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Échanges d'amabilités entre Michèle Alliot-Marie et son homologue tunisien

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La ministre des Affaires étrangères a reçu pour la première fois Ahmed Abderraouf Ounaies. Le Point.fr - Publié le 04/02/2011 à 20:38 - Modifié le 04/02/2011 à 20:39 Ahmed Abderraouf Ounaies et Michèle Alliot-Marie  ont donné une conférence de presse commune vendredi. © Emma Foster/Maxppp LE POINT.FR Vendredi s'est tenue au Quai d'Orsay la première rencontre entre le nouveau ministre des Affaires étrangères de Tunisie Ahmed Abderraouf Ounaies et Michèle Alliot-Marie. Selon la chef de la diplomatie française, le rendez-vous "marque la grande amitié entre la Tunisie et le France". Cet entretien, a, surtout, permis à MAM de souffler un peu, voir de trouver du réconfort  en cette période mouvementée . Car son homologue tunisien l'a tout simplement couverte d'éloges.  "Parler à côté de Michèle Alliot-Marie", a-t-il dit en introduction de son intervention, "c'est pour moi un honneur, c'était peut-être un petit rêve que je faisais, et que l...

L'état d'urgence levé la semaine prochaine en Tunisie

La Tunisie lèvera la semaine prochaine l'état d'urgence instauré avant la chute du président Zine ben Ali, a annoncé vendredi le ministre du Tourisme du nouveau gouvernement, Mehdi Houass. publié le 04/02/2011 à 20:05 " On assistera la semaine prochaine à la levée de l'état d'urgence ", a-t-il dit à la presse. Cette mesure d'exception, de même que le couvre-feu et l'interdiction des rassemblements publics, a été imposée par Ben Ali le 14 janvier, quelques heures avant sa fuite vers l'Arabie saoudite. Les nouvelles autorités ont réduit depuis l'amplitude horaire du couvre-feu. Mehdi Houass a souligné qu'elles avaient décidé de procéder par étapes " par mesure de précaution " et pour assurer la sûreté publique. Tarek Amara; Henri-Pierre André pour le service français Par Reuters source:  lexpress

L'appel à manifester contre le pouvoir diffusé sur Facebook n'a pas été suivi

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DERNIÈRE MODIFICATION : 04/02/2011  -  SYRIE L'appel à manifester vendredi contre "la monocratie, la corruption et la tyrannie", qui circulait sur les réseaux sociaux, n'a visiblement pas été suivi. La page Facebook créée pour l'occasion avait pourtant rassemblé des milliers de personnes. Par  Dépêche  (texte) AFP -  La Syrie, où le parti Baas est au pouvoir depuis près de 50 ans, pourrait être touchée par le mouvement de contestation sociale et politique sans précédent qui agite le monde arabe, estiment des experts. "Aucun pays arabe n'est à l'abri des mouvements de protestation. Les mouvements de l'opposition (...) ont des revendications, ils se sentent lésés face à des pouvoirs absolus et à l'absence de démocratie", estime Riad Qahwaji, directeur de l'Institut du Proche-Orient et du Golfe pour les analyses militaires (Inegma). "Ces mouvements populaires sans précédent, qui gagnent du terrain en utilisant les nouveaux moye...

Actes et méfaits de corruption : Tunisair et Nabil CHETTAOUI

1/ Aéroport d’Enfidha. : Nabil CHETTAOUI a initié le dossier de l’aéroport d’Enfidha et a continué à assurer la gestion dudit dossier en écartant la soumission de ADP et a permis à la Société turque TAV – dont Belhassen Trabelsi était commissionnaire – de remporter le marché. D’ailleurs c’est ce même Belhassen Trabelsi qui est à l’origine de la nomination de Nabil CHETTAOUI à la tête de Tunisair pour services rendus. Le dossier Aéroport d’Enfidha est une opération qui a permis la cession de la souveraineté du pays sur la base la plus importante de trafic charter d’Afrique (en l’occurrence l’aéroport de Monastir). Cette cession de souveraineté a été effectuée au profit d’une société turque pays directement en compétition de la Tunisie sur le plan touristique. Coût de la commission : Quatre vingt millions de dinars. 2/ Airbus A-340 : N. CHETTAOUI a personnellement pris en main et géré l’acquisition d’un airbus A-340 pour un coût de Quatre cents millions de dinars. Il a également ...

Tunisie: colère à Kasserine, qui réclame les dividendes de la démocratie

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De Hassen JOUINI (AFP) –  Il y a 6 heures Photo 1 sur 3 Un vendeur de fruit tunisien à Kasserine, le 4 février 2011 Carte KASSERINE — Pauvre sous la dictature, pauvre en démocratie, Kasserine a payé le prix du sang pour faire tomber Ben Ali. Mais aujourd'hui cette ville misérable du centre de la Tunisie gronde et veut toucher les dividendes de "sa" révolution. A près de 300 km au sud-ouest de Tunis, Kasserine, une cité grise de 100.000 habitants, porte encore les stigmates de la répression de janvier qui a fait plusieurs dizaines de morts. Ici des impacts de balles ont fait éclater la pierre, là des murs sont noircis, a constaté un journaliste de l'AFP. Comme un peu partout dans le pays, l'activité reprend timidement, mais au centre-ville les rues sont encore jonchées de débris divers, et on ne ramasse pas les ordures. "Beaucoup de sang a été versé dans notre région. Les manifestants pour la liberté et la dignité ont été sauvagement réprimés, mais nous...

Alliot-Marie en Tunisie : le jet appartient bien au clan Ben Ali

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Par Augustin Scalbert | Rue89 | 04/02/2011 | 19H35 Trois jours après  les révélations du Canard Enchaîné ,  celles de Mediapart  viennent confirmer un point essentiel, démenti avec vigueur par la ministre des Affaires étrangères et oublié par la plupart des médias : le jet dans lequel elle a volé pendant les fêtes en Tunisie appartient aussi à Belhassen Trabelsi, le très détesté beau-frère de l'ex-président Ben Ali. Selon Mediapart, l'avion privé emprunté par la ministre est d'ailleurs le même qui avait été contrôlé, le 14 janvier, au soir de la fuite de Zine el-Abidine Ben Ali, sur le tarmac de l'aéroport de Cagliari, en Sardaigne. La police italienne soupçonnait le dictateur d'être dedans mais, « officiellement », il n'y était pas. L'AFP oublie le beau frère Le Canard Enchaîné écrivait dans son article : « Interrogée lundi 31 janvier par Le Canard, Michèle Alliot-Marie a reconnu avoir pris place, avec son compagnon...

A Tunis, une commission enquête sur les victimes de la révolution

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 | 04.02.11 | 14h32  •  Mis à jour le 04.02.11 | 14h33 TUNIS ENVOYÉE SPÉCIALE -  Le bureau des plaintes se situe à deux niveaux : au troisième étage, on accueille les familles des  "martyrs"  de la révolution tunisienne ; au deuxième, les victimes de la corruption. Plus haut, au quatrième, il y a ceux qui réfléchissent, autour du juriste  Yadh Ben  Achour, ancien membre du Conseil constitutionnel, aux réformes électorales nécessaires pour les futures élections présidentielle et législatives. Rue  Kheireddine Pacha , dans le quartier  Montplaisir de Tunis , les trois commissions d'enquête créées après la chute de l'ancien président  Zine El-Abidine Ben Ali  se sont installées dans le même immeuble tout blanc qui porte encore sur sa façade l'enseigne Banque de l'habitat. Dehors, la foule s'impatiente. Depuis quelques jours, dès 8 heures du matin, les Tunisiens se pressent aux portes d'entrée du bâtiment. C'est à qui pr...