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En 2018, il faut s’attendre à une poursuite de la dépréciation du dinar

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Par MKJ Selon les prévision des économistes et universitaires, le dinar tunisien continuera son chemin vers la dépréciation en 2018, ce qui alimentera davantage les problèmes économiques du pays. En effet, l’économiste Aram Belhaj pense nécessaire de mettre en application les techniques de couverture contre le risque de change, afin de limiter les effets négatifs d’une dépréciation importante de change. Commentant cette tendance baissière, l’universitaire et économiste, Aram Belhadj, a souligné à l’agence TAP que ” cette dépréciation va, visiblement, se poursuivre en 2018 et ce, en dépit de la reprise progressive de la croissance. « Elle est prévisible pour au moins deux raisons : une raison interne liée à un déficit commercial énorme et une détérioration des réserves en devises et une raison externe liée à la nature des politiques monétaires de la Réserve fédérale des Etats-Unis (FED) et de la Banque centrale européenne (BCE) » a-t-il dit. « Ces deux politiques vont augme...

Tunisie, le processus démocratique fragilisé

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par Nicolas Beau Sept ans après la Révolution tunisienne, le peuple tunisien aspire désormais à plus d’autorité et les élites voient dans la transition démocratique une régression. La Tunisie est arrivée à cette situation paradoxale où le président Beji Caïd Essebsi, dit BCE, est le principal responsable des impasses de la transition tunisienne, mais le seul verrou contre le sursaut sécuritaire auquel aspire une partie importante du peuple tunisien. D’où une situation particulièrement instable que les bonnes paroles d’Emmanuel Macron en visite officielle à Tunis, la semaine dernière, n’ont évidemment pas réussi à améliorer faute de moyens budgétaires conséquents à offrir à l’ami tunisien. La Tunisie va mal et personne ne l’ignore, même si l’aura méritée d’une transition démocratique réussie, la première du “printemps” arabe de 2011, a permis longtemps de masquer la réalité. Le pays réel ne croit plus guère aux vertus de la démocratie parlementaire du pays “légal”. Certes, les palabr...

Tunisie : 48 aspirants à l'émigration vers l'Italie sauvés de la noyade

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Des Tunisiens tentent régulièrement de traverser la Méditerranée, direction l'Italie, à la recherche d'un meilleur avenir. (Photo d'illustration)@ Sebastien Chenal / MARINE NATIONALE / AFP Le bateau, occupés par des personnes âgées de 16 à 40 ans, a été repéré dans la nuit de vendredi à samedi, alors qu'il était sur le point de couler en raison d'une infiltration d'eau. Quarante-huit Tunisiens qui tentaient de rejoindre clandestinement l'Italie par la mer ont été secourus par la Garde maritime tunisienne, a annoncé samedi le ministère de l'Intérieur. Des personnes âgées de 16 ans à 40 ans. Leur bateau a été repéré dans la nuit de vendredi à samedi au large de Jebeniana, dans le centre-est, alors qu'il "était sur le point de couler en raison d'une infiltration d'eau", a indiqué le ministère dans un communiqué. Ses passagers étaient tous des Tunisiens âgés de 16 à 40 ans , originaires des gouvernorats de Médenine, dans le su...

Abdelhafidh Harguem : La Tunisie et les injonctions extérieures

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Quelle lecture doivent nous inspirer le blacklistage de la Tunisie parmi les pays fortement exposés au blanchiment d'argent et au financement du terrorisme ainsi que son inscription par les ministres des finances de l'Union Européenne sur la liste noire des paradis fiscaux avant qu'elle ne soit mise sous contrôle après son inscription sur la "liste grise"? Quels enseignements tirer de cette nouvelle épreuve à laquelle le pays, empêtré dans le bourbier d'une grave crise économique et s'enlisant de plus en plus sur le terrain fangeux d'une vie politique tourmentée, n'était guère préparé. Ce blacklistage devrait s'inscrire dans le contexte des évolutions géopolitiques dans un monde en mutation, régi uniquement par la logique des intérêts et soumis à des normes économiques , des valeurs singulières et à de nouvelles règles de gouvernance imposées par les superpuissances et les grandes multinationales. Un monde que traversent deux courants antinomi...

Tunisie: la révolution continue

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Le 1er janvier 2018, la loi de finances 2018 est mise en vigueur en Tunisie. Pour tenter d’équilibrer les finances publiques, elle prévoit une hausse de la TVA et la création de plusieurs taxes. Les couches modestes tunisiennes sont les plus durement frappées par cette hausse des prix. Cette loi de finances a été l’élément déclencheur des manifestations qui ont alors débuté en janvier en Tunisie. Une histoire difficile: Le 14 janvier 2018, la Tunisie fêtait le septième anniversaire de la “révolution de jasmin” de 2011 qui avait mis fin à la dictature de Zine el-Abidine Ben Ali. Cet événement a permis la transition démocratique tunisienne mais on retrouve encore aujourd’hui la nostalgie d’un ordre à poigne. Les slogans aperçus durant cette célébration vont de “Gouvernement, démission!” à “Le peuple veut enterrer la loi de finances”. Pour Foued Elarbi, professeur de philosophie de 48 ans, “la loi de finances cible les Tunisiens les plus pauvres. La Tunisie est prête pour la révolution d...

Un soutien aux sans Abris....

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Tunisie : démission du gouverneur de la Banque centrale, au centre d’une procédure de révocation

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Par Frida Dahmani - à Tunis Alors que le Premier ministre tunisien, Youssef Chahed, avait entamé le 7 février une procédure de révocation à l’encontre du gouverneur de la Banque centrale tunisienne, Chedly Ayari, ce dernier n’a pas attendu la fin de la procédure et a présenté sa démission ce mercredi. Ce jeudi 15 février, un vote en séance plénière de l’Assemblée des représentants du peuple (ARP) de Tunisie devait statuer sur le maintien ou pas de Chedly Ayari à la tête de la Banque centrale tunisienne (BCT) , après la procédure lancée le 7 février par le Premier ministre, Youssef Chahed . Mais le gouverneur a devancé le verdict des élus en présentant, ce mercredi 14 février, sa démission lors d’une audition de la Commission des analyses financières (CTAF), qu’il préside, par la commission des finances de l’Assemblée. En préparation de la plénière, cette séance devait permettre aux députés d’obtenir des éclaircissements sur le classement de la Tunisie le 7 février par l’Union europ...