EN DIRECT. Paris suspend ses activités diplomatiques en Libye

Publié le 26.02.2011, 12h08 | Mise à jour : 22h59


Alors que les troubles s'amplifient en Libye, la France a décidé de suspendre les activités de son ambassade de Tripoli.ZoomAlors que les troubles s'amplifient en Libye, la France a décidé de suspendre les activités de son ambassade de Tripoli. | AFP



Alors que les insurgés contrôlent la partie orientale de la Libye et se rapprochent de la capitale Tripoli, la violence continue de secouer le pays. Des milliers de personnes tentent de fuir les affrontements, qui ont fait plusieurs centaines de morts. 
Mouammar Kadhafi, lui, ne désarme pas. Vendredi, il s'est exprimé pour la première fois en public, depuis la place Verte. «Nous allons nous battre et nous les vaincrons», a-t-il martelé devant ses partisans, au 11e jour de l'insurrection partie de Benghazi, à 1 000 km à l'est de Tripoli. Au plan international, Barack Obama a signé un décret présidentiel gelant les avoirs et bloquant les biens aux Etats-Unis du colonel Kadhafi et de ses quatre fils. L'ONU de son côté réfléchit à des sanctions. Ailleurs, dans le monde arabe, la contestation continue d'embraser les peuples.


23 heures. Le Conseil de sécurité de l'ONU est réuni pour la deuxième journée consécutive pour tenter d'imposer des sanctions sévères au régime libyen du colonel . Le projet de résolution rédigé par les Occidentaux  a pour but d'arrêter la répression sanglante. Ce projet avertit Kadhafi qu'il pourrait être poursuivi pour crimes contre l'humanité par la Cour pénale internationale (CPI). Il prévoit aussi un  de sanctions dont un embargo sur la vente d'armes à la Libye, une interdiction de voyages pour le colonel Kadhafi et un gel de ses avoirs.

22 h 25.
 François Fillon et son homologue canadien Stephen Harper appellent les autorités libyennes «à mettre fin sans délai à la violence».

22 heures. Les premiers Indiens évacués de Libye arrivent à New Delhi à bord d'un avion d'Air India qui transportent 300 personnes fuyant les violences. Quelque 18 000 Indiens, travaillant dans les transports, le bâtiment et les hôpitaux, se trouvent en Libye, dont 3 000 résideraient à Benghazi.

Arrivée en Inde des premiers Indiens évacués de Libye. AFP/TAUSEEF MUSTAFA

21 h 45. 
Les 200 à 300 jeunes dispersés samedi matin par la police ont repris leur mouvement de contestation du régime du président Mohamed Ould Abdel Aziz, sur une place de Nouakchott, en Mauritanie. Comme en Egypte ou en Tunisie, ils se sont donnés rendez-vous via les réseaux internet.

21 h 30. Un ferry grec affrété par la Chine pour évacuer ses ressortissants de Libye débarque en Crète quelque 2 911 passagers. Parallèlement, deux avions militaires allemands décollent de l'île grecque pour aller chercher des ressortissants européens dans le désert libyen.

21 heures.
 Une page Facebook intitulée «la révolution syrienne contre Bachar al-Assad 2011» compte plus de 25 000 fans. Cette page appelle à des manifestations «dans toutes les villes syriennes» à une date «qui sera déterminée dans quelques jours».

20 h 40. «En raison de la dégradation des conditions de sécurité en Libye», Paris suspend ses activités diplomatiques à Tripoli. Les derniers membres de son personnel diplomatique, dont l'ambassadeur, ont été évacués ce samedi à bord d'un avion militaire, selon le Quai d'Orsay. Au total, la France aura évacué de Libye 654 personnes, dont 498 ressortissants français et 156 étrangers, parmi lesquels 45 européens.

VIDEO. Pour le fils de Kadhafi, «Tripoli est en sécurité»


20 heures. Trois personnes sont mortes dans les affrontements samedi entre manifestants et forces de l'ordre en plein centre de Tunis, selon le ministère de l'Intérieur. Neuf autres personnes ont été blessées lors de ces heurts et plus de 100 personnes ont été arrêtées.

19 h 45. Plus de 38 000 personnes, essentiellement des Tunisiens et des Egyptiens, ont fui la Libye vers la Tunisie par le principal point de passage frontalier de Ras Jedir selon la protection civile tunisienne, qui enregistre «18 000 Tunisiens, 15 000 Egyptiens, 2 500 Libyens, 2 500 Chinois, les autres étant d'autres nationalités».

L'exode s'amplifie à la frontière entre la Tunisie et la Libye. AFP/FRED DUFOUR

19 h 40. Londres suspend les activités de son ambassade à Tripoli après l'évacuation de la totalité de son personnel. Par ailleurs, Londres annonce que deux avions britanniques ont évacué plus de 150 civils de campements situés dans le désert libyen.

19 h 30. Pour la première fois, l'ancien président iranien Mohammad Khatami demande la fin du régime de résidence surveillée des deux chefs de l'opposition réformatrice, Mir Hossein Moussavi et Mehdi Karoubi. C'est son site internet personnel Khatami.ir qui rapporte l'information.

Le Premier ministre bahreïni, le cheikh Khalifa Ben Salman Al-Khalifa, est très critiqué. AFP/ADAM JAN


19 h 20. A Bahreïn, l'opposition juge que le remaniement intervenu samedi est «insuffisant». Le parti Al Wefaq, répète dans un communiqué : «Nous demandons la démission du gouvernement et la formation d'un gouvernement de salut national».

19 heures. Un fils de Kadhafi, Seif Al-Islam, se livre dans une interview à la chaîne Al-Arabiya. Il affirme que la situation est «excellente» dans les trois-quarts du pays, tout en reconnaissant qu'il y a une «volonté intérieure de changement» exprimée par l'opposition. Par ailleurs, selon lui, les manifestants sont «manipulés par l'étranger».

Seif Al-Islam a donné une interview à la chaîne Al-Arabiya

18 h 50. La Chine, qui a évacué 16 000 Chinois de Libye, va envoyer 15 avions par jour dans les deux prochaines semaines afin d'accélérer l'évacuation. Pour l'heure, 700 Chinois ont déjà regagné la Chine. Mais les travailleurs chinois ont aussi été évacués vers la Grèce, la Tunisie, l'Egypte et Malte où ils attendent de rentrer en Chine par avion «aussi vite que possible», selon le ministère. Au total, 33 000 Chinois travaillaient en Libye.

18 h 45. Le gouvernement tunisien décide d'interdire la circulation pour les piétons et les voitures, dans l'avenue Bourguiba, à Tunis, entre samedi soir et dimanche minuit. L'avenue a été le théâtre de violents affrontements ce samedi.

De violents affrontements ont éclaté samedi à Tunis. AFP/BORNI HICHEM

18 h 42.
 La présidence française annonce que Nicolas Sarkozy prononcera une allocution radiotélévisée dimanche à 20 heures sur la situation internationale.

18 h 40. Des centaines de ressortissants algériens et étrangers fuyant les violences en Libye continuent d'affluer par voie terrestre en Algérie, selon l'agence de presse algérienne APS.

18 h 30.
 Au total, quelque 15 000 Egyptiens, qui ont fui les violences en Libye, sont toujours bloqués en Tunisie. Avec eux, plus de 7 800 autres migrants, de plus de 20 nationalités différentes, ont continué d'affluer vendredi en provenance du territoire libyen et sont aussi bloqués, selon l'Organisation internationale pour les migrations (OIM).

18 h 15. Quatre journalistes irakiens, interpellés par les forces de sécurité pendant les manifestations vendredi à Bagdad, affirment avoir subi des tortures physiques pendant leur détention. Ils ont l'intention de poursuivre le Premier ministre Nouri Al-Maliki.

18 h 05. Un avion C-17 de l'armée canadienne a permis l'évacuation de l'ensemble du personnel diplomatique canadien en poste à Tripoli, annonce le porte-parole du Premier ministre Stephen Harper. Il y avait aussi à bord des Britanniques et des Australiens. Selon Ottawa, moins de 200 Canadiens sont toujours en Libye et tentent de quitter le pays.

18 heures. Un navire a quitté la ville libyenne de Benghazi en direction de la Grèce avec à son bord 148 ressortissants brésiliens et de nombreux travailleurs d'autres nationalités. Selon le Brésil, ne restent à Tripoli que le personnel diplomatique et quelques employés des entreprises brésiliennes implantées en Libye afin de faciliter les contacts avec les autres travailleurs brésiliens qui désireraient quitter le pays.

17 h 30. Près de 2 000 personnes manifestent place Tahrir au Caire pour réclamer un nouveau gouvernement et maintenir la pression sur les nouveaux dirigeants du pays, malgré des heurts la veille avec l'armée qui s'est excusée pour les violences.

17 h 20.
 Près de 1 000 personnes réclament, dans les rues de Casablanca au Maroc, des «réformes politiques» et une «nouvelle constitution». Les manifestants sont encadrés par un important dispositif sécuritaire, beaucoup plus visible que lors des manifestations pacifiques du 20 février, selon des témoins.

ARCHIVES. Manifestants marocains, le 20 février, à Casablanca. AFP/CHAFIK



17 h 10.
 De 140 à 400 personnes défilent à Marseille pour réclamer le départ du colonel Mouammar Kadhafi. Sur les banderoles et pancartes, dont de nombreuses écrites en arabe, on peut lire : «Solidarité entre les peuples du Maghreb», «Kadhafi, tu es un dictateur» ou encore «n°1 Ben Ali, n°2 Moubarak, n°3 Kadhafi... 2012 Sarkozy».

17 h 05. Un avion affrété par le gouvernement britannique atterit à Tripoli pour rapatrier les derniers ressortissants encore dans la capitale libyenne, tandis que plusieurs centaines d'employés du pétrole restent bloqués dans le désert libyen.

17 heures. Le roi de Bahreïn Hamad ben Issa Al-Khalifa procède à un remaniement ministérielet change les attributions de cinq de ses ministres, tout en les gardant au gouvernement. Le Premier ministre cheikh Khalifa ben Salman Al-Khalifa, en place depuis quarante ans et cible de la colère des manifestants, n'est pas touché par ce remaniement.

16 h 50. Le président nicaraguayen Ortega, l'un des rares soutiens de Kadhafi, attribue le mouvement de révolte en Libye à une «campagne féroce» contre le dirigeant libyen afin de «s'emparer» des richesses pétrolières du pays.

16 h 40. A Musratha, la troisième ville de Libye, un témoin rapporte que des «mercenaires» emmenés par des hélicoptères du régime du colonel Mouammar Kadhafi ont ouvert le feu sur des manifestants qui se rendaient aux funérailles de victimes tombées dans des combats la veille.

16 h 35. A Tunis, de violents affrontements opposent manifestants et forces de l'ordre. Le centre de la capitale tunisienne est théâtre d'une véritable bataille rangée et de courses poursuites tous azimut, selon des journalistes de l'AFP. Des policiers tirent des grenades lacrymogènes et effectuent des tirs de sommation, tandis que les manifestants les bombardent de pierres. La police procède aussi à de nombreuses arrestations musclées.

16 h 20. La France place sous surveillance les avoirs de Kadhafi et de ses proches. Un communiqué de Tracfin, la cellule anti-blanchiment du ministère des Finances, indique que Paris appelle les opérateurs financiers à signaler tout mouvement suspect autour des avoirs du dirigeant libyen.

16 h 08. Calme pesant à Tripoli. Les rues de la capitale sont quasi-désertes, seuls des 4X4 des forces loyales au régime de Mouammar Kadhafi circulent par intermittence. A 120 km à l'ouest de Tripoli, dans la ville de Zouara, la situation est tendue : les forces pro-Kadhafi contrôlent toujours la cité même si elles ont disparu des rues.

15 h 20. Sur Facebook, un appel à l'éviction de l'émir de Qatar Hamad ben Khalifa al-Thani rassemble plus de 20 000 sympathisants. Ils sont appelés à manifester le 16 mars pour une journée consacrée à la «Révolution pour la Liberté».
Une autre page Facebook réunissant «9000» fans appelle à une manifestation en Arabie saouditele 11 mars.

15 h 10
. Le président algérien Abdelaziz Bouteflika décide d'envoyer en urgence un bateau à Benghazi pour évacuer des Algériens de Libye.

Le port libyen de Benghazi, berceau de la révolte. AFP/PATRICK BAZ


15 h 06. Le Premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan s'oppose à toute sanction à l'encontre de la Libye, estimant que ce serait le peuple libyen qui en souffrirait.

14 h 54. Les dirigeants allemand, italien, britannique et turc sont d'accord : ils jugent «inacceptable» les actes du régime libyen, selon le Premier ministre britannique David Cameron qui a appelé séparément les dirigeants de ces pays.

14 h 23. A Barheïn, un leader en exil de l'opposition chiite, Hassan Mashaimaa, vient de regagner la capitale Manama sans être inquiété par les autorités.

14 h 09. Affrontements à Tunis. Les forces de l'ordre tirent des gaz lacrymogènes pour disperser environ 300 manifestants qui scandent des slogans anti-gouvernementaux devant le ministère de l'Intérieur à Tunis, selon un journaliste de l'AFP.

14 h 06. Bahreïn manifeste
. Des milliers de personnes défilent à Manama aux cris de «va-t'en Hamad», le roi de Bahreïn, Hamad ben Issa Al-Khalifa, au lendemain d'une marche massive demandant la chute du gouvernement.

Manifestation à Manama. AFP/ADAM JAN


13 h 55. L'Italie a vendu à la Libye du matériel militaire - explosifs, missiles, hélicoptères - d'une valeur de dizaines de millions d'euros ces deux dernières années, rapporte samedi le journal «Corriere della Sera».

13 h 15. La victime bulgare décédée en Libye, et dont la dépouille a été transportée de Benghazi en Egypte vendredi, n'est pas morte par balle mais de «causes naturelles», selon le ministre des Affaires étrangères bulgare.

13 h 10. La Chine annonce avoir évacué près de 16 000 de ses ressortissants de Libye.

13 h 05. Nuit d'émeutes à Tunis. 21 policiers ont été blessés et au moins trois commissariats incendiés ou saccagés lors des heurts vendredi avec des manifestants qui ont attaqué le ministère de l'Intérieur en plein centre de Tunis, annonce le ministère.

13 h 02. Sondage : 44% des Français jugent que l'influence de leur diplomatie sort affaiblie des événements dans les pays arabes, tandis que 48% pensent qu'elle n'a pas changé, selon un sondage à paraître dans «Sud-Ouest Dimanche».

12 h 57. En Mauritanie, la police disperse sans heurts dans la nuit de vendredi à samedi 200 à 300 jeunes rassemblés depuis plusieurs heures sur une place de Nouakchott pour protester contre le régime.

12 h 51En Jordanie, 25 militants du nouveau mouvement «Jayine» ont campé dans la nuit de vendredi à samedi place de la Mairie à Amman, entamant une contestation qui, disent-ils, «se poursuivra jusqu'à la réalisation de réformes».

A Amman, les manifestants ont passé la nuit place de la Mairie. AFP/KHALIL MAZRAAWI


12 h 48. Evacuation. Deux navires turcs, une frégate et un ferry ayant à leur bord 1 200 Turcs et 500 ressortissants de 25 pays, font route vers le port turc Marmaris, après avoir quitté celui de Benghazi.

12 h 36. Silvio Berlusconi se lâche. «Il semble que (Mouammar) Kadhafi ne contrôle plus la situation en Libye», affirme à Rome le chef du gouvernement italien.

12 h 35Le guide spirituel de la communauté chiite, le Grand Ayatollah Ali Sistani, exige la suppression des avantages que se sont octroyés les hommes politiques irakiens, au lendemain des manifestations de colère qui ont fait quinze morts

12 h 12. Malte, terre d'accueil. Des milliers de personnes fuyant les violences et le chaos en Libye continuent à affluer dans le port de La Valette, capitale de la petite île de Malte, plaque tournante de pays du monde entier pour rapatrier leurs ressortissants.

11 h 55.
 Au Yémen, la contestation gonfle. D'importants chefs tribaux et des dizaines de milliers de leurs hommes en armes annoncent apporter leur soutien à la contestation contre le président du Yémen Ali Abdallah Saleh, lors d'un rassemblement au nord de Sanaa.

11 h 20. A Alger, une centaine de manifestants pour un changement politique en Algérie ont été bloqués samedi par la police dès leur arrivée au lieu de rendez-vous dans le centre de la capitale.

Heurts à Alger. AFP/FAROUK BATICHE



10 h 27Les services de sécurité à Aden (Yémen) démentent avoir tiré vendredi soir et dans la nuit de samedi sur des manifestants et attribuent les violences à des «éléments séparatistes», en assurant que seules trois personnes avaient été tuées, dont un soldat.

10 h 25. Les évacuations de personnes fuyant les violences en Libye se poursuivent. Une frégate de la Marine britannique arrive à Malte avec 207 personnes à bord.

10 h 19. L'armée égyptienne s'excuse, après des affrontements dans la nuit entre des militaires et des manifestants sur la place Tahrir au Caire. Des militants ont appelé à de nouveaux rassemblements samedi pour dénoncer ces violences.

9 h 50. Tunis, encore en ébullition. Commissariats incendiés, voitures de police brûlées, cafés saccagés, arbres et bancs arrachés : l'avenue Habib Bourguiba à Tunis ressemble samedi matin à un véritable champ de bataille, après des affrontements entre policiers et manifestants qui réclament le départ du gouvernement et une assemblée constituante.



9 h 40. L'évacuation continue. Une trentaine de Roumains et d'autres ressortissants de l'Union européenne arrivent à Bucarest à bord d'un avion militaire, selon le ministère de la Défense.

9 h 12. Aden connaît des scènes de guerre. La grande ville du sud du Yémen, à la pointe de la contestation contre le régime du président Ali Abdallah Saleh, a vécu dans la nuit de vendredi à samedi de terribles affrontements, qui ont fait quatre morts selon les hôpitaux.

7 h 34. Hugo Chavez soutient le gouvernement libyen. Mais le président vénézuélien précise qu'il n'appuie pas nécessairement toutes les décisions du colonel Mouammar Kadhafi tout en souhaitant la paix pour la Libye.

2 h 40. Barack Obama, décide le gel des avoirs aux Etats-Unis de Kadhafi et de ceux de sa famille, annonce la Maison Blanche.

2 h 19. Le Canada veut saisir la Cour pénale internationale (CPI). Le Premier ministre canadien Stephen Harper veut une enquête sur les «exactions» commises en Libye par le régime de Mouammar Kadhafi.

1 h 03. Nouvelle défection diplomatique pour Kadhafi. L'ambassadeur de Libye à l'ONU Mohammed Shalgham a prononcé vendredi aux Nations unies un discours empreint d'une grande émotion en faveur des victimes de la répression dans son pays, galvanisant le Conseil de sécurité.
LeParisien.fr
source: leparisien

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