EN DIRECT. Libye : seule la région de Tripoli resterait aux mains de Kadhafi

I.M., M.-L.W. et J.Cl. avec AFP | Publié le 23.02.2011, 07h32 | Mise à jour : 23h25

DERNA, 23 FEVRIER 2011. Les habitants fêtent leur libération. Ils ne sont plus sous le contrôle de Kadhafi.
DERNA, 23 FEVRIER 2011. Les habitants fêtent leur libération. Ils ne sont plus sous le contrôle de Kadhafi. | AFP/STRZoom



L'étau se resserre autour de Mouammar Kadhafi qui a juré de rétablir l'ordre en brandissant la menace d'une répression sanglante.

Les appuis du dictateur se délitent peu à peu.

Les opposants contrôlent a priori toute la région orientale. De la frontière égyptienne jusqu'à Ajdabiya plus à l'ouest, en passant par Derna et Benghazi, c'est la liesse de la libération. Ce mercredi, le commandant militaire de Tobrouk a assuré que ses troupes avaient pris position pour les insurgés.

Des proches du «Guide» tentent de fuir. Malte a refusé l'atterrissage d'un avion où se trouvait une de ses filles, selon la chaîne qatarie Al Jazeera. Le Liban en aurait fait de même avec un jet à bord duquel se trouvait une épouse d'un des fils Kadhafi.

Tandis que l'UE veut rapatrier au plus vite ses ressortissants, des milliers de Libyens se pressent aux frontières tunisienne et égyptienne pour fuir les violences. Le Croissant Rouge, tout comme l'UE et l'ONU, craignent un exode massif.

22h13. «Les dirigeants (libyens) doivent être tenus pour responsables», assène Barack Obama. Il annonce qu'il enverra Hillary Clinton à Genève pour participer vendredi à la session spéciale du Conseil des droits de l'homme de l'ONU consacrée à la Libye.

23h11. Le président des Etats-Unis qualifie la répression armée et le bain de sang en cours en Libye d'actes «scandaleux».

23h08. Barack Obama s'exprime sur la situation en Libye.

22h53. Le régime de Kadhafi pourrait utiliser des armes non-conventionnelles comme le gaz sarin afin de réprimer l'insurrection populaire, s'inquiète un diplomate libyen démissionnaire. «J'ai peur. J'entends parler d'armes bizarres, comme ce gaz qui a été utilisé auparavant au Japon», a déclaré au «Toronto Star» Ihab El-Mismari, le fils de l'ancien chef du protocole, en faisant allusion à l'attentat au gaz sarin qui fit 12 morts et des milliers d'intoxiqués dans le métro de Tokyo en mars 1995. Il dit craindre pour la sécurité de sa famille restée à Tripoli.

22h30. Le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, a demandé mercredi une action internationale contre ceux qui versent le sang des civils en Libye. Il estime que la situation dans ce pays était pouvait aller «dans toutes les directions, y compris les dangereuses». Les auteurs des exactions «doivent être tenus pour responsables devant des tribunaux, a-t-il insisté. Le gouvernement libyen doit assumer sa responsabilité qui est de protéger son peuple».

22h20. Quelques uns des 3 000 Turcs qui avaient trouvé refuge dans un stade de Benghazi ont été en mesure de fuir grâce à un ferry. Environ 20 000 ressortissants de ce pays se trouvent encore sur le sol libyen, selon Al Jazeera.

22h14. Les autorités libyennes assurent que le marché du pays est approvisionné «normalement» en produits alimentaires et ont appelé à la reprise des cours et de l'activité dans le secteur public comme privé. Des files d'attente sont apparues aujourd'hui à Tripoli devant les boulangeries, les stations service et les rares échoppes ouvertes.

22h05. La Bourse de New York finit en baisse, pénalisée pour la deuxième séance consécutive par l'insurrection meurtrière en Libye et la flambée des cours de l'énergie qui en découle: le Dow Jones a perdu 0,88% et le Nasdaq 1,21%.

21h48. La Maison Blanche annonce que Barack Obama s'exprimera pour la première fois publiquement sur les événements en Libye depuis le début du mouvement de protestation à 23h15, heure de Paris.

21h35. L'ancien chef du protocole de Kadhafi table sur une chute du dirigeant libyen car «les Libyens ne vont pas s'arrêter». «Mouammar Kadhafi est à la fin. Il a tout perdu. Son discours hier(mardi, ndlr), c'est un discours de quelqu'un de perdant. Il est seul», a expliqué Nouri El-Mismari. Il estime que l'insurrection a fait «plus de mille morts dans toute la Libye», dont 600 dans la capitale.

21h30. Des milliers de Libyens se dirigent vers les frontières pour tenter de fuir les violences dans leur pays, selon les Nations Unies. Environ 5000 personnes sont arrivées à la frontière avec la Tunisie et 15 000 autres à la frontière avec l'Egypte.

VIDEO. Sur France 24, un témoin explique que les autorités tirent à l'aveugle

21h26. Hillary Clinton réitère sa condamnation de la violence en Libye et averti le gouvernement de Tripoli qu'il serait tenu pour responsable de ses actes.

21h16. L'Union européenne veut évacuer de Libye au plus vite les quelque 10 000 de ses ressortissants qui y restent, notamment par la mer. Se pose aussi la question de la mobilisation de moyens militaires européens pour aider à l'évacuation des Européens. Les 27 sont dotés d'une force de réaction rapide de deux bataillons de 1 500 membres (groupements tactiques). Des missions humanitaires ou d'évacuation sont dans leur mandat. Il appartient à la chef de la diplomatie européenne Catherine Ashton de demander leur engagement. Pour l'instant rien n'est décidé sur ce point.

20h05. La reporter de France 2 Martine Laroche-Joubert explique que la partition de la Libye est effective et si l'est du pays semble s'être émancipé du reste du pays, c'est que la zone est plus pauvre et à l'écart des revenus «de la rente pétrolière».

A Benghazi, aujourd'hui.

20h04. Dans le reportage de France 2, une assemblée d'hommes et de femmes, composée parfois de chefs de tribus, se rassemble dans un hémicycle local. «Il n'y a aucun risque d'instauration d'une République islamique, assure un participant aux journalistes français. Vous ne voyez ici aucun représentant religieux.»

20h03. La journaliste de France 2 montre des images de prisonniers (ci-dessous) capturés par les manifestants. Les hommes retenus dans un centre sportif apparaissent hagards et expliquent qu'on les amenés de force pour mater la rébellion. Un tank vide est aux mains des manifestants.   


20 heures. La ville de Beda, entre Tobrouk et Benghazi, est en liesse. Fini le contrôle de Tripoli et du «Guide». «Libyennes, criez à haute voix, n'ayez plus peur», lance une femme dans un reportage de France 2.

19h35. Les Nations Unies ont mis fin à la fonction d'ambassadrice de bonne volonté de Aisha Kadhafi, une fille du colonel. Elle avait été chargée de lutter contre les violences faites aux femmes et le sida en Libye.

19h30. Un Airbus A310 de l'armée de l'Air française ,avec à son bord 165 touristes dont 152 Français, a quitté dans l'après-midi la ville de Sebha, à 660 km au sud de Tripoli, annonce le Quai d'Orsay. L'avion est attendu dans la soirée à l'aéroport Roissy-Charles de Gaulle. Au total, la France aura évacué de Libye en deux jours 556 personnes dont 487 Français.

19h13. Les Etats-Unis envisagent «toute une gamme d'outils» dont des «sanctions».

19h10. Le baril de pétrole atteint 100 dollars à New York, pour la première fois depuis début octobre 2008.

18h53. Paris reste évasif sur un éventuel accueil d'immigrés en cas d'afflux massif en Italie. Rome craint, en effet, une vague d'au moins 200 000 à 300 000 immigrés en cas de chute de Mouammar Kadhafi. «En Europe, dans chaque pays, nous avons le droit de choisir qui nous voulons et qui nous pouvons accueillir», a déclaré Brice Hortefeux.


18h30. L'Union européenne se prépare à affronter une crise humanitaire. Elle a envoyé des experts aux frontières tunisienne et égyptienne avec ce pays pour évaluer les besoins en cas d'exode de la population. Le Croissant rouge a déjà mis en garde contre un «risque catastrophique» de fuite massive de Libyens en Tunisie.

Vidéo. Des Egyptiens ayant fui la Libye racontent le chaos

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18h17. L'avion qui transporte Ayesha Kadhafi, la fille du colonel, est redirigé vers la Libye, selon Al Jazeera. Les autorités maltaises ont refusé qu'il atterrisse sur leur sol.

18h30. La ville de Tajura, à une quinzaine de kilomètres de Tripoli, est sous contrôle des insurgés, selon un journaliste du «New York Times».

18h15. Un médecin de Benghazi, joint par le Parisien.fr, affirme que des centaines de milliers de personnes manifestent leur joie dans cette cité pionnière de la contestation anti-Khadafi. «Il n'y a plus d'armée, il n'y a plus un homme de Khadafi dans Benghazi, et la situation est la même à Tobrouk et à Derna : nous avons gagné», hurle au téléphone le docteur. En première ligne à l'hôpital, il assure avoir compté 440 morts dans Benghazi même, dont un bébé de 6 mois. «Nous sommes inquiets car nous n'avons aucune nouvelle de Tripoli, les téléphones ne fonctionnent pas, poursuit-il dans un concert de klaxons. Mais incha' Allah, d'ici à vendredi le tyran sera parti».

AUDIO. Un médecin de Benghazi témoigne

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18h02. «L'UE exhorte les autorités libyennes à garantir la sécurité de tous les ressortissants étrangers et de faciliter le départ de ceux qui veulent quitter le pays», doit déclarer la chef de la diplomatie européenne, selon l'AFP.

17h54. Air France a décidé de reporter à une date indéterminée l'ouverture de sa ligne Paris-Tripoli, initialement prévue fin mars.

17h40. Les pays de l'UE se disent «prêts» à prendre des sanctions contre Kadhafi et son régime. Parmi les mesures envisagées figurent «un embargo sur les armes, l'interdiction d'accès au territoire de l'Union et la surveillance des mouvements financiers» de dirigeants libyens, ainsi que «la possibilité de les traduire en justice».

17h15. Un jet privé libyen transportant l'épouse d'un des fils de Kadhafi n'a pas pu atterrir à l'aéroport de Beyrouth, a annoncé la radio Voice of Liban. D'autres importantes personnalités du régime auraient été à bord.

17h10. La fille de Mouammar Kadhafi est à bord de l'avion Libyan Airlines qui tente d'atterrir à Malte, annonce la chaîne d'information en continu qatariote Al Jazeera.

16h45. Les violences liées au soulèvement contre le régime libyen de Mouammar Kadhafi ont fait au moins 640 morts, dont 275 à Tripoli et 230 à Benghazi, soit plus du double du bilan officiel de 300 morts, selon la Fédération internationale des ligues de droits de l'Homme (FIDH). Un anesthésiste-réanimateur français, de retour de Libye depuis lundi, estime que 2 000 personnes sont mortes à Benghazi, selon le site de l'hebdomadaire «le Point».

16h35. Les journalistes entrés illégalement sont considérés «hors la-loi», indique le vice-ministre libyen aux Affaires étrangères, Khaled Kaïm. «Nous les considérons désormais comme des collaborateurs d'Al-Qaïda» «S'ils ne se livrent pas aux autorités, ils seront arrêtés», a-t-il dit à des journalistes. «Nous avons permis à trois équipes de CNN, d'Al-Arabiya et de BBC Arabic d'entrer en Libye», a-t-il précisé.

16h33. «Kadhafi a lui-même ordonné l'attentat de Lockerbie en 1988», affirme l'ex-ministre libyen de la Justice, Moustapha Abdel Jalil, au journal suédois Expressen. Il en a la preuve. L'attentat contre un avion de la Pan Am au-dessus de Lockerbie (Ecosse) avait fait 270 morts, la plupart Américains, le 21 décembre 1988.

ARCHIVES. L'explosion du Boeing 747 au-dessus de la ville de Lockerbie (Ecosse) avait fait 270 morts.

16h25. Un avion de la compagnie aérienne libyenne tourne autour de l'espace aérien de Malte. Selon les informations fournies par un journaliste d'Al Jazeera à Malte, le pilote a fait savoir que «l'avion est à court de carburant» et qu'il souhaite se poser. Les autorités de l'île sont dans l'expectative. Elles ne savent pas à quoi s'attendre.

16h05. Le vice-ministre libyen aux Affaires étrangères, Khaled Kaïm affirme qu'Al-Qaïda a établi un émirat islamique à Derna, dans l'Est du pays, une nouvelle à prendre avec beaucoup de précaution. Mardi, dans son discours, Kadhafi avait promis la peine de mort aux islamistes. Il serait dirigé par un ancien détenu de Guantanamo.

16 heures. Des miliciens fidèles à Kadhafi ont déferlé à Tripoli, rapporte l'agence Associated Press, signalant des «coups de feu retentissant dans les airs». «Les mercenaires sont partout», témoigne une habitante de la capitale. «Nous sommes en état de siège, à la merci d'un homme qui n'est pas un (vrai) musulman», a t-elle poursuivi.

15h30. Un avion de l'armée de l'air libyenne, un Soukhoï-22, s'est écrasé près de Benghazi. L'équipage avait l'ordre de bombarder le ville mais il a refusé d'accomplir la mission, selon un journal local. Le pilote et son copilote se sont éjectés puis ont déployé leur parachute.

15h55. Le Brent de la mer du Nord grimpe au-dessus de 110 dollars le baril, une première depuis 2008, porté par des inquiétudes croissantes sur l'approvisionnement en pétrole.

15h35. Un cordon de policiers barre la route devant l'ambassade de Libye à Paris. Une trentaine de militants exhibent l'ancien drapeau de leur pays avant l'arrivée au pouvoir de Kadhafi (photo ci-dessous).


15h33. Selon Martin Chulov, l'envoyé spécial de «The Guardian», la maison de Kadhafi à Benghazi a été pillée

15h10. Le site de «The Guardian» confirme que «Benghazi semble être irrémédiablement passée hors du contrôle de Mouammar Kadhafi. Les militaires locaux y défient ouvertement le régime et les drapeaux de l'époque monarchique flottent sur les bâtiments officiels», écrit son envoyé spécial.

14h30. Les opposants au dirigeant libyen Mouammar Kadhafi paraissent contrôler la côte orientale du pays, avec des soldats rejoignant le mouvement de contestation. Des insurgés, dont nombre sont armés, se trouvent tout le long de l'autoroute qui longe la côte méditerranéenne. Des habitants de la région indiquent que le mouvement anti-Kadhafi contrôlent la région qui s'étend dela frontière égyptienne jusqu'à Ajdabiya plus à l'ouest, en passant par Tobrouk et Benghazi. Vers l'est, des soldats expriment leur soutien à la rébellion.
VIDEO. Un reportage d'Al-Jazeera à Tobrouk, ville libre


14h25. La Cour pénale internationale (CPI) ne peut enquêter sur les «crimes présumés» commis en Libye qu'à la demande de Tripoli ou du Conseil de sécurité de l'ONU, a affirmé mercredi Luis Moreno-Ocampo, le procureur de la CPI, dont le siège se trouve à La Haye.

14h23. Le groupe allemand Wintershall stoppe l'exploitation de pétrole en Libye, où il produit environ 100 000 barils par jour, «pour des raison de sécurité», selon un porte-parole.

14h08. On apprend que le Liban a refusé d'accueillir un avion privé libyen transportant l'épouse d'origine libanaise d'Hannibal Kadhafi, l'un des fils du dirigeant libyen contesté, selon un responsable des services de sécurité. «L'aéroport de Beyrouth a reçu dans la nuit de dimanche à lundi une demande des autorités libyennes pour accueillir un avion appartenant à la famille Kadhafi, avec à son bord plusieurs personnes dont Aline Skaff, la femme d'Hannibal Kadhafi, qui est d'origine libanaise», indique la source sous couvert de l'anonymat. «Le Liban a rejeté cette demande».

14h01. Le président israélien Shimon Peres condamne la violence exercée en Libye contre les manifestants, estimant que les Libyens «ne pardonneront pas» au leader Mouammar Kadhafi. «Le fait qu'il ait fait usage des armes et tué brutalement des centaines de personnes, les gens ne lui pardonneront pas parce que le droit de manifester est un droit humain», a déclaré Shimon Peres lors d'une conférence à Madrid.

13h56. Le ministre italien du Développement économique assure que l'approvisionnement de la Péninsule en gaz et en pétrole n'est pas en danger malgré l'interruption des exportations d'hydrocarbures libyens en raison des violences. «Nous avons simulé plusieurs scénarios négatifs et dans aucun de ces scénarios, il n'y a de danger pour la distribution de gaz en Italie», le pays peut donc «dormir tranquille».

13h52. Le Croissant Rouge met en garde contre le «risque catastrophique» d'exode massif de Libyens en Tunisie.

13h50. La situation à l'aéroport de Tripoli est «chaotique». Des passagers se battent pour monter dans les avions, raconte le capitaine d'un avion maltais, Philip Apap Bologna, de retour de la capitale libyenne où il a embarqué des compatriotes. «La confusion règne car les forces de sécurité libyennes ne laissent pas entrer dans le terminal les gens qui ne disposent pas d'un billet d'avion».

13h35. Le dirigeant libyen Mouammar Kadhafi est «pire» que l'ancien dictateur irakien Saddam Hussein et la fin de son régime est prévue dans «quelques jours», a affirmé dans une interview au quotidien panarabe à capitaux saoudiens Al Hayat le représentant démissionnaire de la Libye auprès de la Ligue arabe. «Je pense que des massacres horribles se produiront», a-t-il ajouté, écartant l'éventualité d'une guerre civile dans le pays.

13h30. L'ambassade de Libye à Vienne condamne «le recours excessif à la violence contre des manifestants pacifiques», dans un communiqué, adressant ses condoléances aux familles des victimes du soulèvement contre Mouammar Kadhafi.

13h20. Un premier groupe de plusieurs milliers de migrants venant de Libye a traversé la frontière tunisienne dans la soirée de mardi, annonce mercredi l'Organisation internationale pour les migrations (OIM). «Il s'agit du premier groupe de migrants. Certains ont traversé la frontière en voiture, notamment avec des véhicules loués, et il y avait deux bus», indique à l'AFP un porte-parole de l'organisation, Jean-Philippe Chauzy. Parmi ces personnes figuraient «4700 Tunisiens, 120 Turcs, une douzaine de ressortissants libanais, quelques Ouest Africains, a-t-il précisé. L'arrivée de migrants se poursuit aujourd'hui. Des informations faisant état de centaines de migrants nous sont parvenues, mais ce n'est pas encore confirmé».

13h15. Le troisième avion militaire affrété par la France pour rapatrier des ressortissants français présents en Libye a décollé de l'aéroport de Roissy mercredi vers 12h30 à destination de ce pays, selon l'état-major des armées. Aucune précision n'a été donnée sur la destination de l'appareil.

13h10. Le président de l'Union européenne, Herman Van Rompuy, a vigoureusement condamné mercredi à Prague les violences «horribles» perpétrées par les forces libyennes contre les manifestants, soulignant que ces crimes ne peuvent «pas rester sans conséquences».

12h50. Les menaces du dirigeant libyen Mouammar Khadafi contre son propre peuple sont «inacceptables», a estimé mercredi l'Union européenne qui étudiera dans la journée des sanctions à son encontre. «Il est inacceptable qu'un dirigeant menace ses propres citoyens», a déclaré un porte-parole de la Commission européenne, Olivier Bailly.

12h45. La Roumanie va envoyer un avion vers Tripoli pour évacuer ses ressortissants -au nombre de 500 environ-, a annoncé mercredi le ministre des Affaires étrangères, Teodor Baconschi. L'avion effectuera probablement deux vols

12h40. «Tous les ports et terminaux sont temporairement fermés» en Libye en raison de la situation dans le pays, annonce mercredi la compagnie maritime française CMA-CGM sur son site internet.

12h30. L'Union Européenne (UE) s'apprête à évacuer 10 000 de ses ressortissants notamment par la mer.

12h28. Les menaces de Kadhafi contre son propre peuple sont jugées «inacceptables» par l'Union européenne.

12h26. L'Europe du Sud, première porte d'entrée d'un éventuel afflux massif de migrants en provenance de Libye, se mobilise avec une réunion de ses ministres de l'Intérieur à Rome, à la veille d'une rencontre à Bruxelles sur ce thème qui divise les Européens. Les ministres italien, français, espagnol, grec, chypriote et maltais vont tenter d'élaborer «une ligne commune» et «soutenir la position exprimée par l'Italie à l'égard de l'Union européenne», indique le ministère italien de l'intérieur. Rome craint une vague d'au moins 200 000 à 300 000 immigrés en cas de chute de Mouammar Kadhafi.

12h22. L'ancien président tchèque Vaclav Havel, artisan de la chute du communisme en ex-Tchécoslovaquie en 1989, compare les révoltes en cours dans les pays arabes à la chute du «rideau de fer» en Europe il y a plus de deux décennies.

12h18. Plusieurs dizaines de manifestants pro-Kadhafi se rassemblent sur la place Verte à Tripoli, selon un journaliste de l'AFP, au lendemain du discours très dur tenu par Mouammar Kadhafi dans lequel il menace de mort tous ses opposants, après une semaine de manifestations appelant à son départ.

12 heures. La Turquie a rapatrié ces trois derniers jours plus de 5000 de ses ressortissants sur les 25000 résidants en Libye mais déplore un mort, a affirmé mercredi le chef de la diplomatie turque Ahmet Davutoglu, qui a appelé Tripoli à répondre aux «demandes de la société».

11h15. Dans un chaos indescriptible, les travailleurs égyptiens affluent par milliers au poste frontalier de Salloum, fuyant les violences liées à l'insurrection. Tenant à bout de bras leurs maigres biens, ils racontent les violences dont ils ont été témoins dans l'est de la Libye où ils travaillent. Et ils disent aussi la protection qui leur a été spontanément offerte par les manifestants en révolte depuis une semaine contre le pouvoir du colonel Kadhafi.

Photo AFP

11 heures. Les estimations faisant état d'un millier de morts en Libye depuis le début de la répression sont «crédibles», juge le ministre italien des Affaires étrangères, Franco Frattini.

10h51. Nicolas Sarkozy a demandé mercredi «l'adoption rapide de sanctions concrètes» de la part de l'Union européenne (UE) contre les responsables de la répression en Libye et souhaité la suspension des relations économiques et financières avec ce pays «jusqu'à nouvel ordre».

10h40. La province libyenne de Cyrénaïque (côte est) n'est plus sous le contrôle du gouvernement de Mouammar Khadafi, déclare à Rome le ministre italien des Affaires étrangères, Franco Frattini. «La Cyrénaïque n'est plus sous le contrôle du gouvernement libyen, et des affrontements et violences sont en cours dans tout le pays». Le gouvernement italien demande que cesse immédiatement «l'horrible bain de sang» que «le gouvernement de Khadafi a annoncé et continue à faire».

Vidéo.Tobrouk aux mains des manifestants


10h27. Le Conseil des droits de l'homme de l'ONU tiendra vendredi une session spéciale sur la situation en Libye, à la demande de l'Union européenne, indique un responsable du Haut commissariat des Nations unies pour les droits de l'homme.

10h05. Total a «commencé à suspendre» une partie de sa production de pétrole, selon un porte-parole.

10 heures. Selon France 24, qui cite des officiels, la Libye est officiellement suspendue des réunions de la Ligue arabe.

9h57. Le ministre italien des Affaires étrangères, Franco Frattini, craint un «exode biblique» de migrants venus de Libye si Mouammar Kadhafi tombe, et juge «impossible d'imaginer» l'avenir en cas de chute du dirigeant libyen. «Nous savons à quoi nous attendre quand le régime libyen tombera : une vague de 200 000 à 300 000 immigrés. Soit dix fois plus que le phénomène des Albanais dans les années 1990», met-il en garde, jugeant que ce sont des estimations basses.

9 h 50. Le gouvernement espagnol a décidé d'envoyer à Tripoli dans la nuit de mardi à mercredi un avion officiel pour rapatrier les Espagnols qui souhaitent quitter la Libye, et envisage des mesures d'économie d'énergie pour faire face à la montée des prix du pétrole.

8h15. L'intervention télévisée mardi du dirigeant libyen, Mouammar Kadhafi, «fait peur», a déclaré mercredi le ministre des Affaires européennes, Laurent Wauquiez, en annonçant de nouvelles rotations d'avions pour aller chercher en Libye des ressortissants français. «Cette vidéo fait peur, elle donne des frissons dans le dos: le langage qui est utilisé, l'outrance et la violence des propos, l'absence totale de perspective politique, la France condamne tout cela avec la plus ferme détermination», a affirmé le ministre sur Canal Plus.

6 heures. Le dirigeant libyen Mouammar Kadhafi a bâti un vaste empire financier qui est source de sérieuses disputes entre ses enfants, rapporte mercredi le Financial Times citant des câbles diplomatiques obtenus par WikiLeaks.

5h10. Dans un communiqué, le département d'Etat invite les citoyens américains désirant quitter la Libye à se rendre dès mercredi matin sur le port de Tripoli pour embarquer à bord du bateau qui appareillera dans l'après-midi pour Malte.

5 heures. Un appareil d'Air China devait décoller de Pékin mercredi matin pour Athènes, alors que la Chine attend la permission d'atterrir en Libye. La Chine va égalemente envoyer des bateaux pour tenter d'évacuer ses quelque 30 000 ressortissants coincés en Libye par les violences meurtrières, dans lesquelles des dizaines de Chinois ont été blessés, ont annoncé mercredi le gouvernement et les médias officiels.

4h40. La chef de la diplomatie européenne Catherine Ashton demande au dirigeant libyen Mouammar Kadhafi de cesser de «menacer son peuple» et exhorté tous les Libyens «à la retenue» tout en déplorant «tous les actes de violence» dans le pays.

4h30. L'ambassadeur de Libye en Indonésie, Salaheddin M. El Bishari, annonce sa démission. «Des soldats tuent sans merci des civils désarmés. Utilisant des armes lourdes, des jets et des mercenaires contre le peuple. Ce n'est pas acceptable. Je ne peux plus le tolérer», a déclaré l'ambassadeur au Jakarta Post.

«J'ai démissionné en raison de ce qui se déroule dans mon pays», a-t-il ajouté, en précisant craindre pour la sécurité de sa famille restée en Libye.

3h30. Les cours du brut continuent leur progression mercredi matin sur les marchés en Asie, soutenus par la poussée de violences dans le monde arabe et particulièrement en Libye. Dans les échanges matinaux, le baril de «light sweet crude» pour livraison en avril gagnait 4 cents à 95,46 USD. Celui du Brent de la Mer du Nord pour livraison en avril s'appréciait de 22 cents à 106 USD.

02h30 : Les deux avions militaires affrétés par la France avec à leur bord quelques 500 rapatriés sont arrivés à l'aéroport de Roissy-Charles-de-Gaulle dans la nuit de mardi à mercredi.

LeParisien.fr

source: leparisien

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