Troubles en Tunisie 18 janvier 2011
La révolution ne s'exportera pas L'onde de choc de la Révolution tunisienne ne risque pas de déstabiliser les autres régimes arabes. En tout cas pas immédiatement, selon Antoine Sfeir. Journaliste et directeur des Cahiers de l'Orient, celui-ci revient sur les bouleversements qui secouent le Maghreb depuis la « Révolution de Jasmin ». Antoine Sfeir, directeur des Cahiers de l'Orient et spécialiste du monde arabe SIPA France-Soir. La Tunisie prend-elle le virage démocratique réclamé lors de la révolution ? Antoine Sfeir. Premièrement, le retrait du syndicat UGTT du gouvernement (mardi, trois ministres ont quitté l'exécutif en raison du maintien du RDC de Ben Ali au sein des ministères régaliens, NDLR) pose des problèmes révélateurs. Le fait qu'un pouvoir en partie issu du clan du président détrôné soit chargé des élections dans six mois jette la suspicion au sein de la population. Pour le reste, il ne faut pas jouer gratuitem...