Les évènements en Tunisie en direct ce vendredi: La censure sur le Web tunisien peu à peu éradiquée
REVOLUTION - Un deuil national de trois jours a été décrété en hommage aux dizaines d'émeutiers tués durant le mois de manifestations...
16h55: Yves Lecoq, victime collatérale du clan Ben Ali
Rue89 raconte la déconvenue du l’imitateur officiant aux Guignols de l’info. Après quatre ans de tractation, Yves Lecoq acquiert une villa, à Hammamet, en 2009. Seulement, quand il cherche à y entrer, des policiers l’en empêchent et l’emmènent au poste. Là, il apprend que la villa mitoyenne de la sienne appartient à Mohamed Sakher El Materi, un gendre de Ben Ali.
Quand il finit enfin par rentrer dans sa maison, il est réveillé dans la nuit par…des rugissements de lions appartenant à son voisin. Lequel lui interdit de bâtir une clôture. Yves Lecoq obtempère, craignant des représailles. Lassé, il finit par vendre sa maison à Mohamed Sakher El Materi en 2010.
«La télévision tunisienne disait ces jours-ci que je pourrais la récupérer», raconte l’imitateur à Rue89. «Mais c'est un bien mal acquis, acheté avec de l'argent qui l'est aussi… Donc je ne sais pas si ce sera possible», conclut-il.
Rue89 raconte la déconvenue du l’imitateur officiant aux Guignols de l’info. Après quatre ans de tractation, Yves Lecoq acquiert une villa, à Hammamet, en 2009. Seulement, quand il cherche à y entrer, des policiers l’en empêchent et l’emmènent au poste. Là, il apprend que la villa mitoyenne de la sienne appartient à Mohamed Sakher El Materi, un gendre de Ben Ali.
Quand il finit enfin par rentrer dans sa maison, il est réveillé dans la nuit par…des rugissements de lions appartenant à son voisin. Lequel lui interdit de bâtir une clôture. Yves Lecoq obtempère, craignant des représailles. Lassé, il finit par vendre sa maison à Mohamed Sakher El Materi en 2010.
«La télévision tunisienne disait ces jours-ci que je pourrais la récupérer», raconte l’imitateur à Rue89. «Mais c'est un bien mal acquis, acheté avec de l'argent qui l'est aussi… Donc je ne sais pas si ce sera possible», conclut-il.
16h26: Taoufik Ben Brick : «Je suis le père légitime de la révolution»
D’ores et déjà candidat à la présidentielle tunisienne, l’écrivain Taoukif Ben Brik a déclaré dans une interview donnée au Nouvel Observateur être «le prophète de (la) révolte». «J’ai prédit l’histoire de la Tunisie à travers mes livres» ajoute t-il, précisant que ses écrits étaient «prémonitoires». «Je suis le symbole pré-historique de cette opposition à Ben Ali. Je suis le père légitime de la révolution, le Montaigne, La Boétie de la Tunisie» insiste t-il.
D’ores et déjà candidat à la présidentielle tunisienne, l’écrivain Taoukif Ben Brik a déclaré dans une interview donnée au Nouvel Observateur être «le prophète de (la) révolte». «J’ai prédit l’histoire de la Tunisie à travers mes livres» ajoute t-il, précisant que ses écrits étaient «prémonitoires». «Je suis le symbole pré-historique de cette opposition à Ben Ali. Je suis le père légitime de la révolution, le Montaigne, La Boétie de la Tunisie» insiste t-il.
15h56: Petit florilège des déclarations des dirigeants français sur le régime Ben Ali
Lors de ses 23 ans de règne, l'ex-président Ben Ali n'a pas reçu que des critiques sur son régime, loin de là. De François Mitterrand à Nicolas Sarkozy, en passant par Jacques Chirac et Lionel Jospin, leurs déclarations sont à retrouver en cliquant ici.
Lors de ses 23 ans de règne, l'ex-président Ben Ali n'a pas reçu que des critiques sur son régime, loin de là. De François Mitterrand à Nicolas Sarkozy, en passant par Jacques Chirac et Lionel Jospin, leurs déclarations sont à retrouver en cliquant ici.
15h: Manifestation pacifique à Tunis
Malgré le début de trois jours de deuil national, plusieurs centaines de personnes ont manifesté dans le calme ce vendredi sur l'avenue Habib Bourguiba, principale artère de la capitale. «Nous n'accepterons pas ce gouvernement, nous ne l'accepterons jamais», scandait la foule sous l'oeil attentif de la police.
Malgré le début de trois jours de deuil national, plusieurs centaines de personnes ont manifesté dans le calme ce vendredi sur l'avenue Habib Bourguiba, principale artère de la capitale. «Nous n'accepterons pas ce gouvernement, nous ne l'accepterons jamais», scandait la foule sous l'oeil attentif de la police.
13h38: Un audit de l'Internet tunisien
«La situation est plus compliquée que prévue, des techniciens liés à Ben Ali, avaient accès à l'infrastructure Internet», tempère Slim Amamou, qui précise qu'«il faudra faire auditer l'infrastructure par des experts en sécurité informatique».
«La situation est plus compliquée que prévue, des techniciens liés à Ben Ali, avaient accès à l'infrastructure Internet», tempère Slim Amamou, qui précise qu'«il faudra faire auditer l'infrastructure par des experts en sécurité informatique».
13h28: La censure peu à peu éradiquée de la Toile tunisienne
Sur son compte Twitter, le blogueur et secrétaire d'Etat chargé de la Jeunesse, Slim Amamou rend compte d'une réunion au ministère de l'Intérieur au sujet de la censure sur le réseau Internet tunisien, en vigueur sous le régime Ben Ali. Selon lui, des directives vont être lancées afin de le «décensurer». «Il reste des sites censurés à cause de la loi tunisienne, notemment les sites pornographiques, on va avoir un mandat de justice pour ça probablement lundi», explique Slim Amamou.
Sur son compte Twitter, le blogueur et secrétaire d'Etat chargé de la Jeunesse, Slim Amamou rend compte d'une réunion au ministère de l'Intérieur au sujet de la censure sur le réseau Internet tunisien, en vigueur sous le régime Ben Ali. Selon lui, des directives vont être lancées afin de le «décensurer». «Il reste des sites censurés à cause de la loi tunisienne, notemment les sites pornographiques, on va avoir un mandat de justice pour ça probablement lundi», explique Slim Amamou.
13h05: Les voyages touristiques en Tunisie suspendus jusqu'au 31 janvier
L'Association des tour-opérateurs français a annoncé ce vendredi matin que les départs vers la Tunisie étaient suspendus jusqu'au 31 janvier.
L'Association des tour-opérateurs français a annoncé ce vendredi matin que les départs vers la Tunisie étaient suspendus jusqu'au 31 janvier.
12h33: Le journaliste et opposant Taoufik Ben Brik candidat à la présidentielle
Le journaliste tunisien Taoukif Ben Brik, opposant acharné au régime de Ben Ali, sera candidat à l'élection présidentielle prévue d'ici six mois en Tunisie, a-t-il annoncé vendredi à l'AFP.
Le journaliste tunisien Taoukif Ben Brik, opposant acharné au régime de Ben Ali, sera candidat à l'élection présidentielle prévue d'ici six mois en Tunisie, a-t-il annoncé vendredi à l'AFP.
11h15: Des salariés manifestent contre leur patron.
Devant Tunisie telecom, comme hier, mais aussi Tunisair, des salaréis manifestent. Ils exigent le départ de leur PDG, nommé par l'ancien pouvoir, selon notre envoyée spéciale à Tunis.
Devant Tunisie telecom, comme hier, mais aussi Tunisair, des salaréis manifestent. Ils exigent le départ de leur PDG, nommé par l'ancien pouvoir, selon notre envoyée spéciale à Tunis.
10h57: «L'Histoire a basculé en quelques heures»
Interrogée sur Europe 1, la Franco-tunisienne Souhayr Belhassen, présidente de la Fédération des Ligues des Droits de l’homme, revient sur les derniers évènements en Tunisie: «L'Histoire a basculé en quelques heures. Cela met fin à 23 ans de népotisme. Ça a été un grand moment». Selon elle, «la démocratie est en marche. (...) Les débats se déroulent partout. Depuis l'indépendance, on n'a jamais vécu une telle liberté».
Interrogée sur Europe 1, la Franco-tunisienne Souhayr Belhassen, présidente de la Fédération des Ligues des Droits de l’homme, revient sur les derniers évènements en Tunisie: «L'Histoire a basculé en quelques heures. Cela met fin à 23 ans de népotisme. Ça a été un grand moment». Selon elle, «la démocratie est en marche. (...) Les débats se déroulent partout. Depuis l'indépendance, on n'a jamais vécu une telle liberté».
10h08: Les salariés de l'entreprise publique de transports réclament le départ du directeur
Après ceux de Tunisie Telecom, c'est au tour des salariés de l'entreprise publique de transports de réclamer le départ de leur PDG, selon notre journaliste sur place.
Après ceux de Tunisie Telecom, c'est au tour des salariés de l'entreprise publique de transports de réclamer le départ de leur PDG, selon notre journaliste sur place.
>> Revivez les évènements de jeudi en cliquant ici
Le dernier bilan, annoncé lundi, est de 78 morts au moins, la plupart tués par des balles policières. Selon le haut commissaire des Nations unies aux Droits de l'homme, Navi Pillay, les émeutes ont fait une centaine de morts. Après cette période de deuil national, annoncée jeudi par la télévision publique à l'issue du premier Conseil des ministres du nouveau gouvernement, les Tunisiens vont progressivement retrouver une vie normale: les écoles et les universités, fermées le 10 janvier, quatre jours avant le départ du président Zine Ben Ali, doivent rouvrir lundi.
Les évènements sportifs, tous annulés depuis la semaine dernière, pourront «très bientôt» avoir lieu, a dit à la presse Mohamed Aloulou, nouveau ministre de la Jeunesse et des Sports.
Dissolution du comité central du RCD
Le gouvernement d'union nationale a décidé de reconnaître l'ensemble des mouvements politiques interdits et de décréter une amnistie pour tous les prisonniers politiques.Les manifestations continuent néanmoins pour exiger la fin de l'emprise du RCD, l'ancien parti au pouvoir, sur la vie politique. Les protestataires réclament que les ministres ayant officié sous Ben Ali quittent le gouvernement transitoire.
Face à la pression de la rue, les autorités ont annoncé jeudi la dissolution du comité central du Rassemblement constitutionnel démocratique et un ministre lié à l'ancien pouvoir a présenté sa démission.
L'armée pour maintenir l'ordre
Selon la télévision, les ministres RCD vont rester au gouvernement mais ont tous renoncé à leurs fonction au sein du parti, comme l'avaient déjà fait le président par intérim, Fouad Mebazaa, et le Premier ministre, Mohamed Ghannouchi.Les violences et pillages ont diminué depuis les jours de chaos qui ont succédé au départ précipité de Ben Ali. La police ayant perdu tout crédit dans l'opinion pour avoir réprimé sévèrement les manifestations avant la fuite du président, le gouvernement s'appuie désormais sur l'armée pour maintenir l'ordre.
Avec Reuters
source: 20minutes
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