Tunisie : l'islamiste Rached Ghannouchi ne sera pas candidat à la présidence
LEMONDE.FR avec AFP et Reuters | 30.01.11 | 20h11
Après vingt-deux ans d'exil, Rached Ghannouchi, chef de file du mouvement islamiste Ennahda, a regagné ce dimanche la Tunisie où plusieurs milliers de personnes l'attendaient. A l'aéroport de Tunis, il a été accueilli par une foule compacte qui chantait l'hymne national et criait sa "fierté islamique" retrouvée.
"Je ne vais pas me présenter à la présidentielle, et il n'y aura aucun (candidat) membre d'Ennahda", a déclaré le dirigeant du mouvement islamiste, dans un entretien à l'AFP . Il est en revanche resté vague quant à une participation d'Ennahda aux législatives, qui doivent théoriquement être organisées, comme la présidentielle, dans un délai d'environ six mois.
"Après 20 ans d'absence, mon parti n'est pas prêt à jouer un rôle sur la scène politique, la priorité est de reconstruire Ennahda", a-t-il expliqué.
Il n'a pas exclu toutefois une éventuelle participation à l'équipe de transition qui s'est mise en place après la fuite du président Zine El Abidine Ben Ali le 14 janvier, à l'issue de quatre semaines d'une révolte sans précédent à laquelle les islamistes ont surtout assisté en spectateurs.
"Si nous sentons que le gouvernement satisfait les attentes de ceux qui ont pris part à cette révolution, alors pourquoi pas ?", a-t-il commenté.
source: Le Monde
Le dirigeant du parti Ennahda, Rachid Ghannouchi,
à son arrivée à l'aéroport de Tunis, dimanche 30 janvier.
AFP/FETHI BELAID
à son arrivée à l'aéroport de Tunis, dimanche 30 janvier.
AFP/FETHI BELAID
"Je ne vais pas me présenter à la présidentielle, et il n'y aura aucun (candidat) membre d'Ennahda", a déclaré le dirigeant du mouvement islamiste, dans un entretien à l'AFP . Il est en revanche resté vague quant à une participation d'Ennahda aux législatives, qui doivent théoriquement être organisées, comme la présidentielle, dans un délai d'environ six mois.
"Après 20 ans d'absence, mon parti n'est pas prêt à jouer un rôle sur la scène politique, la priorité est de reconstruire Ennahda", a-t-il expliqué.
Il n'a pas exclu toutefois une éventuelle participation à l'équipe de transition qui s'est mise en place après la fuite du président Zine El Abidine Ben Ali le 14 janvier, à l'issue de quatre semaines d'une révolte sans précédent à laquelle les islamistes ont surtout assisté en spectateurs.
"Si nous sentons que le gouvernement satisfait les attentes de ceux qui ont pris part à cette révolution, alors pourquoi pas ?", a-t-il commenté.
source: Le Monde
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