Tunisie: Mohamed Ghariani défend le RCD dans une interview
08/02/2011 | Mise à jour : 13:04
Dans une interview accordée au magazine Jeune Afrique, Mohamed Ghariani, secrétaire général du Rassemblement constitutionnel démocratique (ex-parti au pouvoir), parle de la dernière fois où il a rencontré Ben Ali. C’était le 11 janvier, au palais de Carthage, trois jours avant sa fuite.
Lors de cet entretien M. Ghariani indique que Ben Ali avait reproché au RCD "de n’avoir rien fait pour contrer les manifestations". Pour défendre les siens, M. Ghariani n'aurait pas hesité à répondre que "les destouriens ont eux aussi des enfants au chômage, dont certains ont même été tués." Voilà un homme qui n'est pas aux ordres !
Par ailleurs, dans cette interview le secrétaire général du RCD va à contre-courant de tout le peuple tunisien et nie catégoriquement l'existence de milices au sein du RCD. "Il (NDLR: le RCD) n’a aucun lien avec la répression de la révolte populaire. Les membres du parti ne sont pas intervenus dans les régions. Ils ont reçu pour consigne de ne pas aggraver la situation du pays. Puis ils se sont solidarisés avec les manifestants de leurs villes quand ils ont vu qu’il y avait des morts."
Pour finir, Mohamed Ghariani, en parfait démocrate, nous apprend, à la surprise générale, que la Tunisie ne peut plus être gouvernée par un seul parti. Fini l’omnipotence du parti majoritaire dit-il avant d'ajouter "Nous sommes tous des victimes du régime" !!
Lors de cet entretien M. Ghariani indique que Ben Ali avait reproché au RCD "de n’avoir rien fait pour contrer les manifestations". Pour défendre les siens, M. Ghariani n'aurait pas hesité à répondre que "les destouriens ont eux aussi des enfants au chômage, dont certains ont même été tués." Voilà un homme qui n'est pas aux ordres !
Par ailleurs, dans cette interview le secrétaire général du RCD va à contre-courant de tout le peuple tunisien et nie catégoriquement l'existence de milices au sein du RCD. "Il (NDLR: le RCD) n’a aucun lien avec la répression de la révolte populaire. Les membres du parti ne sont pas intervenus dans les régions. Ils ont reçu pour consigne de ne pas aggraver la situation du pays. Puis ils se sont solidarisés avec les manifestants de leurs villes quand ils ont vu qu’il y avait des morts."
Pour finir, Mohamed Ghariani, en parfait démocrate, nous apprend, à la surprise générale, que la Tunisie ne peut plus être gouvernée par un seul parti. Fini l’omnipotence du parti majoritaire dit-il avant d'ajouter "Nous sommes tous des victimes du régime" !!
D'après ITW Jeune Afrique
source: espacemanager
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