EN DIRECT. Egypte: l'heure est au nettoyage place Tahrir
Publié le 12.02.2011, 07h51 | Mise à jour : 11h25

Samedi matin, au lendemain de la démission d'Hosni Moubarak, un homme enlace un militaire, place Tahrir, au Caire. | AFP/PEDRO UGARTE
Un jour nouveau se lève sur l'Egypte. Vendredi, Hosni Moubarak a démissionné, provoquant une véritable liesse dans le pays. Désormais, c'est l'armée qui tient les rênes du pays avec notamment comme objectif d'organiser la transition démocratique, via des élections libres.
Mais ce samedi, l'heure est encore à la fête sur la place Tahrir qui a été le centre de la contestation populaire.
11h20. Le président russe insiste sur le besoin de liberté religieuse et la nécessité d'éviter la violence d'origine religieuse: «La Russie considère qu'il est extrêmement important que l'Egypte maintienne la paix et l'unité entre les différentes confessions», a-t-il dit dans un bref communiqué publié par le service de presse du Kremlin. «Une Egypte forte et démocratique» constitue un «facteur important dans la continuation du processus de paix au Moyen-Orient», souligne-t-il.
11heures. Le Premier ministre français François Fillon, qui se trouve à bord du porte-avions à propulsion nucléaire Charles-de-Gaulle, qui participe actuellement à un exercice conjoint avec l'armée saoudienne en mer Rouge, estime qu'«une page nouvelle» s'ouvre en Egypte. «Je tiens à rendre hommage à cette décision courageuse de quitter le pouvoir, qui répond aux fortes aspirations du peuple égyptien à la démocratie, à la dignité, à la liberté», a-t-il affirmé.
10h30. Le président russe Dmitri Medvedev a appelé samedi à la tenue d'élections légitimes et au respect de la liberté religieuse à la suite du départ du président égyptien Hosni Moubarak, ont rapporté les agences russes.
9h43. C'est l'heure du ménage place Tahrir. Selon France 24, des centaines de manifestants ont commencé à nettoyer la place de la Libération (place Tahrir, NDLR).
9h20. Le Yémen a déclaré samedi respecter la volonté du peuple égyptien qui a chassé le président Hosni Moubarak du pouvoir.
9heures. Le royaume de Bahreïn s'est dit «entièrement confiant en la capacité du conseil suprême des forces armées à maintenir la stabilité et la sécurité, et à diriger les affaires du pays», soulignant que l'Egypte est «un pilier essentiel de la sécurité et de la stabilité dans la région».
8h30. Le secrétaire du Conseil suprême de la sécurité nationale iranienne, Saïd Jalili, affirme que la chute du président égyptien Hosni Moubarak témoigne de «l'échec des Etats-Unis et du sionisme dans la région». Le chef du parlement iranien, Ali Larijani, a affirmé de son côté que«les événements en Tunisie et en Egypte sont une sonnette d'alarme pour tous les dictateurs qui ont pu se maintenir au pouvoir en opprimant leur peuple et ignorant leurs demandes réelles», selon l'agence Isna.
8h20. L'Irak se félicite de la démission du président égyptien Hosni Moubarak. Les derniers événements en Egypte sont «un pas dans la bonne direction car ils répondent au désir et à la volonté de changement de la poulation», a affirmé samedi le cabinet du Premier ministre Nouri al-Maliki, dans un communiqué.
7h55. L'armée retire également les carcasses de voitures brûlées, traces des affrontements qui ont opposé forces de l'ordre, pro- et anti-Moubarak au plus fort de la révolte. Elle est assistée dans ses efforts par des civils qui nettoient la place.
7h50. L'armée commence à enlever les barricades sur la place Tahrir
6h50. Le président soudanais Omar el-Béchir a salué «le triomphe de la révolution en Egypte» et apporté son «soutien sans condition» au peuple égyptien, après la démission du chef d'Etat Hosni Moubarak, chassé par la rue. Le gouvernement de Khartoum, qui a réprimé des manifestations sporadiques appelant au changement ces dernières semaines, était jusqu'ici resté silencieux sur les événements se déroulant chez son voisin égyptien.
6h30. Quelques milliers d'Egyptiens euphoriques sont toujours rassemblés samedi à l'aube sur la place Tahrir au Caire, au lendemain du départ du président Hosni Moubarak, chassé par la rue, a constaté une journaliste de l'AFP. Certains dormaient encore au petit matin mais beaucoup d'entre eux avaient passé toute la nuit éveillés à célébrer l'événement.
5h30. La Chine espère un retour de «la stabilité et de l'ordre public aussi vite que possible» en Egypte, au lendemain de la chute d'Hosni Moubarak, déclare un porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères.
Minuit. Le Canada, dont le gouvernement conservateur, soutien fidèle d'Israël, n'a jamais appelé à la démission du président égyptien Hosni Moubarak, a dit vendredi «respecter la décision» de ce dernier d'abandonner le pouvoir, appelant à la «transition vers une démocratie».
Un jour nouveau se lève sur l'Egypte. Vendredi, Hosni Moubarak a démissionné, provoquant une véritable liesse dans le pays. Désormais, c'est l'armée qui tient les rênes du pays avec notamment comme objectif d'organiser la transition démocratique, via des élections libres.
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11h20. Le président russe insiste sur le besoin de liberté religieuse et la nécessité d'éviter la violence d'origine religieuse: «La Russie considère qu'il est extrêmement important que l'Egypte maintienne la paix et l'unité entre les différentes confessions», a-t-il dit dans un bref communiqué publié par le service de presse du Kremlin. «Une Egypte forte et démocratique» constitue un «facteur important dans la continuation du processus de paix au Moyen-Orient», souligne-t-il.
11heures. Le Premier ministre français François Fillon, qui se trouve à bord du porte-avions à propulsion nucléaire Charles-de-Gaulle, qui participe actuellement à un exercice conjoint avec l'armée saoudienne en mer Rouge, estime qu'«une page nouvelle» s'ouvre en Egypte. «Je tiens à rendre hommage à cette décision courageuse de quitter le pouvoir, qui répond aux fortes aspirations du peuple égyptien à la démocratie, à la dignité, à la liberté», a-t-il affirmé.
10h30. Le président russe Dmitri Medvedev a appelé samedi à la tenue d'élections légitimes et au respect de la liberté religieuse à la suite du départ du président égyptien Hosni Moubarak, ont rapporté les agences russes.
9h43. C'est l'heure du ménage place Tahrir. Selon France 24, des centaines de manifestants ont commencé à nettoyer la place de la Libération (place Tahrir, NDLR).
9h20. Le Yémen a déclaré samedi respecter la volonté du peuple égyptien qui a chassé le président Hosni Moubarak du pouvoir.
9heures. Le royaume de Bahreïn s'est dit «entièrement confiant en la capacité du conseil suprême des forces armées à maintenir la stabilité et la sécurité, et à diriger les affaires du pays», soulignant que l'Egypte est «un pilier essentiel de la sécurité et de la stabilité dans la région».
8h30. Le secrétaire du Conseil suprême de la sécurité nationale iranienne, Saïd Jalili, affirme que la chute du président égyptien Hosni Moubarak témoigne de «l'échec des Etats-Unis et du sionisme dans la région». Le chef du parlement iranien, Ali Larijani, a affirmé de son côté que«les événements en Tunisie et en Egypte sont une sonnette d'alarme pour tous les dictateurs qui ont pu se maintenir au pouvoir en opprimant leur peuple et ignorant leurs demandes réelles», selon l'agence Isna.
8h20. L'Irak se félicite de la démission du président égyptien Hosni Moubarak. Les derniers événements en Egypte sont «un pas dans la bonne direction car ils répondent au désir et à la volonté de changement de la poulation», a affirmé samedi le cabinet du Premier ministre Nouri al-Maliki, dans un communiqué.
7h55. L'armée retire également les carcasses de voitures brûlées, traces des affrontements qui ont opposé forces de l'ordre, pro- et anti-Moubarak au plus fort de la révolte. Elle est assistée dans ses efforts par des civils qui nettoient la place.
7h50. L'armée commence à enlever les barricades sur la place Tahrir
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6h30. Quelques milliers d'Egyptiens euphoriques sont toujours rassemblés samedi à l'aube sur la place Tahrir au Caire, au lendemain du départ du président Hosni Moubarak, chassé par la rue, a constaté une journaliste de l'AFP. Certains dormaient encore au petit matin mais beaucoup d'entre eux avaient passé toute la nuit éveillés à célébrer l'événement.
5h30. La Chine espère un retour de «la stabilité et de l'ordre public aussi vite que possible» en Egypte, au lendemain de la chute d'Hosni Moubarak, déclare un porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères.
Minuit. Le Canada, dont le gouvernement conservateur, soutien fidèle d'Israël, n'a jamais appelé à la démission du président égyptien Hosni Moubarak, a dit vendredi «respecter la décision» de ce dernier d'abandonner le pouvoir, appelant à la «transition vers une démocratie».
LeParisien.fr
source: leparisien
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