Nous marchons les yeux ouverts vers quelque chose que personne ne veut vraiment Il y a des moments dans l’histoire où un pays donne l’impression de marcher en somnambule. Les gens vivent, travaillent, courent après la fin du mois, et pendant ce temps-là, quelque chose gronde au-dessus de leurs têtes. Une tension sourde, presque imperceptible, mais bien réelle. Et petit à petit, on comprend que ce bruit de fond, ce n’est pas un orage lointain : c’est la guerre qu’on commence à évoquer comme si c’était une fatalité. Depuis quelques semaines, quelque chose a basculé. Pas un grand discours officiel, pas une déclaration solennelle à la nation. Non. C’est venu par fragments, comme des éclats de vérité qu’on entendait rarement auparavant : un jeune lieutenant qui dit au JDD que « si on y va, ce sera un carnage ». Un général qui parle d’instrumentalisation politique des armées. Des sondages qui montrent que les jeunes ne veulent plus “aller défendre le pays” sans comprendre ce qu’on leur d...
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