La semaine qui a fait tomber Ben Ali
Jeudi 6 janvier
Tunis,
silence des médias
10 h 15, aéroport de Tunis-Carthage. Enregistrement comme « touriste » avec la profession déclarée d’« enseignant ». La police des frontières ne fait aucune difficulté. Destination demandée : « Tozeur, hôtel Ksar El Jerid », au cœur de la grande cité touristique située à 600 kilomètres de Tunis, au sud-est du pays, tout près de la frontière algérienne. La veille, mercredi 5 janvier, le corps de Mohamed Bouazizi, ce jeune bachelier qui s’est immolé par le feu le 17 décembre 2010, a été enterré au nord de la ville de Sidi Bouzid, au centre du pays, à 250 kilomètres au sud de Tunis, en présence d’une foule agitée et révoltée de six mille personnes.

Son nom et les circonstances de sa mort sont ici connus de tous. Giflé en public par un agent de police qui lui a confisqué sa charrette de vendeur ambulant de fruits et légumes, Mohamed Bouazizi s’est rendu au siège de la municipalité pour porter plainte. On refuse de le recevoir. Personne ne veut l’écouter. Le jeune homme part, puis revient devant le bâtiment pour s’asperger d’essence et s’immoler en place publique. Transferts aux hôpitaux de Gafsa puis de Tunis. Le 28 décembre 2010, une photo de propagande officielle présentant le président Ben Ali à son chevet d’hôpital commence à faire le tour des journaux et des sites Internet. Le président a pris pour la première fois la parole à la télévision, parlant d’« instrumentalisation politique » de l’événement. Le 4 janvier, Bouazizi décède à l’hôpital des suites de ses blessures.
source: http://blog.mondediplo.net
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Tunis,
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10 h 15, aéroport de Tunis-Carthage. Enregistrement comme « touriste » avec la profession déclarée d’« enseignant ». La police des frontières ne fait aucune difficulté. Destination demandée : « Tozeur, hôtel Ksar El Jerid », au cœur de la grande cité touristique située à 600 kilomètres de Tunis, au sud-est du pays, tout près de la frontière algérienne. La veille, mercredi 5 janvier, le corps de Mohamed Bouazizi, ce jeune bachelier qui s’est immolé par le feu le 17 décembre 2010, a été enterré au nord de la ville de Sidi Bouzid, au centre du pays, à 250 kilomètres au sud de Tunis, en présence d’une foule agitée et révoltée de six mille personnes.
Son nom et les circonstances de sa mort sont ici connus de tous. Giflé en public par un agent de police qui lui a confisqué sa charrette de vendeur ambulant de fruits et légumes, Mohamed Bouazizi s’est rendu au siège de la municipalité pour porter plainte. On refuse de le recevoir. Personne ne veut l’écouter. Le jeune homme part, puis revient devant le bâtiment pour s’asperger d’essence et s’immoler en place publique. Transferts aux hôpitaux de Gafsa puis de Tunis. Le 28 décembre 2010, une photo de propagande officielle présentant le président Ben Ali à son chevet d’hôpital commence à faire le tour des journaux et des sites Internet. Le président a pris pour la première fois la parole à la télévision, parlant d’« instrumentalisation politique » de l’événement. Le 4 janvier, Bouazizi décède à l’hôpital des suites de ses blessures.
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