Ben Ali, de la gloire à la fuite

Iconographie: Nicole Nogrette - Par LEXPRESS.fr

En 1987, Zine el-Abidine Ben Ali renversait le père de l'indépendance tunisienne, Habib Bourguiba. 24 ans plus tard, c'est lui qui est contraint de prendre la fuite sous la pression de la rue. Histoire en image d'un dictateur déchu.

A l'époque, en 1986, Zine El-Abidine Ben Ali est le Premier ministre d'Habib Bourguiba. Le premier destituera le second quelque mois plus tard, en novembre 1987.

Ce jour-là, les Tunisiens se félicitent, dans la rue et dans la presse.

Le couple Ben Ali au chevet du père de l'indépendance tunisienne, en mars 2000, quelques jours avant sa mort.

Ben Ali était l'ami de la France. Et de ses présidents, comme ici Jacques Chirac, qui reçoit le président tunisien et son épouse à l'Élysée.

Zine El Abidine Ben Ali accueille à Tunis le chef de l'État algérien, Abdelaziz Bouteflika, en février 2008...

... puis, en avril de la même année, le chef de l'Etat français et Madame. Nicolas Sarkozy se félicita, lors de ce voyage, des progrès de "l'espace des libertés" en Tunisie.

Le président Ben Ali et sa femme, en campagne électorale, en octobre 2009.

Ben Ali à l'hôpital, encore, mais au chevet cette fois de Mohamed Al Bouazzizi, ce jeune homme qui s'est immolé par feu pour protester contre sa condition et a déclenché la crise. Il mourra quelques jours plus tard, un peu avant que le président tunisien quitte son pays.

Pour la première fois, les manifestants tunisiens s'en prennent à la personne du président.

Le lendemain de la fuite du président, les tanks circulent dans Tunis...

... les Tunisiens profitent du chaos pour voler ce qui leur manque...

 

... et mettent le feu aux biens de la famille et de la belle-famille du président Ben Ali, comme ici un supermarché de la banlieue de Tunis.

Crédit photo : AFP
source:  L'Express