Libye : le colonel Kadhafi dément avoir fui son pays
Par lefigaro.fr
22/02/2011 | Mise à jour : 09:43

«Je suis allé parler aux jeunes sur la place verte. Je voulais passer le nuit avec eux mais il a commencé à pleuvoir» déclare le colonel au cours d'une étrange apparition télévisée. Crédits photo : REUTERS TV/Reuters
9h24 : La Ligue arabe annonce qu'elle se réunira dans l'après-midi au Caire pour examiner la crise en Libye.
8h15 : L'Iran condamne le «massacre d'innocents» en Libye et demande, par la voix du porte-parole du ministère des Affaires étrangères, «aux organisations internationales d'agir pour les arrêter».
«La République islamique d'Iran considère que la révolte du peuple libyen et ses demandes justes sont dans la continuation du réveil islamique dans la région», ajoute le porte-parole.
8h01 : La télévision officielle libyenne dément les informations sur des «massacres» contre les manifestants anti-régime, dénonçant des «mensonges et des rumeurs».
7h48 : Un avion militaire portugais a évacué dans la nuit 114 personnes vers une base militaire de l'Otan en Italie. Parmi elles figurent 80 Portugais et 34 étrangers, précise une source du gouvernement portugais.
7h31 : L'ambassadeur libyen en Inde déclare avoir démissionné lundi à cause de la violence «massive» et «inacceptable» déployée contre des civils dans son pays. «Hier ils ont commencé à utiliser des avions pour bombarder des civils qui manifestaient pacifiquement», affirme-t-il.
6h46 : Le mouvement islamiste Hamas, au pouvoir dans la bande de Gaza, condamne dans un communiqué «les massacres» perpétrés par le régime.

Un manifestant anti-Kadhafi devant le consulat libyen à Istanbul.Crédits photo : OSMAN ORSAL/REUTERS
3h55 : Le conseil de sécurité de l'ONU annonce qu'il se réunira dans la journée pour discuter de la crise en Libye. Le secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-moon, précise qu'il a parlé avec le leader libyen : «Je l'ai exhorté à respecter totalement les droits de l'homme, la liberté de rassemblement et de parole».
De façon plus générale, face aux mouvements de protestations qui s'amplifient dans plusieurs pays du monde arabe, Ban Ki-moon appelle à ce que «les aspirations et les inquiétudes des gens (soient) entièrement respectées et écoutées par les autorités des pays concernés».
» Plusieurs pays condamnent l'usage de la force en Libye
1h20 : Pour la première fois depuis le début de la contestation du régime, le dirigeant libyen Mouammar Kadhafi a fait une déclaration à la télévision. Sur des images étonnantes qui durent 22 secondes, le colonel au pouvoir depuis 42 ans apparaît en manteau, tenant un parapluie déployé au-dessus de sa tête, assis sur le siège passager d'une voiture.
«Je suis allé parler aux jeunes sur la place verte. Je voulais passer le nuit avec eux mais il a commencé à pleuvoir. Je voulais montrer que je suis à Tripoli et non au Venezuela. Ne croyez pas les télévisions, ces chiens», déclare-t-il dans un message très court, traduit par la chaîne de télévision qatarie Al-Jezira. La veille à Bruxelles, le ministre britannique des Affaires étrangères avait déclaré être au courant d'informations suggérant que le chef de l'État libyen aurait fui son pays et serait en route pour le Venezuela.
» Le système Kadhafi à bout de souffle en Libye
Selon la chaîne de télévision Al-Jezira, des avions et des hélicoptères de l'armée de l'air libyenne auraient ouvert le feu en fin de journée sur des manifestants antigouvernementaux réunis dans divers quartiers de Tripoli, la capitale du pays, faisant plusieurs morts.

Alors que l'ONG Human Rights Watch évoquait dans la matinée un bilan de 233 morts depuis le début de la contestation, ce chiffre devrait être désormais beaucoup plus important. La Fédération internationale des Ligues de droits de l'Homme (FIDH) a avancé de son côté un bilan de «300 à 400 morts».
Selon des informations recueillies par la Fédération internationale des ligues de droits de l'Homme (FIDH), plusieurs villes du pays, dont Benghazi, seraient tombées aux mains des manifestants à la suite de défections dans l'armée. Certains militaires se seraient ralliés au soulèvement contre Mouammar Kadhafi.
Avec agences
«Je suis allé parler aux jeunes sur la place verte. Je voulais passer le nuit avec eux mais il a commencé à pleuvoir» déclare le colonel au cours d'une étrange apparition télévisée. Crédits photo : REUTERS TV/Reuters
MINUTE PAR MINUTE - Le dictateur a fait une courte déclaration à la télévision libyenne dans la nuit de lundi à mardi, pour démentir les rumeurs selon lesquelles il se serait réfugié au Venezula.
8h15 : L'Iran condamne le «massacre d'innocents» en Libye et demande, par la voix du porte-parole du ministère des Affaires étrangères, «aux organisations internationales d'agir pour les arrêter».
«La République islamique d'Iran considère que la révolte du peuple libyen et ses demandes justes sont dans la continuation du réveil islamique dans la région», ajoute le porte-parole.
8h01 : La télévision officielle libyenne dément les informations sur des «massacres» contre les manifestants anti-régime, dénonçant des «mensonges et des rumeurs».
7h48 : Un avion militaire portugais a évacué dans la nuit 114 personnes vers une base militaire de l'Otan en Italie. Parmi elles figurent 80 Portugais et 34 étrangers, précise une source du gouvernement portugais.
7h31 : L'ambassadeur libyen en Inde déclare avoir démissionné lundi à cause de la violence «massive» et «inacceptable» déployée contre des civils dans son pays. «Hier ils ont commencé à utiliser des avions pour bombarder des civils qui manifestaient pacifiquement», affirme-t-il.
Réunion du conseil de sécurité de l'ONU dans la journée
6h46 : Le mouvement islamiste Hamas, au pouvoir dans la bande de Gaza, condamne dans un communiqué «les massacres» perpétrés par le régime.
Un manifestant anti-Kadhafi devant le consulat libyen à Istanbul.Crédits photo : OSMAN ORSAL/REUTERS
3h55 : Le conseil de sécurité de l'ONU annonce qu'il se réunira dans la journée pour discuter de la crise en Libye. Le secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-moon, précise qu'il a parlé avec le leader libyen : «Je l'ai exhorté à respecter totalement les droits de l'homme, la liberté de rassemblement et de parole».
De façon plus générale, face aux mouvements de protestations qui s'amplifient dans plusieurs pays du monde arabe, Ban Ki-moon appelle à ce que «les aspirations et les inquiétudes des gens (soient) entièrement respectées et écoutées par les autorités des pays concernés».
» Plusieurs pays condamnent l'usage de la force en Libye
1h20 : Pour la première fois depuis le début de la contestation du régime, le dirigeant libyen Mouammar Kadhafi a fait une déclaration à la télévision. Sur des images étonnantes qui durent 22 secondes, le colonel au pouvoir depuis 42 ans apparaît en manteau, tenant un parapluie déployé au-dessus de sa tête, assis sur le siège passager d'une voiture.
«Je suis allé parler aux jeunes sur la place verte. Je voulais passer le nuit avec eux mais il a commencé à pleuvoir. Je voulais montrer que je suis à Tripoli et non au Venezuela. Ne croyez pas les télévisions, ces chiens», déclare-t-il dans un message très court, traduit par la chaîne de télévision qatarie Al-Jezira. La veille à Bruxelles, le ministre britannique des Affaires étrangères avait déclaré être au courant d'informations suggérant que le chef de l'État libyen aurait fui son pays et serait en route pour le Venezuela.
» Le système Kadhafi à bout de souffle en Libye
LUNDI : une répression meurtrière a sévi en Libye
Selon la chaîne de télévision Al-Jezira, des avions et des hélicoptères de l'armée de l'air libyenne auraient ouvert le feu en fin de journée sur des manifestants antigouvernementaux réunis dans divers quartiers de Tripoli, la capitale du pays, faisant plusieurs morts.
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Alors que l'ONG Human Rights Watch évoquait dans la matinée un bilan de 233 morts depuis le début de la contestation, ce chiffre devrait être désormais beaucoup plus important. La Fédération internationale des Ligues de droits de l'Homme (FIDH) a avancé de son côté un bilan de «300 à 400 morts».
Selon des informations recueillies par la Fédération internationale des ligues de droits de l'Homme (FIDH), plusieurs villes du pays, dont Benghazi, seraient tombées aux mains des manifestants à la suite de défections dans l'armée. Certains militaires se seraient ralliés au soulèvement contre Mouammar Kadhafi.
Avec agences
source: lefigaro
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