion aérienne à condition qu'elle ne soit activée (...) que sur une décision du Conseil de sécurité des Nations unies», a-t-il poursuivi.
15h43. La frégate canadienne «Charlottetown» quitte le port d'Halifax, en Nouvelle-Ecosse, pour une mission au large des côtes libyennes en Méditerranée. Ni sa mission, ni la durée de celle-ci n'ont été définies avec précision. Selon le Premier ministre Stephen Harper, le navire devrait prendre part aux opérations d'évacuation canadiennes et internationales déjà en cours en Libye.
15h30. Au moins 6 000 personnes ont trouvé la mort depuis le début de l'insurrection en Libye, dont 3 000 dans la seule ville de Tripoli et 2 000 à Benghazi annonce le porte-parole de la Ligue libyenne des droits de l'homme, Ali Zeidan. «Environ 1 000 ont été tuées dans d'autres villes», poursuit-il, précisant que ce bilan pourrait être plus important encore.
15h25. Deux navires de guerre américains, dont le porte-hélicoptères «USS Kearsarge», ont rejoint la Méditerranée via le canal de Suez, pour se positionner au large de la Libye. Ils «fourniront la capacité pour mener à bien des évacuations d'urgence ainsi que des opérations humanitaires» si besoin était, selon le secrétaire à la Défense Robert Gates.
15h22. L'ex-ministre libyen de la Justice, Mustapha Mohamad Abdeljalil va présider le Conseil national de 30 membres mis en place par les dissidents hostiles à Kadhafi.
15h20. La Cour pénale internationale (CPI) annonce l’ouverture d’une enquête formelle sur la Libye, révèle France 24.
15h15. «Je ne quitterai jamais la Libye» a lancé Mouammar Kadhafi devant ses partisans réunis dans une salle pour une cérémonie publique à Tripoli, retransmise par la télévision officielle.
15h10. Une forte explosion, suivie d'un épais nuage de fumée, a secoué la ville de Masra El-Brega où des forces du dirigeant libyen Mouammar Kadhafi mènent une contre-offensive contre les insurgés, selon un journaliste de l'AFP. L'armée de l'air libyenne aurait largué deux bombes, selon la chaîne de télévision qatariote Al-Jazira
15h05. «Le contrôle de villes par des rebelles ne peut se poursuivre», déclare Mouammar Kadhafi lors de son intervention télévisée, qui se poursuit.
15h01. Le pétrole ouvre en hausse, de 1,23 dollar à 100,86 dollars le baril à New York;
14h54. Une forte explosion secoue Brega. L'armée de l'air libyenne aurait largué deux bombes, selon Al-Jazira.
Des habitants de Brega fuient leur ville. Photo AFP/Marco Longari.
14h38. Kadhafi promet une amnistie à ceux qui remettent les armes.
14h35. Les places financières des pays arabes du Golfe ont continué de glisser mercredi, l'effet des troubles dans la région restant plus fort que celui de la hausse du prix du pétrole. La Bourse de Koweït a aisni atteint son point le plus bas depuis six ans et celle de Dubaï son plus bas en sept ans.
14h33. Le bilan s'alourdit à Masra El-Brega où les forces pro-Kadhafi ont contre-attaqué ce matin. On dénombre maintenant une dizaine de tués à Brega, selon un porte-parole des insurgés, cité par l'AFP.
14h28. Continuant de défier la communauté internationale, Mouammar Kadhafi menace deremplacer les compagnies pétrolières occidentales par des groupes chinois et indiens.
14h01. Le gel des avoirs de l'Etat libyen à l'étranger relève «d'une usurpation et d'un vol de l'argent du peuple libyen», estime Mouammar Kadhafi, qui s'exprime toujours à la télévision d'Etat.
13h50. Mouammar Kadhafi affirme qu'il y aurait «des milliers de morts» en cas d'intervention militaire étrangère en Libye.
Photo AFP/ MAHMUD TURKIA
13h28. Le chef de la Ligue arabe, Amr Moussa, déclare que la situation en Libye est «catastrophique», alors que les ministres des Affaires étrangères des pays membres, réunis au Caire, s'apprêtent à rejeter toute intervention militaire étrangère en Libye.
13h26. Le colonel Kadhafi annonce que la production pétrolière en Libye est «au plus bas».
13h22. «Nous combattrons jusqu'au dernier homme et la dernière femme», annonce le leader libyen à la télévision d'Etat.
13h17. Mouammar Kadhafi appelle l'ONU à envoyer une commission d'enquête en Libye
13h16. «Il n'y a pas eu de manifestations anti-Kadhafi en Libye», insiste Mouammar Kadhafi, lors de son discours télévisé .
13h10. L'Union européenne envoie sa commissaire à l'aide humanitaire en Afrique du Nord pour faire le point sur les besoins en Libye ainsi qu'une augmentation de son aide d'urgence de 3 à 10 millions d'euros.
13 heures. Le président de la Commission européenne, José Manuel Barroso, estime que les événements en Libye ont «montré que le colonel Kadhafi était partie du problème et non de la solution» et que le moment est «venu qu'il parte».
12h59. Kadhafi accuse à nouveau Al-Qaïda d'être à l'origine des émeutes en Libye.
12h56. Le pape se dit «préoccupé» par la crise en Libye, du Programme alimentaire mondial (PAM), Josette Sheeran, à l'issue d'une audience privée avec Benoît XVI.
12h55. «J'ai toujours dit que le peuple libyen était libre», lance Mouammar Kadhafi, lors de son intervention télévisée.
12h53. La Roumanie finalise les opérations d'évacuation de ses ressortissants de Libye, avec l'arrivée à Bucarest de 70 personnes, annonce le ministère de la Défense.
12h42. Lors de son discours télévisé, le troisième depuis le début de l'insurrection, Kadhafi affirme qu'il n'exerce pas de véritable pouvoir en Libye. «Je ne suis pas en position de démissionner. Je ne suis ni président, ni Premier ministre.», dit le leader libyen.
12h41. Jean-Marc Ayrault, président du groupe PS à l'Assemblée nationale, écrit au Premier ministre afin que «la France apporte, sans tarder, son assistance à la Tunisie et à l'Egypte pour faire face à l'afflux de réfugiés» en provenance de Libye.
12h40. La France va utiliser des rotations d'avions gros porteurs et un navire pour évacuer prochainement vers l'Egypte au moins 5 000 travailleurs égyptiens réfugiés à la frontière tuniso-libyenne, annonce le ministère des Affaires étrangères.
12h20. Mouammar Kadhafi apparaît à la télévision libyenne, lors d'une cérémonie à Tripoli. Il prend la parole à l'occasion du 34ème anniversaire de l'avènement de son régime, la Jamahiriya.
12 heures. Une réunion des ambassadeurs des 28 pays de l'OTAN, programmée de longue date, se tient en ce moment à Bruxelles. L'option d'une intervention militaire de l'Otan en Libye suscite de profondes divisions en raison des craintes de réaction dans le monde arabe, des réticences à voir l'alliance élargir son champ d'influence et de la complexité de l'opération.
11h49. Deux personnes ont été tuées à Masra El-Brega, dans l'est de la Libye, cible d'une contre-offensive des forces pro-Kadhafi qui a été reprise par les insurgés, selon des témoins cités par l'AFP. Brega, à mi-chemin entre Benghazi et Syrte, ville natale et fief du colonel Kadhafi, héberge un terminal pétrolier et une raffinerie.
11h45. Le gouvernement de Madrid va geler les avoirs que détient le régime Kadhafi en Espagne, indique un porte-parole de l'exécutif.
11h42. «Les forces de Kadhafi sont arrivées à Brega et se sont battues mais maintenant elles reculent», déclare Mehdi Souleimane Hussein, un des combattants d'Ajdabiya, ajoutant que seuls des «mercenaires» faisaient encore face aux insurgés. Des tirs de célébration ont éclaté dans la ville d'Ajdabiya et les habitants faisaient le V de la victoire, convaincus que la rébellion l'avait emporté à Brega.
11h15. Une foule s'étendant «sur des kilomètres et des kilomètres» en provenance de Libye se presse à la frontière tunisienne, selon une porte-parole du HCR. L'organisation a lancé un nouvel appel pour que des «centaines d'avions soient affrétés» afin d'évacuer les gens.
11h10. Les rebelles libyens affirment avoir repris le contrôle total de la ville de Brega.
11h00. Le président iranien, Mahmoud Ahmadinejad, met en garde contre toute intervention militaire occidentale en Afrique du Nord et au Moyen-Oient, affirmant que dans ce cas les peuples de la région «creuseront les tombes» des soldats occidentaux.
10h55. Mouammar Kadhafi a nommé deux nouveaux ministres à l'Intérieur et la Justice après le ralliement des anciens titulaires à l'insurrection, annonce mercredi la télévision libyenne. Ahmad al-Qmoudi a été désigné ministre de la Justice à la place de Moustapha Abdel Jalil, qui fut le premier à démissionner après le début de la révolte contre le régime Kadhafi le 15 février. Et Massoud Abdel Hafiz remplace Abdel Fatah Younès au ministère de l'Intérieur. D'après la télévision, ces nominations sont le fait du Congrès général du peuple, la plus haute autorité politique en Libye qui chapeaute les assemblées populaires et fait office de Parlement.
10h50. Mouammar Kadhafi a nommé deux nouveaux ministres à l'Intérieur et la Justice après le ralliement des anciens titulaires à l'insurrection.
10h45. La chaîne de télévision Al Arabyia indique que le raid aérien des forces pro-Kadhafi a fait 14 morts à Masra El-Brega.
10h36. Le Bangladesh demande à ses milliers de ressortissants coincés en Libye, où ils travaillent sur des chantiers de construction, de rester dans ce pays, admettant ne pas avoir les moyens de les rapatrier.
Sur les quelque 60 000 Bangladeshis qui travaillaient en Libye, environ 7 500 sont parvenus à fuir, par leurs propres moyens.
10h35. Deux navires de guerre américains, dont le porte-hélicoptères USS Kearsarge, traversent le Canal de Suez pour rejoindre la Méditerranée et se positionner au large de la Libye, selon les autorités du canal. «Le USS Kearsarge et le USS Ponce sont entrés à 5 heures (heure française) dans le canal de Suez par son entrée sud et se dirigent vers la mer Méditerranée», déclare un responsable du canal dans un communiqué.
Photo Archives AFP
10h34. L'Italie estime qu'il y a environ 1,5 million «d'immigrés clandestins» en Libye qui tentent de sortir du pays à l'ouest ou à l'est mais qui pourraient aussi se diriger vers l'Italie, selon le ministre italien de l'Intérieur Roberto Maroni.
10h32. Les forces pro-Kadhafi ont pénétré à Masra El-Brega, située à 200 km de Benghazi. Selon des témoins, de violents combats sont en cours entre insurgés et fidèles de Kadhafi.
10 heures. Selon la chaîne Al-Jazira, des avions de combat ont bombardé ce mercredi la ville d'Ajdabyah, où se trouvent une base militaire et un dépôt d'armes. Les insurgés anti-Kadhafi tenaient jusqu'alors cette ville, située à 160 km au sud de Benghazi, à l'est du pays.
Un camion-citerne vient d'exploser dans le centre de Tripoli, sans faire de blessés, selon des témoins. (AFP/ANTOINE LAMBROSCHINI)
8 heures. Un camion-citerne a explosé dans le centre de Tripoli, près de la résidence du colonel Mouammar Kadhafi, sans toutefois faire de victimes. Le camion-citerne, couché sur le flanc, est éventré et des flammes de plusieurs mètres s'élèvent créant un panache de fumée noire. Le bâtiment le plus proche, une mosquée, n'a pas été touché.
Sur le terrain, il a lancé une contre-offensive vers l'est. La ville portuaire Masra El-Brega, où se trouve une raffinerie de pétrole, a été bombardée. Après des affrontements chaotiques, les insurgés en auraient finalement repris le contrôle
A Benghazi, centre névralgique de la révolte, un porte-parole de l'opposition a réclamé des frappes de l'ONU contre les mercenaires employés par le régime. Des milliers de réfugiés affluent toujours à la frontière tunisienne, alors que des navires de guerres envoyés par plusieurs pays occidentaux se dirigent vers la Libye, parfois dans un but humanitaire.
Une réunion des ambassadeurs des 28 pays de l'OTAN a confirmé le désaccord sur une éventuelle opération militaire et l'instauration d'une zone d'interdiction de vol au-dessus du sol libyen. Plusieurs pays, dont la France, redoutent les réactions dans le monde arabe.
22h40. Le troisième groupe pétrolier américain ConocoPhillips n'exporte plus de pétrole depuis la Libye et se conforme ainsi aux sanctions américaines contre ce pays. Vendredi, Barack Obama a imposé des sanctions à la Libye. Celles-ci s'appliquent notamment aux filiales d'entreprises américaines contrôlées par des entités libyennes, ce qui est le cas de ConocoPhillips.
22h30. La secrétaire d'Etat américaine Hillary Clinton accuse l'Iran de chercher à contacter les oppositions arabes pour influer sur l'issue des événements notamment en Egypte, à Bahreïn et au Yémen.
22h20. Le Premier ministre canadien Stephen Harper annonce que son gouvernement allait débloquer jusqu'à cinq millions de dollars pour répondre à la crise humanitaire provoquée par l'exode massif de Libye.
22h15. En France, le député-maire de Nice, Christian Estrosi a exprimé ses «inquiétudes concernant les flux migratoires en provenance d'Italie» au ministre de l'Intérieur, Claude Guéant. Ce dernier lui a annoncé «qu'il prendrait très rapidement une initiative significative pour apporter des réponses concrètes à l'afflux d'immigrés clandestins en provenance de l'autre rive de la Méditerranée», rapporte la mairie de Nice.
22 heures. L'opposition contrôle à nouveau Masra El-Brega, titre le site de la chaîne qatarie Al Jazeera.
21h50. Le président afghan Hamid Karzaï met en garde contre une intervention militaire internationale en Libye. «Une intervention militaire éveillera la ferveur nationaliste de la population là-bas, avec aucune issue claire en vue», déclare-t-il de Londres où il a entamé mardi matin une visite officielle de 48 heures.
*
21h40. Les navires de guerre iraniens quitteront la Méditerranée jeudi, par le canal de Suez. Ils étaient arrivés le 22 février pour une visite en Syrie. La marine israélienne avait élevé son niveau d'alerte à la suite de leur entrée en Méditerranée et le président israélien Shimon Peres avait qualifié ce geste de «provocation politique».
21 heures. Une centaine de milliers d'immigrés originaires d'Afrique subsaharienne vivant en Libye pourraient tenter de passer au Niger dans le mois qui vient, estime le Bureau des Nations unies pour la coordination des affaires humanitaires.
20h45. L'Espagne enverra jeudi, sur l'île tunisienne de Djerba proche de la Libye, un avion chargé d'aide humanitaire qui transportera ensuite vers l'Egypte des ressortissants ce pays qui ont fui les violences. L'avion effectuera trois rotations quotidiennes entre Djerba et Le Caire.
20h39. Le pétrole finit en hausse de 2,60 dollars à 102,23 dollars le baril à New York. Il s'est ainsi nettement rapproché des sommets atteints la semaine passée, à plus de 103 dollars, un prix inédit depuis 2008.
20h30. Une plainte sera déposée sur les disparitions forcées des opposants iraniens Mir Hossein Moussavi et Mehdi Karoubi auprès du groupe de travail des Nations unies, annonce la Fédération internationale des ligues de droits de l'Homme (FIDH)
19h45. Environ 500 Tunisiens ont débarqué illégalement dans la nuit de mardi à mercredi sur la petite île italienne de Lampedusa, ou celle voisine de Linosa, annoncent les autorités locales.
19h35. «Il y a près de 25 000 mercenaires en Libye, mais tous n'ont pas encore été déployés. Ils sont dirigés par deux généraux tchadiens aux ordres de l'ambassadeur du Tchad en Libye, Daoussa Deby, le propre frère du président tchadien Idriss Deby», assure Ali Zeidan, le responsable de la LDH libyenne. Ces mercenaires sont originaires du Tchad mais du Niger, du Mali, du Zimbabwe ou du Liberia. Les officiers toucheraient 2 000 dollars par jour et les soldats 300 dollars.
19h16. Plus de 180 000 personnes ont quitté la Libye, selon Melissa Fleming, porte-parole du Haut commissariat aux réfugiés (HCR). Elle précise que 77 320 personnes ont franchi la frontière libyo-égyptienne, parmi lesquelles une grande majorité d'Égyptiens. Un nombre similaire de réfugiés aurait quitté le pays pour la Tunisie : un passage devant lequel 30 000 personnes seraient toujours retenues, selon l'agence AP.
19h05. La Ligue arabe pourrait soutenir la mise en place d'une zone d'exclusion aérienne,tout en restant opposée à une intervention militaire en Libye.
18h40. L'Unesco annonce la rupture de ses partenariats avec la Libye. Cette agence de l'ONU pour la science, la culture et l'éducation a pris cette décision «compte tenu de l'évolution tragique des événements» dans ce pays.
18h20. La France a décidé d'envoyer le porte-hélicoptères «Mistral» vers la Libye pour participer à des évacuations de travailleurs égyptiens empêchés de rejoindre l'Egypte, dans le cadre des mesures décidées par l'Union européenne. Le «Mistral», qui se trouve au large du Portugal, devait entrer dans la nuit ou jeudi matin en Méditerranée pour rejoindre le port de Toulon. Accompagné de la frégate Georges-Leygues, il devrait se diriger ensuite vers les côtes libyennes.
18h10. Des milliers de personnes venues de Libye continuent d'affluer à la frontière tunisienne, alors que les capacités d'accueil sont saturées. Elles sont plus de 80 000 à être arrivées à Ras Jedir depuis le 20 février, dont 31 000 Egyptiens, affirme le chef des pompiers tunisiens sur place, et «plus de 20 000 personnes attendent du côté libyen» de la frontière. Un afflux qui promet de devenir intenable, estime Samir Abdelmoumen, médecin urgentiste tunisien.
18h05. La frégate britannique «HMS Westminster» part de Gibraltar en direction de la Libye. Elle a embarqué, en plus du matériel habituel, du matériel médical, des couvertures et des draps.
18 heures. Au sultanat d'Oman, des manifestants, qui demandent des hausses de salaires, maintiennent leur campement devant le Conseil consultatif à Mascate, la capitale. Les partisans du sultan Qabous, eux, ont formé dans la soirée un cortège de quelque 200 voitures vers le Palais al-Alam, l'une des résidences du sultan.
17h55. A Benghazi, fief de l'opposition, les habitants se sont rassemblés sur la grande place pour brûler le fameux livre vert de Kadhafi, symbole du régime honni. Un ouvrage dogmatique qu'ils étaient obligés d'apprendre par cœur à l'école. «Actuellement, les gens tapent dessus avec des bâtons de bois, crient et dansent. Ils exultent leur haine du Guide, dans une grande séance d'hystérie collective», explique notre envoyé spécial en Libye.
17h45. Les Etats-Unis sont encore «loin d'une décision» sur l'opportunité d'instaurer une zone d'exclusion aérienne en Libye, déclare la secrétaire d'Etat Hillary Clinton en invitant à la prudence.
17h40. En Algérie, deux groupes parlementaires d'opposition boycottent l'ouverture de la session de printemps 2011 de la chambre des députés. Le Rassemblement pour la culture et la démocratie (RCD) rappelle que trois marches de protestation sont prévue samedi. Le Front national algérien (FNA), qui compte 15 députés sur 389, lui «gèle» ses activités en plénière pour «la non prise en charge par le gouvernement des préoccupations du citoyen».
17h35. L'Italie avait annoncé mardi une mission humanitaire. Elle précise ce mercredi qu'elle va monter «rapidement» un camp en Tunisie pour accueillir les réfugiés fuyant la Libye mais elle veut aussi apporter son aide à la population de Benghazi «dès que les conditions de sécurité le permettront», annonce Rome. Les navires devraient quitter l'Italie d'ici 24 ou 48 heures.
17h25. En Egypte, deux responsables des Frères musulmans doivent être libérés de manière imminente après avoir passé presque six ans en prison. Il s'agit de Khairat al-Shater, le numéro trois du mouvement et l'un de ses principaux financiers, et l'homme d'affaires Hassan Malek.
17h13. Les missiles lancés sur Masra El-Brega n'ont a priori pas fait de victime. Le bombardement visait des habitants qui célébraient l'échec d'une contre-offensive des forces de Kadhafi.
17h05. Un avion libyen tire deux missiles sur une place à Masra El-Brega.
16h50. L'Italie va mettre en œuvre les sanctions adoptées par l'ONU et l'Union Européenne prévoyant un gel des avoirs de Mouammar Kadhafi et certains de ses proches. En revanche sur d'éventuelles sanctions supplémentaires, comme le gel des participations détenues par la Libye dans des entreprises italiennes, le chef de la diplomatie ne s'est pas engagé. Cela relève du ministre de l'Economie qui n'a pas encore pris de décision, indique-t-il.Tripoli est le premier actionnaire d'UniCredit, première banque du pays, avec 7,5%, et détient par ailleurs 2,01% du groupe d'aéronautique et de défense Finmeccanica. Elle détiendrait également environ 0,5% du groupe pétrolier ENI.
16h40. Seif el-Islam, le fils de Kadhafi, affirme dans une interview accordée à l'hebdomadaire «Le Point» lundi soir qu'il n'y a que «deux ou trois villes aux mains des opposants. Cela ne représente pas plus de 8 % du pays». Il ne «comprend pas les mensonges qu'on raconte». Il nie même «des mouvements de masse à Benghazi».
VIDEO. Les Etats-Unis se positionnent au large de la Libye
16h20. La Grande-Bretagne annonce le lancement d'une opération d'évacuation par avion de milliers d'Egyptiens réfugiés à la frontière tunisienne avec la Libye.
16h10. L'opposition libyenne appelle les Nations unies à autoriser des frappes aériennes sur les mercenaires combattant aux côtés des loyalistes par le biais de son porte-parole de l'insurrection, Abdelhafez Ghoqa, à Benghazi. «Le Niger, le Mali et le Kenya envoient des troupes en Libye», a-t-il accusé, précisant qu'il y a «une différence entre des frappes aériennes stratégiques sur les positions de ces mercenaires et la présence de forces étrangères sur le sol libyen».
16 heures. Kadhafi «se battra jusqu'au bout». Selon son ancien chef du protocole, Nouri El-Mismari, qui a demandé l'asile politique en France, Kadhafi «se trouve à Tripoli où il change constamment de lieu de résidence» mais «il ne partira pas à l'étranger (et) se battra jusqu'au bout». Lors d'une conférence de presse mercredi à Paris, il a demandé une destruction des pistes d'atterrissage «afin d'empêcher l'aviation de Kadhafi de bombarder» les insurgés.
15h58. A l'Assemblée, Alain Juppé rejette les critiques de l'opposition sur un affaiblissement de la diplomatie française depuis le déclenchement des révolutions arabes, en jugeant que «la voix de la France est forte et entendue dans le monde».
15h55. Le Programme alimentaire mondial (PAM), agence de l'ONU, annonce un plan d'aide alimentaire d'urgence de 38,7 millions de dollars (28 millions d'euros) pour 2,7 millions de personnes en Libye, en Egypte et en Tunisie. Cette opération est prévue sur trois mois. «La nourriture sera achetée dans la région pour nous assurer que la situation se rétablisse immédiatement», précise la directrice du PAM, Josette Sheeran qui appelle «le monde entier à apporter son soutien immédiat à cet appel».
15h45. La France réaffirme son opposition à une opération militaire en Libye. Devant les députés, le chef de la diplomatie française, Alain Juppé estime qu'une telle opération risquerait de «ressouder contre le nord de la Méditerranée les opinions publiques et les peuples arabes». «En revanche, il est possible de continuer à planifier par exemple une zone d'exclusion aérienne à condition qu'elle ne soit activée (...) que sur une décision du Conseil de sécurité des Nations unies», a-t-il poursuivi.
15h43. La frégate canadienne «Charlottetown» quitte le port d'Halifax, en Nouvelle-Ecosse, pour une mission au large des côtes libyennes en Méditerranée. Ni sa mission, ni la durée de celle-ci n'ont été définies avec précision. Selon le Premier ministre Stephen Harper, le navire devrait prendre part aux opérations d'évacuation canadiennes et internationales déjà en cours en Libye.
15h30. Au moins 6 000 personnes ont trouvé la mort depuis le début de l'insurrection en Libye, dont 3 000 dans la seule ville de Tripoli et 2 000 à Benghazi annonce le porte-parole de la Ligue libyenne des droits de l'homme, Ali Zeidan. «Environ 1 000 ont été tuées dans d'autres villes», poursuit-il, précisant que ce bilan pourrait être plus important encore.
15h25. Deux navires de guerre américains, dont le porte-hélicoptères «USS Kearsarge», ont rejoint la Méditerranée via le canal de Suez, pour se positionner au large de la Libye. Ils «fourniront la capacité pour mener à bien des évacuations d'urgence ainsi que des opérations humanitaires» si besoin était, selon le secrétaire à la Défense Robert Gates.
15h22. L'ex-ministre libyen de la Justice, Mustapha Mohamad Abdeljalil va présider le Conseil national de 30 membres mis en place par les dissidents hostiles à Kadhafi.
15h20. La Cour pénale internationale (CPI) annonce l’ouverture d’une enquête formelle sur la Libye, révèle France 24.
15h15. «Je ne quitterai jamais la Libye» a lancé Mouammar Kadhafi devant ses partisans réunis dans une salle pour une cérémonie publique à Tripoli, retransmise par la télévision officielle.
15h10. Une forte explosion, suivie d'un épais nuage de fumée, a secoué la ville de Masra El-Brega où des forces du dirigeant libyen Mouammar Kadhafi mènent une contre-offensive contre les insurgés, selon un journaliste de l'AFP. L'armée de l'air libyenne aurait largué deux bombes, selon la chaîne de télévision qatariote Al-Jazira
15h05. «Le contrôle de villes par des rebelles ne peut se poursuivre», déclare Mouammar Kadhafi lors de son intervention télévisée, qui se poursuit.
15h01. Le pétrole ouvre en hausse, de 1,23 dollar à 100,86 dollars le baril à New York;
14h54. Une forte explosion secoue Brega. L'armée de l'air libyenne aurait largué deux bombes, selon Al-Jazira.
Des habitants de Brega fuient leur ville. Photo AFP/Marco Longari.
14h38. Kadhafi promet une amnistie à ceux qui remettent les armes.
14h35. Les places financières des pays arabes du Golfe ont continué de glisser mercredi, l'effet des troubles dans la région restant plus fort que celui de la hausse du prix du pétrole. La Bourse de Koweït a aisni atteint son point le plus bas depuis six ans et celle de Dubaï son plus bas en sept ans.
14h33. Le bilan s'alourdit à Masra El-Brega où les forces pro-Kadhafi ont contre-attaqué ce matin. On dénombre maintenant une dizaine de tués à Brega, selon un porte-parole des insurgés, cité par l'AFP.
14h28. Continuant de défier la communauté internationale, Mouammar Kadhafi menace deremplacer les compagnies pétrolières occidentales par des groupes chinois et indiens.
14h01. Le gel des avoirs de l'Etat libyen à l'étranger relève «d'une usurpation et d'un vol de l'argent du peuple libyen», estime Mouammar Kadhafi, qui s'exprime toujours à la télévision d'Etat.
13h50. Mouammar Kadhafi affirme qu'il y aurait «des milliers de morts» en cas d'intervention militaire étrangère en Libye.
Photo AFP/ MAHMUD TURKIA
13h28. Le chef de la Ligue arabe, Amr Moussa, déclare que la situation en Libye est «catastrophique», alors que les ministres des Affaires étrangères des pays membres, réunis au Caire, s'apprêtent à rejeter toute intervention militaire étrangère en Libye.
13h26. Le colonel Kadhafi annonce que la production pétrolière en Libye est «au plus bas».
13h22. «Nous combattrons jusqu'au dernier homme et la dernière femme», annonce le leader libyen à la télévision d'Etat.
13h17. Mouammar Kadhafi appelle l'ONU à envoyer une commission d'enquête en Libye
13h16. «Il n'y a pas eu de manifestations anti-Kadhafi en Libye», insiste Mouammar Kadhafi, lors de son discours télévisé .
13h10. L'Union européenne envoie sa commissaire à l'aide humanitaire en Afrique du Nord pour faire le point sur les besoins en Libye ainsi qu'une augmentation de son aide d'urgence de 3 à 10 millions d'euros.
13 heures. Le président de la Commission européenne, José Manuel Barroso, estime que les événements en Libye ont «montré que le colonel Kadhafi était partie du problème et non de la solution» et que le moment est «venu qu'il parte».
12h59. Kadhafi accuse à nouveau Al-Qaïda d'être à l'origine des émeutes en Libye.
12h56. Le pape se dit «préoccupé» par la crise en Libye, du Programme alimentaire mondial (PAM), Josette Sheeran, à l'issue d'une audience privée avec Benoît XVI.
12h55. «J'ai toujours dit que le peuple libyen était libre», lance Mouammar Kadhafi, lors de son intervention télévisée.
12h53. La Roumanie finalise les opérations d'évacuation de ses ressortissants de Libye, avec l'arrivée à Bucarest de 70 personnes, annonce le ministère de la Défense.
12h42. Lors de son discours télévisé, le troisième depuis le début de l'insurrection, Kadhafi affirme qu'il n'exerce pas de véritable pouvoir en Libye. «Je ne suis pas en position de démissionner. Je ne suis ni président, ni Premier ministre.», dit le leader libyen.
12h41. Jean-Marc Ayrault, président du groupe PS à l'Assemblée nationale, écrit au Premier ministre afin que «la France apporte, sans tarder, son assistance à la Tunisie et à l'Egypte pour faire face à l'afflux de réfugiés» en provenance de Libye.
12h40. La France va utiliser des rotations d'avions gros porteurs et un navire pour évacuer prochainement vers l'Egypte au moins 5 000 travailleurs égyptiens réfugiés à la frontière tuniso-libyenne, annonce le ministère des Affaires étrangères.
12h20. Mouammar Kadhafi apparaît à la télévision libyenne, lors d'une cérémonie à Tripoli. Il prend la parole à l'occasion du 34ème anniversaire de l'avènement de son régime, la Jamahiriya.
12 heures. Une réunion des ambassadeurs des 28 pays de l'OTAN, programmée de longue date, se tient en ce moment à Bruxelles. L'option d'une intervention militaire de l'Otan en Libye suscite de profondes divisions en raison des craintes de réaction dans le monde arabe, des réticences à voir l'alliance élargir son champ d'influence et de la complexité de l'opération.
11h49. Deux personnes ont été tuées à Masra El-Brega, dans l'est de la Libye, cible d'une contre-offensive des forces pro-Kadhafi qui a été reprise par les insurgés, selon des témoins cités par l'AFP. Brega, à mi-chemin entre Benghazi et Syrte, ville natale et fief du colonel Kadhafi, héberge un terminal pétrolier et une raffinerie.
11h45. Le gouvernement de Madrid va geler les avoirs que détient le régime Kadhafi en Espagne, indique un porte-parole de l'exécutif.
11h42. «Les forces de Kadhafi sont arrivées à Brega et se sont battues mais maintenant elles reculent», déclare Mehdi Souleimane Hussein, un des combattants d'Ajdabiya, ajoutant que seuls des «mercenaires» faisaient encore face aux insurgés. Des tirs de célébration ont éclaté dans la ville d'Ajdabiya et les habitants faisaient le V de la victoire, convaincus que la rébellion l'avait emporté à Brega.
11h15. Une foule s'étendant «sur des kilomètres et des kilomètres» en provenance de Libye se presse à la frontière tunisienne, selon une porte-parole du HCR. L'organisation a lancé un nouvel appel pour que des «centaines d'avions soient affrétés» afin d'évacuer les gens.
11h10. Les rebelles libyens affirment avoir repris le contrôle total de la ville de Brega.
11h00. Le président iranien, Mahmoud Ahmadinejad, met en garde contre toute intervention militaire occidentale en Afrique du Nord et au Moyen-Oient, affirmant que dans ce cas les peuples de la région «creuseront les tombes» des soldats occidentaux.
10h55. Mouammar Kadhafi a nommé deux nouveaux ministres à l'Intérieur et la Justice après le ralliement des anciens titulaires à l'insurrection, annonce mercredi la télévision libyenne. Ahmad al-Qmoudi a été désigné ministre de la Justice à la place de Moustapha Abdel Jalil, qui fut le premier à démissionner après le début de la révolte contre le régime Kadhafi le 15 février. Et Massoud Abdel Hafiz remplace Abdel Fatah Younès au ministère de l'Intérieur. D'après la télévision, ces nominations sont le fait du Congrès général du peuple, la plus haute autorité politique en Libye qui chapeaute les assemblées populaires et fait office de Parlement.
10h50. Mouammar Kadhafi a nommé deux nouveaux ministres à l'Intérieur et la Justice après le ralliement des anciens titulaires à l'insurrection.
10h45. La chaîne de télévision Al Arabyia indique que le raid aérien des forces pro-Kadhafi a fait 14 morts à Masra El-Brega.
10h36. Le Bangladesh demande à ses milliers de ressortissants coincés en Libye, où ils travaillent sur des chantiers de construction, de rester dans ce pays, admettant ne pas avoir les moyens de les rapatrier.
Sur les quelque 60 000 Bangladeshis qui travaillaient en Libye, environ 7 500 sont parvenus à fuir, par leurs propres moyens.
10h35. Deux navires de guerre américains, dont le porte-hélicoptères USS Kearsarge, traversent le Canal de Suez pour rejoindre la Méditerranée et se positionner au large de la Libye, selon les autorités du canal. «Le USS Kearsarge et le USS Ponce sont entrés à 5 heures (heure française) dans le canal de Suez par son entrée sud et se dirigent vers la mer Méditerranée», déclare un responsable du canal dans un communiqué.
Photo Archives AFP
10h34. L'Italie estime qu'il y a environ 1,5 million «d'immigrés clandestins» en Libye qui tentent de sortir du pays à l'ouest ou à l'est mais qui pourraient aussi se diriger vers l'Italie, selon le ministre italien de l'Intérieur Roberto Maroni.
10h32. Les forces pro-Kadhafi ont pénétré à Masra El-Brega, située à 200 km de Benghazi. Selon des témoins, de violents combats sont en cours entre insurgés et fidèles de Kadhafi.
10 heures. Selon la chaîne Al-Jazira, des avions de combat ont bombardé ce mercredi la ville d'Ajdabyah, où se trouvent une base militaire et un dépôt d'armes. Les insurgés anti-Kadhafi tenaient jusqu'alors cette ville, située à 160 km au sud de Benghazi, à l'est du pays.
Un camion-citerne vient d'exploser dans le centre de Tripoli, sans faire de blessés, selon des témoins. (AFP/ANTOINE LAMBROSCHINI)
8 heures. Un camion-citerne a explosé dans le centre de Tripoli, près de la résidence du colonel Mouammar Kadhafi, sans toutefois faire de victimes. Le camion-citerne, couché sur le flanc, est éventré et des flammes de plusieurs mètres s'élèvent créant un panache de fumée noire. Le bâtiment le plus proche, une mosquée, n'a pas été touché.
LeParisien.fr
source: leparisien
source: leparisien
Commentaires
Enregistrer un commentaire
Merci pour vos commentaires! Tout commentaire non conforme aux Déontologies (raciste, xénophobe, homophobe, pornographique, etc...) sera détruit!.
-En participant, vous autorisez la publication de votre Commentaire sur notre site.
merci de votre compréhension.
Le Modérateur.