EN DIRECT. Tunisie : l'ambassadeur de France à Tunis remplacé
(LP/Olivier Corsan)
Alors qu'environ un millier de manifestants campent depuis trois jours sur l'esplanade de la Kasbah, qui abrite les bureaux du Premier ministres, une nouvelle journée de mobilisation débute ce mercredi. C'est dans la journée que le remaniement du gouvernement très attendu en Tunisie sera annoncé.
11h40. L'ambassadeur de France à Tunis est remplacé par son collègue de Bagdad.
10h45. Des camions de l'armée ont pris position devant le siège du gouvernement à Tunis sous l'acclamation de la foule, relate l'envoyée spéciale du «Parisien»-«Aujourd'hui en France», Ava Djamshidi. Un jeune homme juché sur les épaules d'un camarade exhibe un fusil appartenant à priori un policier. Beaucoup de gaz lacrymogènes ont été tirés et le personnel de l'hôpital distribue des masques de protection.»
10h30. «Des tirs de gaz lacrymogènes ont lieu dans les rues de Tunis au abords de la place du Gouvernement, constate l'envoyée spéciale du «Parisien»-«Aujourd'hui en France», Ava Djamshidi. Les policiers anti-émeutes répliquent à des jets de pierres et de pavés. Les manifestants en majorité en provenance du centre du pays ont campé sur place toute la nuit et ont encore une fois bravé le couvre feu. Ce matin (NDLR: mercredi), ils ont réclamé à nouveau le départ du gouvernement de tous les caciques de l'ancien parti pro Ben-Ali au pouvoir. Un souhait qui n'est pas forcément celui des habitants de Tunis». Un témoin des incidents explique qu'il s'agit des heurts les plus «importants» depuis la chute de Ben Ali, le 14 janvier.
10h10. La grève générale convoquée à Sfax, la deuxième ville de Tunisie, et sa région, vient de débuter avec «le débrayage de milliers de travailleurs de tous les secteurs», déclare Amine Cheffi, membre du bureau régional de la centrale syndicale UGTT. Les grévistes ont commencé à se rassembler devant le siège régional de l'Union générale des travailleurs tunisiens (UGTT), pour demander la dissolution du gouvernement de transition.
10 heures. La police anti-émeute tunisienne tire des grenades à gaz lacrymogènes sur des manifestants qui tentent de forcer un barrage bloquant l'accès de l'esplanade où se situent les bureaux du Premier ministre. Un groupe de manifestants a arraché à mains nues un premier barrage de fils de fer barbelés et leur a jeté des pierres.
10h30. «Des tirs de gaz lacrymogènes ont lieu dans les rues de Tunis au abords de la place du Gouvernement, constate l'envoyée spéciale du «Parisien»-«Aujourd'hui en France», Ava Djamshidi. Les policiers anti-émeutes répliquent à des jets de pierres et de pavés. Les manifestants en majorité en provenance du centre du pays ont campé sur place toute la nuit et ont encore une fois bravé le couvre feu. Ce matin (NDLR: mercredi), ils ont réclamé à nouveau le départ du gouvernement de tous les caciques de l'ancien parti pro Ben-Ali au pouvoir. Un souhait qui n'est pas forcément celui des habitants de Tunis». Un témoin des incidents explique qu'il s'agit des heurts les plus «importants» depuis la chute de Ben Ali, le 14 janvier.
10h10. La grève générale convoquée à Sfax, la deuxième ville de Tunisie, et sa région, vient de débuter avec «le débrayage de milliers de travailleurs de tous les secteurs», déclare Amine Cheffi, membre du bureau régional de la centrale syndicale UGTT. Les grévistes ont commencé à se rassembler devant le siège régional de l'Union générale des travailleurs tunisiens (UGTT), pour demander la dissolution du gouvernement de transition.
10 heures. La police anti-émeute tunisienne tire des grenades à gaz lacrymogènes sur des manifestants qui tentent de forcer un barrage bloquant l'accès de l'esplanade où se situent les bureaux du Premier ministre. Un groupe de manifestants a arraché à mains nues un premier barrage de fils de fer barbelés et leur a jeté des pierres.
source: Le Parisien.fr
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