Militants, Women and Tahrir Sq

Par Nicholas D. Kristof

Publié: 5 Février, 2011

Quand les Occidentaux regardé des images de télévision de l'insurrection populaire contre le président égyptien Hosni Moubarak, ils grimacé au banditisme du gouvernement envers les manifestants. Mais certains ont également reculé à l'idée d'une démocratie populaire qui pourrait donner plus de voix à l'intégrisme islamique.

En 1979, un soulèvement de la base en Iran a conduit à un régime non démocratique qui opprime les femmes et les minorités et déstabilise la région. En 1989, les soulèvements en Europe de l'Est a conduit à la montée des démocraties stables. Donc, si les manifestants égyptiens surmonter le gouvernement, ce que ce serait 1979 ou 1989?

Personne ne peut prédire avec certitude. Mais je vais essayer d'offrir une dose de réconfort.

Après avoir passé la semaine dernière ici, sur la place Tahrir, en parlant à des manifestants - même comme des voyous du président Moubarak ont attaqué notre périmètre avec des briques, des cocktails Molotov, des machettes et des tirs occasionnels - je sors frappé par la modération et la tolérance de la plupart des manifestants.

Peut-être que mon jugement est faussé car les forces pro-Moubarak voyous essayé de traquer les journalistes, ce qui conduit certains d'entre nous d'être poignardé, battus et arrêtés - et me forçant à abandonner chambres d'hôtel et de se faufiler avec le coeur de course autour des foules armés de gourdins avec des clous noyés dans la masse. L'endroit le plus sûr, je sentais a été Tahrir Square - Egypte libre, "dans le lexique des manifestants - où je pouvais sortir un appareil photo et ordinateur portable et de demander à n'importe qui n'importe quelle question.

J'ai constamment demandé à des femmes et des chrétiens coptes en Egypte si une société démocratique pourrait finir par un pays plus oppressante. Invariablement, ils ont dit non - et l'air si ton de reproche à me mettre en doute la démocratie que j'ai parfois reculé dans l'embarras.

«S'il ya une démocratie, nous ne permettrons pas que nos droits soient prises loin de nous," Sherine, un professeur d'université, m'a dit (je ne suis pas en utilisant le nom complet pour protéger les manifestants). Comme beaucoup, elle dit que les Américains étaient trop obsédé par la possibilité de le fondamentaliste des Frères musulmans accéder au pouvoir aux élections.

«Nous ne vous inquiétez pas les Frères musulmans," a dit Sherine. «Ils peuvent gagner 25 pour cent des voix, mais si elles ne fonctionnent pas alors ils n'auront pas voix la prochaine fois."

Sherine a un point. En partie à cause des inquiétudes de l'Ouest, les fondamentalistes musulmans ont rarement exécuter quoi que ce soit - de sorte qu'au lieu qu'ils ouvrent la voie à dénoncer la corruption, l'incompétence et la brutalité des autocrates pro-occidentaux comme M. Moubarak. Le résultat est que ils gagnent le respect de beaucoup de citoyens ordinaires, mais mon intuition est qu'ils perdraient le soutien si elles réellement essayé d'administrer quoi que ce soit.

Par exemple, dans les années 1990 au Yémen , un parti islamiste Islah nom fait partie d'un gouvernement de coalition après avoir fait de même dans les élections. En conséquence, Islah a été mis en charge du Ministère de l'éducation. Séculiers Yéménites et des étrangers ont été atterrés de voir que les fondamentalistes pourraient laver le cerveau des enfants, mais la plupart du temps les islamistes ont prouvé qu'ils étaient incompétents pour gouverner. Dans la prochaine élection, leur appui a chuté.

Il est vrai que l'un des slogans les plus courants manifestant a décrit M. Moubarak comme un laquais de l'Amérique, et de nombreux Égyptiens s'irritent de ce qu'ils considèrent comme une politique étrangère en position couchée. J'ai vu une caricature de M. Moubarak avec une étoile de David sur son front et, séparément, un signe en déclarant: «Dites-lui en hébreu, et alors il pourrait faire passer le message!" Pourtant, la plupart des gens sonné pragmatique, favorisant la paix a continué avec Israël tout en un soutien plus franc pour les Palestiniens, en particulier ceux qui souffrent à Gaza.

J'ai demandé à un vieil ami ici, au Caire, une femme aux goûts de l'Ouest qui comprennent un verre occasionnel de whisky, si les Frères musulmans pourrait être mauvais pour la paix. Elle réfléchit un moment et dit: "Oui, peut-être. Mais, de mon point de vue, en Amérique du Parti républicain est mauvais pour la paix ainsi. "

Si les gains démocratie au Moyen-Orient, il y aura des démagogues, des nationalistes et jingoists, tout comme il existe en Amérique et Israël, et ils peuvent faire de la diplomatie plus complexe. Mais n'oubliez pas que c'est M. Moubarak répression, l'emprisonnement et la torture qui a nourri les extrémistes en colère, comme Ayman al-Zawahri d'Al-Qaïda, le bras droit d'Oussama ben Laden. Il serait tragique si nous laissons nos angoisses entravent notre étreinte de la liberté et la démocratie dans le plus peuplé du monde nation arabe.

Je suis tellement ému par le grain que les Egyptiens ont montré en luttant contre le régime - et par l'aide que certains m'ont fourni, à de grands risques personnels, en me protégeant de voyous expédiés par allié de l'Amérique. Montrons une certaine confiance dans les idéaux démocratiques pour lesquels ces Egyptiens risquent leur vie.

Je pense que de Hamdi, un homme d'affaires qui avait l'air peiné quand j'ai demandé si la démocratie égyptienne pourrait conduire à l'oppression ou à des bouleversements avec Israël ou le prix du pétrole. "Le Moyen-Orient n'est pas seulement pour le pétrole», il m'a rappelé. "Nous sommes des êtres humains, exactement comme vous les gens."

"Nous ne haïssons pas le peuple américain", at-il ajouté. «Ils sont des pionniers. Nous voulons être comme eux. Est-ce un crime? "

source: nytimes